MARCHER

Le pèlerinage: une expérience exceptionnelle

La littérature regorge d’histoires et de récits  qui s’apparentent à des pèlerinages.

Dans des contes pour enfants comme Le magicien d’Oz ou Alice au pays des merveilles, et dans des films comme Star Wars, les personnages principaux entreprennent des voyages physiques qui sont en fait par métaphore des voyages intérieurs vers la découverte de soi et la compréhension.

Idem dans des classiques comme l’Iliade et l’Odyssée d’Homère, aux Contes de Canterbury de Goeffrey Chaucer ou à Don Quichotte de Miguel de Cervantes.

Le pèlerinage, dans ces contes, films et récits, est une expérience métaphorique.

Cependant, pour les « véritables » pèlerins, le chemin n’est pas que métaphorique. Il est aussi physique et bien réel.

Ces derniers se lancent sur la route pour diverses raisons : pour mieux se comprendre eux-mêmes ou pour mieux comprendre leur religion ou la vie; pour transcender leur quotidien et ressentir une présence divine; pour accompagner d’autres membres d’une même communauté.

Les pèlerinages constituent d’ailleurs une dimension essentielle dans de nombreuses traditions religieuses.

Par exemple, au Québec, plus de 1,5 million de personnes, principalement chrétiennes et parfois autochtones en même temps, font le pèlerinage vers le Sanctuaire de Sainte Anne de Beaupré chaque année.

Pensons aussi au pèlerinage à La Mecque, le Hajj,  qui fait partie intégrante de la tradition religieuse pour bon nombre de musulmans et qui est de plus en plus populaire. De 24 000 fidèles à 1941, ils sont passés à… 2,37 millions en 2018.!

Et dans bien des pèlerinages, il faut… marcher!

Ceux qui se lance sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, par exemple, peuvent parcourir jusqu’à 930 km… à pied! Et ils en reviennent généralement transformés…

Les pèlerinages dans le monde

Difficile de quantifier le nombre exact de pèlerinages sur la planète, mais il en existe assurément des centaines.  Si on s’y aventure souvent dans un acte de foi et pour des motifs religieux, c’est aussi, pour d’autres, une façon de se remettre en question et de découvrir différentes cultures et spiritualités avec, comme passeport en poche: du temps!

Du pèlerinage japonais de Shikoku au chemin de saint Olav en Norvège, en passant par le pèlerinage argentin sur les traces du curé Brochero et bien d’autres, présente-moi celui qui pique ta curiosité!

Des lieux de pèlerinages

Voici quelques hyperliens qui te permettront de découvrir différents lieux et parcours de pèlerinages. Tu peux évidemment consulter d’autres ressources pour faire ton choix.

Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8lerinage

10 pèlerinages populaires à travers le monde.

https://photo.geo.fr/10-pelerinages-celebres-a-travers-le-monde-32816#le-vatican-565813

La liste du Routard

https://www.routard.com/guide_dossier/id_dp/84/num_page/4.htm

Liste des pèlerinages du monde.

https://www.jepense.org/grands-pelerinages-du-monde-liste/

Les pèlerinages chrétiens :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_p%C3%A8lerinages_chr%C3%A9tiens

Le Pèlerin

Pèlerinages du monde – Le Pèlerin (lepelerin.com)

Lonely Planet

Dix pèlerinages pour trouver la foi | Lonely Planet

Consignes pour le travail

Mise en situation

Le tourisme religieux est en hausse. Plusieurs institutions religieuses se sont d’ailleurs adaptées pour répondre aux besoins d’une nouvelle clientèle en quête d’authenticité, de développement personnel et de rencontres. Elles font preuve d’une plus grande ouverture envers les touristes qui ne poursuivent pas nécessairement une démarche spirituelle.

Tu travailles justement dans une agence de voyage qui se spécialise dans cette nouvelle niche économique, aussi appelé « voyage d’épanouissement spirituel » ou « deep traveling » qui permet aux participants d’expérimenter le potentiel spirituel ou religieux de certaines localités.

Ton entreprise cherche maintenant à développer le créneau plus ciblé des pèlerinages.

Ta tâche consistera à construire un site Web présentant un pèlerinage de ton choix afin de le présenter à des clients potentiels.

  • Je te conseille fortement d’utiliser WIX pour construire ton site. C’est une plateforme qui propose une option gratuite et simple à utiliser. Tu peux choisir une autre application ou un autre logiciel, mais c’est à tes risques et périls! Voici un tutoriel pour WIX. Il en existe évidemment d’autres si tu veux chercher: https://www.youtube.com/watch?v=kWdI8j7BakA
  • Tu devras:
    A) Faire une courte description du pays puis de la religion où se déroule le pèlerinage.
    B) Décrire les étapes précises du pèlerinage en tenant compte de la théorie vue en classe à l’effet qu’il s’agit d’un rite de passage qui se déroule en trois phases. Se concentrer sur les deux premières.
    C) Mettre en lumière et décrire les gestes (adoration, prière, méditation, etc.) et l’expérience religieuse ou spirituelle que votre voyageur pourrait vivre.
    D) Inclure des photos pour inviter vos clients potentiels à la découverte.
  • Pour ne rien oublier, télécharge la fiche préparatoire (à remettre) ici:
    MARCHER_Fiche-préparatoire-au-site-Web
  • Tu peux travailler seul ou en équipe de deux ou trois.

Bon travail! 

 

 

 

Photo; Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, 2011 – Unitalsi priere enfant-14 – 29 septembre 2011 – Flickr

Des débats québécois autour du vivre-ensemble!

Pour consulter l’introduction de ce thème, cliquez ICI
Intention pédagogique (MEES)

Tolérance: Faire prendre conscience aux élèves qu’il existe différentes façons d’envisager la tolérance. Prendre appui sur des cas particuliers puisés dans la littérature et dans l’actualité
pour amener les élèves à réfléchir sur l’indifférence, la tolérance et l’intolérance. Les amener à considérer diverses réponses individuelles et collectives apportées à l’égard de ces situations, notamment au Québec.

Dialogue: Prendre appui sur la capacité des élèves à planifier leur démarche et à structurer leurs idées ou leurs arguments pour les amener à maîtriser les diverses formes de dialogue et à évaluer des conditions qui en favorisent la pratique. Les élèves abordent des sujets qui portent sur des réalités complexes et souvent abstraites.

Forme du dialogue choisi: le débat
(Échange encadré entre des personnes ayant des avis différents sur un sujet controversé)

1. Pourquoi faire un débat?

En faisant appel au dialogue (notamment au débat), « on cherche à développer chez les élèves des aptitudes et des dispositions leur permettant de penser et d’agir de façon responsable par rapport à eux-mêmes et à autrui, tout en tenant compte de l’effet de leurs actions sur le vivre-ensemble » . De plus, « on cherche à développer chez les élèves un esprit d’ouverture et de discernement. »

En effet, « la reconnaissance de l’autre et la poursuite du bien commun constituent les deux grandes finalités » du programme ÉCR.

Le débat permet de prendre position sur un sujet (l’objet du dialogue) et de tenter de convaincre l’adversaire ou l’assemblée du bien fondé de cette position. Pour ce faire, il faut utiliser des arguments pertinents, cohérents et en nombre suffisant.

De plus, le débat permet de faire évoluer les idées de chacun. Il permet aussi de réfléchir sur les valeurs et les normes de la société pour favoriser des options ou des choix judicieux.

2. Forme de débat choisi: de style parlementaire (formuler une motion à débattre)

La motion porte sur un sujet de réflexion ou un problème à résoudre concernant des valeurs et des normes que se donnent les membres d’une société. Cette motion issue d’un sujet controversé est proposée par un député pour que l’assemblée exprime son opinion ou sa volonté. Cette motion est ensuite votée par l’assemblée. En classe, c’est le premier ministre qui va clarifier et présenter la motion à débattre.

La formulation d’une motion est :
Qu’il soit résolu que le gouvernement [appuie], [supporte], [interdise], [refuse], etc.

La motion est porteuse de TENSIONS ou de CONFLIT DE VALEURS

Les élèves distinguent, parmi les valeurs et les normes, celles qui sont en tension ou en conflit.

En fonction de cette prise de conscience, les élèves vont réfléchir aux arguments possibles en lien avec la motion à débattre.

3. Sujets à débattre

Cette année, je souhaite vous faire débattre autour du thème de la tolérance. Voici ce qu’on en dit dans le programme ÉCR du MEES:
(Clique sur l’image pour la voir en grand format) 

Plus particulièrement, sur des sujets qui ont marqués l’actualité québécoise en matière de tolérance depuis 15 ans. Des sujets qu’on pourrait regrouper en 5 catégories (c’est une classification discutable, une proposition…)

1- La place de la religion, de ses pratiques et de ses symboles dans l’espace public

De ce qui a été baptisé « la crise des accommodements raisonnables » en 2006 et donnant lieu à la Commission Bouchard-Taylor en 2007, jusqu’à l’adoption de la loi 21 en 2019, en passant par le débat sur la « Charte des valeurs » en 2013, plusieurs débats houleux autour du vivre ensemble au Québec ont porté sur place de la religion, de ses pratiques et de ses symboles dans l’espace public. On parle souvent de « laïcité » lorsqu’il est question de ces enjeux. On s’en reparle!

2- Le racisme et les mouvements citoyens pour l’égalité

Une autre série de débats houleux autour du vivre-ensemble au Québec concerne le racisme et débute probablement avec la naissance du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis en 2013 et assurément avec la mort de George Floyd aux États-Unis en 2020 qui sera très médiatisée, même au Québec. Le mouvement qui milite pour la « justice raciale » amène une polarisation entourant la présence ou non du « racisme systémique » dans la société québécoise. Sans compter les débats autour du financement de la police! De plus, les gens sensibles aux injustices sociales et aux iniquités raciales sont souvent qualifiés de « woke », terme souvent utilisé de manière péjorative et ajoutant aux tensions sur ces questions. On y reviendra!

3- Les droits des Autochtones

Suite à la mort de Joyce Echaquan dans des circonstances troublantes à l’automne 2020, le Conseil des Atikamekw de Manawan et le Conseil de la Nation atikamekw déposent auprès des gouvernements du Canada et du Québec, le Principe de Joyce. Il s’agit d’une invitation à s’engager à faire tout notre possible comme citoyen ou membre du gouvernement pour que les Autochtones aient un accès équitable et sans discrimination aux services sociaux et de santé.

Toutefois, le Ministre québécois responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, a affirmé qu’il n’avait pas l’intention d’adopter ce principe, puisqu’il commande d’emblée une admission du « racisme systémique », que le gouvernement de la Coalition avenir Québec ne souhaite pas reconnaître.

Ajoutons que le premier ministre du Québec François Legault a fermé la porte à la possibilité de créer un jour férié pour souligner la Journée nationale des peuples autochtones. Du côté du gouvernement du Canada, on est allé de l’avant avec l’idée en faisant du 30 septembre un jour férié soulignant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation au Canada. Bref, les tensions sont présentes!

4. La langue

Le projet de loi 96 présenté en mai dernier à l’Assemblée nationale du Québec vise à moderniser la Loi 101 afin de renforcer le fait français au Québec… Notamment en inscrivant dans la Constitution canadienne que le français est la seule langue officielle et la langue commune du Québec. Vous comprendrez que cela relance certaines tensions avec la communauté anglophone, mais aussi avec les allophones puisque la loi 96 obligera maintenant les immigrants à recevoir des services publics en français six mois après leur arrivée.

5- L’immigration

Depuis l’élection du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) et de son chef François Legault, la question de l’immigration a été très présente dans l’actualité : critères de sélection des immigrants, capacité d’intégration du Québec, valeurs québécoises, maîtrise du français et seuils d’immigration, les occasions n’ont pas manqués pour en discuter. Débattre de ces questions demeure relativement complexe toutefois, puisque les points de vue se cristallisent rapidement.

En lien avec ces 5 thèmes, voici les motions à débattre:

1- Qu’il soit résolu que le gouvernement réduise le seuil d’immigration à 35 000 personnes par année.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI 

2- Qu’il soit résolu que le gouvernement reconnaisse l’existence du racisme systémique.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI 

3- Qu’il soit résolu que le gouvernement interdise le port de symbole religieux visibles pour les travailleurs de l’État en position d’autorité.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI

4- Qu’il soit résolu que le gouvernement adopte le Principe de Joyce.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI 

5- Qu’il soit résolu que le gouvernement retire le nom et l’image de John A. Macdonald de l’espace public.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI 

6- Qu’il soit résolu que le gouvernement fasse du 30 septembre un jour férié, afin de rendre hommage aux survivants des pensionnats pour Autochtones.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI

7- Qu’il soit résolu que le gouvernement abolisse les programmes de « discrimination positive ».

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI

8- Qu’il soit résolu que le gouvernement limite l’accès aux Cégeps anglophones.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI 

9- Qu’il soit résolu que le gouvernement oblige les immigrants qui arrivent au Québec  à apprendre le français dans un délai de 6 mois.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI 

10- Qu’il soit résolu que le gouvernement  diminue le financement de la police au profit d’une hausse de l’injection d’argent public dans les soins en santé mentale et auprès d’organismes communautaires.

Pour consulter le dossier de presse, c’est ICI 

Crédit photo: Christinne Muschi/Reuters

Reconnaître le racisme…systémique?

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

QU’EST-CE QUE LE RACISME SYSTÉMIQUE ?
PAR ROBERSON ÉDOUARD, CHERCHEUR SENIOR ET PIERRE TIRCHER, CHERCHEUR À L’OBSERVATOIRE

Le décès du citoyen américain George Floyd à la suite d’une intervention policière a provoqué bon nombre de manifestations à travers le monde. Plusieurs personnalités publiques, dont le premier ministre du Québec, ont déclaré condamner le racisme, tout en remettant en question l’existence du racisme systémique dans la province. Le débat suscité par cette prise de position confirme la nécessité de clarifier ce concept. Ce billet a pour objectif de définir la notion de racisme systémique et de déterminer s’il s’agit d’un enjeu de société au Québec. Il est le premier d’une série de billets à paraître sur le blogue de l’Observatoire dans les prochaines semaines.

Pour lire le billet complet, c’est ICI

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment, au besoin)

Qu’il soit résolu que le gouvernement reconnaisse l’existence du racisme systémique.

Voici cinq articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D: Malgré le rapport de la coroner, Legault ne croit toujours pas au racisme systémique
5 octobre 2021

 » (…) Dictionnaire à l’appui, M. Legault a martelé que la définition de systémique est quelque chose de relatif à un système dans son ensemble.

« Pour moi, un système c’est quelque chose qui part d’en haut. Est-ce qu’il y a quelque chose qui part d’en haut et qui est communiqué partout dans le réseau de la santé pour que le personnel soit discriminatoire? C’est non. »

« Je me mets à la place des Autochtones qui ont été victimes de racisme. Je peux comprendre, quand ça arrive souvent, qu’on puisse se dire qu’il y a un système, organisé par en haut, qui fait qu’on traite de façon différente les Autochtones », a-t-il encore ajouté.

Lors de la période de questions pour expliquer son rapport sur la mort de Joyce Echaquan, la coroner Géhane Kamel s’est adressée directement et avec émotion à Marie Wasianna Echaquan Dubé, la fille de Mme Echaquan.

À la question de savoir ce que cela coûterait au gouvernement de concéder l’existence du racisme systémique, M. Legault a répondu : Pourquoi je reconnaîtrais une situation qui n’est pas exacte selon moi? (…)  »

Lire l’article complet ICI

2 D: Racisme systémique: pourquoi il faut refuser ce concept

Opinions – Mathieu Bock-Côté – Le Journal de Montréal – 4 juin 2020

 » (…) C’est un concept victimaire qui assimile la moindre disparité statistique entre les «communautés» désignées par la bureaucratie multiculturaliste à un système discriminatoire invisible mais toxique qu’il faudrait révéler et combattre. Quand on fouille un peu dans la littérature pseudo-scientifique portant sur le racisme systémique, on apprend même que la plus grande preuve de son existence se trouverait dans le fait de ne pas le reconnaître. Bien joué!

Qui conteste cette théorie contribuerait au maintien du racisme systémique et s’en rendrait donc complice. Par instinct de survie politico-médiatique, plusieurs se couchent alors devant cette théorie, pour envoyer un signe ostentatoire de soumission idéologique. Ils veulent faire passer pour de la lucidité ce qui relève concrètement de l’autoflagellation. Ils ne comprennent pas grand-chose à cette théorie, mais ils nous assurent qu’elle est vraie.

Paradoxalement, nous n’avons pas le droit de voir du racisme chez ceux qui racialisent les rapports sociaux et nous invitent à compartimenter la société en groupes raciaux. C’est le monde à l’envers. (…) »

Pour le billet complet, c’est ICI

3 D : Foi d’immigrante, il n’y a pas de racisme systémique au Québec

Perspective – Votre opinion – Hong Sien – Le Journal de Montréal – 24 juin 2020

« (…) Affirmer que le racisme systémique existe dans une société démocratique comme la nôtre, c’est poser un mauvais diagnostic du problème. Cela fait augmenter le risque d’adopter les solutions inappropriées, voire d’aggraver les choses. Un grand danger du concept de racisme systémique est qu’il exonère les individus racistes en rendant coupables les systèmes et en encourageant une victimisation généralisée et mal ciblée. Il a existé, et il existe encore parfois, des systèmes racistes dans d’autres contrées, comme l’Allemagne nazie et le Sud esclavagiste des États-Unis. Mais le Québec contemporain en est exempt. (…)

Lire le billet complet, ICI

4 D :  Racisme systémique: «Ça crée de la haine»

OLIVIER BOSSÉ – Le Soleil – 16 avril 2022

 » (…) Quand tu proposes quelque chose et que tu vois que sur le terrain, il n’y a pas de consensus. Que personne n’a la même définition. Il y en a qui me parlaient de loi, d’autres que tu ne peux pas lutter contre le racisme systémique et lutter contre le racisme [en même temps]. Là, tu te rends compte que ça divise tout le monde.

Tu te rends compte que ça crée de la haine dans certaines communautés. Que ce n’est pas la bonne approche, que c’est loin d’être rassembleur et que ce n’est pas comme ça qu’on va lutter contre le racisme. Il faut trouver d’autres approches. Je crois plus à l’inclusion, la diversité et la sécurisation culturelles.

Je suis une femme d’action. Si on veut vraiment changer les choses, il faut trouver une autre approche, parce que ça ne fonctionne pas du tout. Ce n’est pas ça qu’on veut faire!

Pour moi, ce n’est pas l’approche idéale de parler de ça [de racisme systémique]. Ça divise tout le monde. Je trouve que ça crée de la haine. Ce n’est pas la bonne approche. (…)  »

Lire l’article complet, ICI

5D : Pour que les mots aient un sens

IDÉES – Pierre Cliche – Professeur associé à l’ENAP – Le Devoir – 13 juin 2020

(…) Non seulement le concept de racisme systémique ne correspond pas à notre histoire et à ce qui se passe au Québec, il est aussi à la fois trop flou et trop englobant pour être facilement découpé en morceaux auxquels on pourrait s’attaquer. Nul ne sait par quel bout prendre ce concept, par où commencer pour le réduire. Si l’on veut vraiment combattre le racisme, une approche pragmatique, fixant des cibles concrètes, doit être privilégiée. »

Lire le billet complet, ICI

Voici cinq articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1A : Racisme systémique, appeler un chat, un chat!

IDÉES – Françoise David – Ex-députée et porte-parole de Québec solidaire – Le Devoir – 10 octobre 2020

 » (…) Mais au regard de tout ce que nous savons maintenant, du mépris qui suinte de tant de regards, de gestes, de propos racistes, nous avons le devoir de nommer la réalité comme elle est : ici, comme dans bien des pays ou territoires, existe une pratique institutionnelle qui n’ose avouer son nom : racisme systémique. Je ne verse pas dans la sémantique. Il est plus que temps d’appeler un chat, un chat. Ça aide à poser les bons gestes. Je tente ici une comparaison. Lorsque j’étais jeune féministe, j’ai appris les mots du féminisme. Le patriarcat. Le sexisme. J’ai vite compris que le problème était collectif, systémique. Dénoncer les machos ne suffisait pas. Il fallait extirper le mal à la racine.(…)  »

Lire le billet complet, ICI

2 A : Racisme systémique

Site Internet d’Amnistie Internationale (Canada/Francophone)

« Le racisme systémique existe au Québec. Toutefois, malgré les nombreux rapports et événements qui témoignent de sa présence, le gouvernement refuse toujours de le reconnaître et d’intervenir relativement à cette injustice. Le moment est venu d’agir, de s’unir et de s’instruire afin que plus personne ne puisse nier la présence de cet enjeu au Québec. »

Pour consulter la page d’Amnistie Internationale (Canada/Francophone) sur cet enjeu, c’est ICI

3 A : Le gouvernement doit reconnaître le racisme systémique, tranche la coroner.

Éric Martel – Métro – 1 octobre 2021

« Afin d’éviter qu’un drame comme la mort de Joyce Echaquan ne se reproduise, le gouvernement du Québec doit reconnaître l’existence du racisme systémique. C’est ce qu’a tranché la coroner Géhane Kamel dans son rapport d’enquête sur le sujet, déposé vendredi. Ainsi, le gouvernement Legault devrait prendre «l’engagement de contribuer à son élimination», détermine la coroner.

«Il est désormais inacceptable que de larges pans de notre société nient une réalité aussi bien documenté», estime Me Kamel. Le racisme et les préjugés desquels Mme Echaquan a été victime «ont certainement été contributifs à son décès», conclut-on. (…)  »

Lire l’article complet ICI

4 A : Le gouvernement doit réellement s’attaquer au racisme systémique au Québec

« (…) La Confédération des syndicats nationaux (CSN) a souligné la nécessité de reconnaître l’existence du racisme systémique au Québec lors de son passage au Forum sur la valorisation de la diversité et la lutte contre la discrimination. Bien que ce racisme puisse souvent se manifester de manière inconsciente, le refus du gouvernement de tenir une consultation indépendante sur ces enjeux limite d’emblée l’ampleur et la portée de ce qui se dégagera lors du forum. Rappelons que la CSN s’est jointe en août 2016 aux organisations réclamant la tenue d’une commission d’enquête sur le racisme systémique. (…) »

Lire l’article complet ICI

5 A : On doit nommer les choses : le racisme systémique existe

Salle de presse de l’Union des artistes – 17 juin 2022

 » (..) Malgré la bonne volonté des gens sur le plan individuel, malgré leurs actions pour contrer la discrimination et le racisme, les inégalités persistent. Bien sûr, les mots « racisme systémique » font peur. Mais force est de constater que les actions individuelles ne permettent pas de stopper les inégalités, ne permettent pas à notre société d’être égalitaire. Force est de constater que même avec la plus grande volonté du monde, le racisme systémique existe et il doit être nommé.

Profitons de l’occasion qui nous est donnée de se regarder dans le miroir et d’agir. Ne pas se contenter d’une compassion passive.

Je nous invite tous et toutes à profiter de ce mouvement social qui est, je crois, un moment charnière dans notre société pour déconstruire le système et pour mieux le rebâtir à l’image de nos valeurs.

Que l’on parle de racisme systémique ou individuel, de discrimination inconsciente, de biais, c’est ensemble que nous pourrons changer les choses. Mais il faut d’abord les nommer ces choses, les comprendre, les mesurer, et encourager la discussion. Tendons la main et l’oreille, soyons accueillants comme nous savons le faire et souhaitons-nous un avenir harmonieux, enfin.  »

Lire le communiqué complet, ICI

Réduire les seuils d’immigration?

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

 » (…) Le Parti québécois (PQ) a ouvert le bal lundi en promettant d’abaisser les seuils d’immigration. La formation politique ne souscrit pas à l’argumentaire voulant que la hausse des seuils d’immigration comble la pénurie de main-d’œuvre. Paul St-Pierre Plamondon affirme que « cette prémisse est fausse et non fondée » et estime en ce sens que ses adversaires font fausse route avec leurs engagements.

Le Parti libéral du Québec (PLQ) et Québec solidaire (QS) promettent de rehausser le seuil, tandis que la Coalition avenir Québec (CAQ) veut le maintenir au niveau actuel. Le Parti conservateur du Québec se dit de son côté à l’aise avec un seuil fixé à 50 000.

Pour juguler la crise de la main-d’œuvre, le Conseil du patronat du Québec presse le prochain gouvernement de faire passer le seuil d’accueil annuel à 80 000 immigrants. »

Lire l’article complet ICI

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment, au besoin)

Qu’il soit résolu que le gouvernement réduise le seuil d’immigration à 35 000 personnes par année.

Voici sept articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D : Main-d’œuvre au Québec : haussez les seuils d’immigration, répètent les employeurs


Radio-Canada – Publié le 5 mai 2022

 » (…) Selon Karl Blackburn, du Conseil du patronat du Québec, il est évident que la solution au problème de recrutement passe par la hausse des seuils d’immigration. Il évoque un seuil de 80 000; Mme Proulx avance même 90 000. À titre comparatif, le gouvernement Legault prévoit accueillir 70 000 immigrants cette année.

Ce n’est pas un caprice des employeurs, s’exclame M. Blackburn, qui réfute les reproches d’observateurs qui disent que les employeurs veulent simplement de la main-d’œuvre à bas salaire.

Il fait valoir qu’il y aura 1,4 million de départs à la retraite d’ici 2026 et qu’il faut trouver le moyen de les combler. Ça n’a rien à voir avec la pandémie. C’est en lien avec notre courbe démographique, soutient M. Blackburn. (…)

Lire l’article complet ICI

2 D : Hausser les seuils d’immigration constitue un acte de nationalisme économique

Michel Leblanc – Président et chef de la direction, Chambre de commerce du Montréal métropolitain – 19 août 2019
IDÉES – Le Devoir

« (…)C’est donc un minimum de 60 000 immigrants que nous devrons accueillir chaque année d’ici 2022, pour pourvoir les postes vacants et accompagner une forte croissance économique. Les entreprises peuvent offrir du travail aux nouveaux arrivants immédiatement, nous avons mis en place les bons outils pour les intégrer et les régions sont prêtes à les accueillir.

Nous avons devant nous une possibilité unique.

Le Québec pourrait connaître un âge d’or économique inédit.

Pour y parvenir, nous aurons besoin de davantage de bras et de cerveaux. Devant pareille occasion, hausser significativement les seuils d’immigration constitue un acte de nationalisme économique.

Lire le billet au complet, ICI

3 D: Immigration: en prendre soin… sans en prendre moins!

Éditorial – François Cardinal – La Presse – 1er décembre 2018

« (…) Et malgré tout, le gouvernement s’apprête à diminuer le nombre d’arrivants, à aggraver la pénurie de main-d’oeuvre et à réduire la portion démographique du Québec au pays, avec une légèreté déconcertante, en s’appuyant sur cette fameuse notion arbitraire de « capacité d’accueil ».

Et ce, même si on a vu dans le passé que la capacité d’absorption du Québec est toute relative. Pensez aux Vietnamiens, ou plus récemment, aux Syriens. Des exemples qui donnent raison au sociologue François Héran. Le titulaire de la chaire Migrations et sociétés du Collège de France rappelle souvent que « l’idée qu’il y aurait une sorte de seuil, qu’il y aurait des capacités d’accueil et que celles-ci seraient mesurables, n’a aucun fondement scientifique ».

Oui, c’est vrai que le Québec a de la difficulté avec la francisation des nouveaux arrivants. Mais par quelle acrobatie sémantique est-on arrivé à se convaincre qu’ils n’apprennent pas le français parce qu’ils sont trop nombreux ? Et donc, qu’il suffit d’en « prendre moins pour en prendre soin » ? (…)  »

Lire l’article complet ICI

4 D : Moins d’immigrants ne rime pas avec meilleure intégration

Patricia Cloutier – Le Soleil – 12 mars 2019

« Les pays qui accueillent beaucoup d’immigrants sont ceux qui réussissent le mieux à les intégrer, indique une nouvelle étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).
«Quand il y a un bon bassin d’immigrants dans un pays, c’est plus facile pour eux de se trouver un emploi et d’apprendre la langue» explique Julia Posca, sociologue et chercheure à l’IRIS.

Auteure d’une fiche technique publiée mercredi, Mme Posca déconstruit l’argumentaire du premier ministre caquiste François Legault, qui répète depuis la campagne électorale que des immigrants au Québec, il faut «en prendre moins, mais en prendre soin». (…)  »

Lire l’article au complet ICI

5 D:  Une relance économique sous le signe d’une pénurie de main-d’oeuvre

Louise Boisvert – Radio-Canada – 26 janvier 2021

 » (…) Pour la majorité des entreprises, le recrutement à l’étranger reste la solution à court terme à la pénurie de main-d’œuvre. Un peu plus de 60 % des dirigeants souhaiteraient augmenter le nombre de leurs employés issus de l’immigration cette année. (…)

Lire l’article au complet ICI

6 D : Les bienfaits de l’immigration

GlobalGoodness.ca

 » (…) Sous plusieurs points de vues, l’immigration offre de nombreux avantages. Au Canada, d’un point de vue économique, les migrants ont produit depuis la fin des années quarante, des biens et des services d’une valeur de 10 milliards de dollars et ont ajouté 5 à 6 milliards de dollars au pouvoir d’achat de la nation.

La société québécoise, quant à elle, s’est considérablement enrichie de l’apport des immigrants: travailleurs spécialisés, auteurs, cinéastes, chercheurs, politiciens ou encore humoristes. Tous ont enrichi la vie québécoise. (…)  »

Enfin, l’immigration sensibilise les populations locales aux problèmes de nombreux pays dans le monde et permet donc ainsi de contribuer à un monde meilleur.

Consultez le site ICI

7 D – Les immigrés coûtent-ils plus qu’ils ne rapportent?

Francis Vailles – La Presse – 18 mai 2019

 » (…) Il y a quelques années, l’argumentaire des opposants pouvait tenir la route, quand le marché de l’emploi était anémique au Québec, ce qui frappait encore davantage les immigrés. Mais les choses ont bien changé, et les entreprises du Québec font maintenant face à une réelle pénurie de main-d’œuvre, qui mine notre croissance.

Au début de mai, justement, une étude du Conference Board est venue affirmer que l’immigration est la mesure la plus importante pour maintenir notre niveau de vie et freiner le déclin de la population active causé par le vieillissement de la population.

Et, en début d’année, l’économiste Pierre-Paul Proulx a rappelé que le Canada est le pays qui accueille les immigrants les mieux formés au monde et que cette source d’immigrants est de nature à faire croître l’économie. Plus précisément, 65 % des immigrants canadiens sont titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, comparativement à 49 % au Royaume-Uni et 36 % aux États-Unis. (…) »

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Voici sept articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1 A : Le PQ veut réduire le seuil d’immigration à 35 000

Alexandre Robillard – Québec – Correspondant parlementaire – 5 septembre 2022 – Politique – Le Devoir

« Le Parti québécois propose de réduire le seuil d’immigration à 35 000 personnes par année.

Cette diminution vise à tenir compte de la capacité d’accueil du Québec, a expliqué le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, lors d’une conférence de presse à Lévis.

En faisant passer le seuil de 50 000 à 35 000 personnes par année, le PQ ramènerait ce plafond au niveau des années 1990. Selon le PQ, l’augmentation des seuils a été suivie d’un déclin du français.

M. St-Pierre Plamondon a affirmé que, contrairement aux discours véhiculés par certains de ses adversaires, l’immigration ne règle pas la pénurie de main-d’oeuvre. Selon le chef péquiste, l’immigration a même le potentiel de l’accroître. (…) »

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2 A : Immigration: voici la réalité toute nue

JOSEPH FACAL – Jeudi, 8 septembre 2022 – Le Journal de Montréal

« (…) S’il suit le rythme fédéral pour préserver son poids, ses capacités d’intégration, déjà dépassées, achèveront d’être anéanties.

Et ce sera… l’acadianisation du français.

Le Québec sera un gros Nouveau-Brunswick avec une métropole qui ressemblera à Toronto.

L’étape suivante sera la louisianisation.

En passant, des penseurs subtils s’inquiètent de la montée du racisme et de la xénophobie.

Se pourrait-il que le sentiment d’être submergé y soit pour quelque chose? (…) »

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3 A : « En prendre moins, mais en prendre soin » ?

OPINIONS – Joseph Facal – Le Journal de Montréal – 11 juin 2019

« (…) Le journaliste Francis Vailles, de La Presse, rapportait récemment des données présentées au dernier congrès de l’Association des économistes québécois.

En 2016, chez les 25 à 49 ans, 85 % des natifs du Canada travaillaient, contre seulement 62 % des immigrants.

L’intégration est donc problématique.

Si vous augmentez les volumes, ne rendez-vous pas encore plus ardu le défi de l’intégration ?

La question se pose, non ? (…)

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4 A : Immigration : où sont les avantages ?

Pierre Fortin – L’Actualité – 10 février 2016

« L’immigration représente un coût net pour les finances de l’État
En fait, si on mesure l’impact de l’immigration sur les finances de l’État, il faut conclure que l’immigration représente au total un coût net et non un avantage économique net pour la population d’accueil. (…)

Parmi les avantages économiques présumés de l’immigration pour la population d’accueil, on retrouve l’idée répandue qu’elle serait une solution au problème du vieillissement de la population. Cette idée ne tient pas la route. (…)

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5 A : L’immigration a des conséquences culturelles

Idées – Frédéric Bastien – Le Devoir – 22 août 2019

 » (…) L’immigration a aussi d’importantes conséquences culturelles. Plus les étrangers sont nombreux chez nous, plus il est difficile de les intégrer et, au fil des générations, de les assimiler. À Montréal, des ghettos se forment et plusieurs immigrants peuvent vivre en marge de la société d’accueil. À l’heure actuelle, le Québec reçoit par habitant presque deux fois et demie plus d’immigrants que la France et presque deux fois plus que les États-Unis, alors même que nous constituons 2 % de la population de l’Amérique du Nord et que nous ne sommes même pas un pays souverain. Sommes-nous plus capables que nos cousins français ou que nos voisins du sud d’intégrer et d’assimiler les immigrants à notre nation ? Comme le dit l’adage, poser la question, c’est y répondre.

Être nationaliste, ça veut dire être préoccupé par la survie de notre peuple. L’immigration a des conséquences culturelles importantes, notamment en faisant reculer de façon dramatique le pourcentage de personnes de langue maternelle française au Québec. Celui-ci était de 82 % en 1996 et il tourne aujourd’hui autour de 75 %. En 2100, ce taux pourrait être de 50 %, selon Statistique Canada.

Cette réalité, et non les mythes propagés par la Chambre de commerce de Montréal, devrait être au coeur de notre politique d’immigration. (…) »

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6 A: Réduire l’immigration

Blogues – Tania Longpré – Journal de Montréal – 7 novembre 2013

 » (…) Chaque fois qu’on mentionne la question de réduire les seuils d’immigration au Québec, il y a toujours quelqu’un dans l’espace public pour crier au racisme, à la xénophobie, à l’intolérance ou à la fermeture d’esprit. Pourtant, il n’en est rien. Serait-il préférable pour ces gens d’accueillir de nouveaux citoyens ici sans s’en occuper correctement, sans les intégrer, en les laissant devant de multiples besoins non comblés et incapables de se trouver un travail correspondant au même niveau que ceux qu’ils ont quittés ? Je ne saurais le concevoir. Étant sur le terrain depuis un peu plus de six ans, j’ai été à même de constater que plusieurs de nos immigrants vivent ici dans des conditions déplorables, alors qu’ils ont quitté leur ancienne vie pour l’améliorer.

(…) Montréal regorge d’immigrants qui ne demandent qu’à se faire aider, mais à la place de leur proposer des services et des ressources convenables, le système préfère continuer d’ouvrir la porte à encore plus de gens, sans jamais se demander si on ne pourrait pas faire davantage pour ceux qui sont déjà ici. En immigration, comme dans beaucoup d’autres domaines, on devrait privilégier la qualité des intégrations plutôt que la quantité d’admissions. Faisons des choix intelligents et humains: augmentons les structures d’accueil avant d’augmenter les volumes d’immigration. Est-ce qu’il y a trop d’immigrants au Québec ? D’immigrants, non, certainement pas, mais il y a définitivement beaucoup trop d’immigrants non-intégrés. »

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7 A : Une majorité de Canadiens exprime des craintes face à l’immigration

Sondage CROP – Radio-Canada Info – Gaétan Pouliot et Melanie Julien – Mars 2017

 » (…) Près de 40 % des répondants estiment qu’il y a trop d’immigrants et que cela est une menace pour « la pureté » du pays. Aussi, plus de la moitié des Canadiens expriment des craintes quant à l’avenir de la culture et de l’identité.

(…) Une majorité de Canadiens, tant au Québec que dans le reste du pays, estiment que les immigrants devraient adopter les moeurs et coutumes du pays. Une tendance à la hausse depuis les 25 dernières années.

(…)

Notre sondage démontre que la méfiance envers les immigrants et les groupes minoritaires est davantage accentuée lorsqu’il est question de religions… et encore plus des musulmans.

« L’intolérance s’exprime de façon infiniment plus marquée à l’égard de la différence religieuse que de la différence ethnique », remarque Alain Giguère.

Les répondants au sondage estiment que les musulmans sont l’un des groupes les moins bien intégrés. (…) »

Lire l’article complet ICI

le port de symbole religieux visibles pour les travailleurs de l’État en position d’autorité.

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

La Loi sur la laïcité de l’État ou la loi 21 est une loi québécoise adoptée le 16 juin 2019 par l’Assemblée nationale du Québec. Elle est la première loi à disposer que « L’État du Québec est laïc » (article 1).

Elle interdit le port de signes religieux aux employés de l’État en position d’autorité coercitive, ainsi qu’aux enseignants du réseau scolaire public, tout en reconnaissant un droit acquis aux personnes déjà en poste le 27 mars 2019, soit le jour précédant la présentation du projet de loi.

Source: Wikipédia

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment)
3- Qu’il soit résolu que le gouvernement interdise le port de symbole religieux visibles pour les travailleurs de l’État en position d’autorité.
Voici cinq articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1 A: La Loi sur laïcité de l’État n’est pas discriminatoire

Libre opinion – Guillaume Rousseau – Le Devoir – 18 octobre 2019

 » (…) Alors, pourquoi certains qualifient-ils la loi 21 de discriminatoire ? Sans doute parce que, même s’il n’existe aucun jugement de la Cour suprême du Canada qualifiant de discriminatoire une loi interdisant le port de signes religieux à des personnes en autorité, le droit à l’égalité des chartes des droits interprété de manière extrêmement large, au nom du multiculturalisme, par une partie de la jurisprudence pourrait mener à une telle qualification.

Néanmoins, ce raisonnement est incorrect pour une raison simple : grâce aux dispositions de dérogation, les articles de ces chartes sur lesquels se fonde cette jurisprudence ne sont pas applicables à la loi 21. Certains répondront à cela que l’utilisation de ces dispositions par le législateur prouve justement qu’il adopte une loi discriminatoire. Encore une fois, c’est inexact, car il est reconnu qu’un usage préventif (avant un jugement) d’une disposition de dérogation ne signifie pas que le législateur avoue adopter une loi inconstitutionnelle. (…)  »

Lire le billet au complet ICI

2 A: De l’importance de la laïcité

Psycho – Courrier de Louise – Journal de Montréal – 5 février 2021

« L’offensive infâme contre la loi pour la laïcité s’est poursuivie avec acharnement au cours des derniers moi. Tout a été dit. Mais selon moi, un aspect majeur n’est jamais exposé. À savoir que notre rapport à la religion a énormément évolué au Québec depuis cinquante ans. (…)

Lire le billet complet ICI

3 A: Et si on revenait à l’esprit de la loi 21 ?

 » (…) Par ailleurs, la loi 21 s’applique à tous de la même façon, autant aux femmes qu’aux hommes, autant aux musulmans qu’aux catholiques ou aux athées. Si certaines personnes ne se sentent pas libres de retirer leurs signes en raison d’obligations religieuses, si certaines femmes considèrent que leur religion leur impose de se couvrir les cheveux en présence d’un homme, alors c’est bien la religion qu’elles invoquent qui est discriminatoire, et non pas la loi. (…)  »

Lire la lettre complète ICI

4 A : Des inquiétudes non fondées d’Amnistie internationale

 » (…) La loi 21 s’applique à tous de la même façon, autant aux femmes qu’aux hommes. Si certaines personnes ne se sentent pas libres de retirer leurs signes religieux en raison d’obligations religieuses, si certaines femmes considèrent que leur religion leur impose de se couvrir les cheveux en présence d’un homme, alors c’est la religion qu’elles invoquent qui est discriminatoire, et non pas la loi 21.

Partout dans le monde, la promotion de la laïcité et de la citoyenneté fait partie des stratégies féministes pour contrer les fondamentalismes religieux. (…)

Lire l’ensemble de la lettre ICI

5 A: La loi 21 viendrait protéger les femmes

(…) « La loi 21, c’est un jalon de plus pour protéger les femmes, a soutenu Me Christiane Pelchat. Le voile fait partie d’un package deal d’une religion patriarcale qui voit la femme comme inférieure. » (…)

Lire l’article complet ICI

Voici cinq articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D:  Les opposants à la Loi sur la laïcité de l’État plaident leur cause

 » (…) Ils affirment que la loi désavantage les femmes musulmanes, les hommes juifs et les hommes sikhs de manière disproportionnée, puisqu’ils sont plus susceptibles de porter un signe religieux.

Selon eux, empêcher des minorités religieuses d’accéder à des emplois dans la fonction publique va à l’encontre de la neutralité religieuse de l’État, un aspect fondateur du constitutionnalisme canadien qui ne peut pas être suspendu par la clause nonobstant de la Charte canadienne. (…)  »

Lire l’article au complet ICI

2 D: « On ira jusqu’en Cour suprême s’il le faut »

 » (…) Elle affirme que le caractère discriminatoire de la loi touche tout particulièrement les femmes. « Une femme portant le foulard comme moi ne pourra postuler comme enseignante, alors que son mari, lui, pourra le faire. C’est discriminatoire en termes de genre, aussi », dit-elle. (..)  »

LIre l’article au complet ICI

3 D:  Loi 21: la FAE va faire appel

 » (…) Le syndicat a indiqué, vendredi, que la pièce législative adoptée par le gouvernement Legault «brime» le droit au travail des enseignants.

La loi 21, rappelons-le, proscrit le port de signes religieux par les personnes en autorité au Québec, incluant les juges, les policiers et les enseignants.

«Bien que le Tribunal ait reconnu que les enseignantes et enseignants ont pu se sentir discriminés et stigmatisés par la manœuvre de dénombrement effectuée par le ministère de l’Éducation, et qu’il déclare que la Loi sur la laïcité de l’État soit inconstitutionnelle, il n’en demeure pas moins que les effets discriminatoires de cette loi restent les mêmes pour les profs que nous représentons. La FAE entend continuer de défendre le droit au travail», a indiqué Sylvain Mallette, président de la FAE, dans un communiqué. (…) »

Lire l’article au complet ICI

4 D:  La Loi 21: du populisme le plus primaire

 » (…) L’endoctrinement est dans le discours; pas dans les apparences! Arrêtons de voir un mal abominable là où il n’y a qu’une désolante espérance de bien éternel. (…)  »

Lire le billet au complet ICI

5 D : La loi sur la laïcité serait discriminatoire envers les musulmanes, plaident des avocats

« (…) La Loi sur la laïcité de l’État est « tout sauf neutre », ont plaidé trois avocats jeudi. Au contraire, elle serait discriminatoire envers les musulmanes. (…)  »

Lire l’article au complet ICI

Image: https://coalitionavenirquebec.org/fr/blog/2019/06/17/une-loi-historique-pour-le-quebec/

 

Les ressources policières

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »

Présentation du dossier

« Plusieurs excès et actes de violence envers des personnes racisées ou vulnérables commis par des policiers ont été dénoncés à travers le monde au cours de la dernière année et des voix s’élèvent pour réclamer le «définancement» de la police. Quelles sont les revendications de ce mouvement?

Des manifestations se sont tenues à Montréal depuis juin pour demander des coupures dans le budget du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Mais le mouvement #DefundThePolice est aussi présent un peu partout dans les grandes villes canadiennes et américaines.

Celui-ci demande une diminution du financement de la police au profit d’une hausse de l’injection d’argent public dans les soins en santé mentale et auprès d’organismes communautaires, notamment ceux gérés par des personnes racisées, qui sont victimes de profilage racial et d’incidents en lien avec la police depuis plusieurs années. »

(Extrait de « Définancement de la police : voici les principales revendications », Guillaume Cyr, 1er décembre 2020, journal 24h. Lire l’article complet ICI)

Certaines voix réclament même le désarmement complet des policiers.

Mais du côté de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, on craint qu’une réduction du financement du SPVM provoque une « dégradation de la sécurité publique ».

Qu’en penser?

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment)

10- Qu’il soit résolu que le gouvernement  diminue le financement de la police au profit d’une hausse de l’injection d’argent public dans les soins en santé mentale et auprès d’organismes communautaires.

Voici cinq articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
Article 1 A – « Investissons dans les services sociaux au lieu de faire appel à la police »

Cécile Gregoriages – L’Actualité – 31 octobre 2020

 » (…) Le conseil municipal de la Ville de Berkeley a donc voté en faveur d’une réduction de 50 % du budget de la police pour l’année prochaine. Il passera de 72 à 36 millions de dollars. Cette baisse radicale de financement s’accompagne d’une redistribution des charges qui incombaient jusqu’alors à la police. Par exemple, le traitement d’incidents liés aux sans-abris ou aux personnes en situation de détresse psychologique (40 % des appels passés au 911) sera désormais confié à des unités de travailleurs sociaux non armés et formés pour répondre à ces situations spécifiques.

La Ville de Berkeley souhaite également déléguer à une agence annexe les contrôles routiers et la gestion de la circulation — il a été prouvé que la discrimination au faciès est fréquente lorsque la police procède à ces opérations. (…)  »

Lire l’article au complet ICI

Article 2 A – DÉFINANCER LA POLICE, QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE EXACTEMENT?

Olivier Arbour-Masse, RAD (Radio-Canada), 29 août 2020

 » (…) Montréal était, en 2018, la ville canadienne avec le plus grand nombre de policiers par habitant, selon Statistique Canada. Pourtant, Montréal est au 99e rang de l’indice de gravité de la criminalité.

« C’est une disproportion », estime le militant et cofondateur de l’organisme Hoodstock Wiel Prosper, lui-même ancien policier.

« Quand une personne racisée se fait interpeller, on voit souvent deux, trois ou quatre véhicules de police sur les lieux. Ça montre que les policiers ont beaucoup de temps sur les bras. Et ce temps, ils l’investissent en sur-surveillance des communautés racisées. »

À Montréal, les personnes noires et autochtones ont entre quatre et cinq fois plus de chances d’être appréhendées par la police que les Blancs, selon un rapport commandé par la Ville et déposé en octobre 2019. (…) »

Lire l’article complet ICI

Article 3 A – Des élus favorables au «définancement» de la police de Montréal

Zacharie Goudreault – Journal Métro – 2 décembre 2020

« Des élus montréalais se montrent favorables au «définancement» du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), alors qu’un conseiller indépendant s’apprête à déposer une motion qui recommande d’impliquer davantage les organismes communautaires pour répondre à certains appels d’urgence.

Dans les derniers mois, un mouvement qui appelle à «définancer» la police a pris de l’ampleur, notamment aux États-Unis, mais aussi à Montréal. La semaine dernière une coalition d’organismes a réclamé une réduction de 50% du budget du SPVM afin que la Ville réinvestisse cette somme dans des initiatives communautaires. Les militants derrière ce mouvement réclament également une diminution du nombre de policiers en plus de limiter l’accès à des armes par les forces de l’ordre. »

Lire l’article complet ICI

Article 4 A – Définancer la police permettrait de sauver des vies au Canada

Opinion – Sandy Hudson – Huffpost – 22 juin 2020

 » (…) Si nous voulons réellement qu’il y ait un changement pour que les personnes noires cessent de mourir aux mains de la police, nous devons parler de définancement.

Peut-être direz-vous: «Mais qui s’occupera des crimes violents?»

J’entends vos préoccupations. Et je veux que vous considériez ce simple fait: la police ne prévient pas la violence. Dans le cas d’un crime violent, ce qu’il faut est un service qui va répondre de manière efficace, qui va l’empêcher de se produire s’il est en cours, et qui va enquêter sur les circonstances dans lequel il s’est produit.

Nous devons mener une réflexion sur la sécurité et sur les mécanismes par lesquels nous pouvons, comme société, veiller à la sécurité de tout un chacun.

La police est mal équipée pour répondre à ces besoins. (…)  »

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Article 5 A- DÉFINANCER LA POLICE AU PROFIT DES INTERVENANTS SOCIAUX

Nicoleta Stoodley – Quartier Libre –  27 novembre 2020

« Depuis les manifestations du mouvement Black Lives Matters de juin dernier, à la suite de la mort de George Floyd, les revendications en faveur du définancement de la police gagnent en popularité. L’idée a fait son chemin jusqu’au Québec, ou plusieurs organismes adhèrent au mouvement.

Au cours des 10 dernières années, le budget du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) est passé de 550 à 665 millions de dollars, une hausse de 33 %. « Il y a quelques années, le choix a été fait que la police s’occuperait de toutes les situations sociales, ce qui explique l’augmentation de son financement », développe le professeur agrégé à l’École de criminologie de l’UdeM Rémi Boivin.

La coordonnatrice du projet Native Women’s Shelter, Jessica Quijano, précise que la Coalition pour le définancement de la police demande une réduction de 50 % du budget alloué au SPVM. Elle souhaiterait voir cette somme réinvestie dans les communautés marginalisées.

Selon elle, cette réduction du budget de la SPVM ne serait pas synonyme d’augmentation du taux de crime dans la municipalité. « Il y a 3 000 personnes itinérantes à Montréal et il y a une grande surveillance des quartiers qu’ils occupent, précise-t-elle. Leur fournir un logement ou les loger dans une chambre d’hôtel pourrait réduire le taux de crimes, car la majorité des crimes commis sont liés à la pauvreté. » »

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Voici cinq articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
Article 1 D: Définancer la police ?

Marc Ouimet, section Débats, La Presse, 27 juillet 2020

 » (…) Définancer en coupant les budgets des services de police aurait nécessairement pour conséquence une baisse des services rendus à la population avec une hausse du temps de réponse aux appels urgents, une présence moins grande dans nos communautés, moins d’enquêtes et moins d’études sur les phénomènes criminels. Le mouvement de définancement indique que les sommes coupées aideront à réduire la pauvreté et devrait ainsi réduire la criminalité. Cela reste à être prouvé puisque les études criminologiques ne montrent pas qu’injecter de l’argent dans les services sociaux fera baisser le crime. (…)  »

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Article 2 D: Défendre la police

Mathieu Bock-Côté, Opinions, Le Journal de Montréal, 27 octobre 2020

« (…) La police est d’abord là pour protéger les citoyens. Ceux qui veulent la désarmer ou l’abolir s’en prennent en fait à la sécurité des citoyens. Il ne faut pas « définancer la police ». Il faut la défendre contre ceux qui la diffament. (…)  »

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Article 3 D: Un conseiller réclame plus de policiers à Montréal-Nord

Olivier Faucher, Journal Métro, 24 novembre 2020

« Pour endiguer la hausse de crimes violents et rassurer les citoyens apeurés, le SPVM devra affecter plus de policiers à Montréal-Nord au printemps et à l’été, selon le conseiller de la ville Abdelhaq Sari. »

Lire l’article complet ICI: 

Article 4 D: Le syndicat des policiers de Montréal s’oppose au définancement.

Elsa Iskander – Agence QMI – 24 août 2020

 » (…) «Soyons clairs : le définancement du SPVM provoquerait assurément une dégradation de la sécurité publique à Montréal», souligne la Fraternité dans son mémoire remis à la Ville en vue du budget 2021. Le mémoire note aussi une hausse dans le nombre d’armes à feu saisies.

Le syndicat demande aux élus de ne pas céder à des demandes idéologiques. Les effets économiques de la pandémie pourraient accroître l’insécurité durant les prochaines années, prévient aussi le syndicat des policiers.

«Avec environ 90% en rémunération et de nombreux équipements, véhicules et immeubles spécialisés (sans compter les caméras personnelles à implanter), le budget du SPVM est incompressible à moins de mettre de nombreux policiers à pied», soutient la Fraternité, ajoutant que ces mises à pied se traduiraient par la fermeture de postes de quartiers et une hausse des délais de réponses, en plus d’alourdir la tâche des policiers. (…)  »

Lire l’article au complet ICI

Article 5:  Faut-il définancer la police ?

Mario Girard, Chronique, La Presse, 2 décembre 2020

(…) « Procéder à un définancement trop rapidement serait une erreur. Nous connaîtrions les effets d’un déséquilibre dévastateur. Il faut quand même rappeler que les policiers sont souvent appelés à jouer le rôle « d’intervenants sociaux » dans des situations d’urgence. Le SPVM répond annuellement à 33 000 appels pour venir en aide à des personnes en état de crise. Retirer ce maillon sans solution de rechange pourrait être catastrophique. (…)

Lire l’article complet ICI

Photo: SPVM, Philippe, 22 mars 2012, Flickr

Loi 96 – Apprendre le français… en 6 mois?

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

Au Québec, les étrangers ont six mois pour apprendre le français

Une nouvelle loi provinciale donne six mois aux nouveaux venus pour apprendre le français. Une expatriée française et des dirigeants d’entreprise s’insurgent contre cette mesure.

La loi 96 adoptée fin mai au Québec sur la langue officielle et commune mécontente plusieurs groupes, dont la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiés et immigrantes (TCRI), qui représente 159 organismes.

Dans un avis déposé avant l’adoption du texte législatif, la TCRI s’est inquiétée de l’imposition comme seule langue dans les services publics et de donner six mois aux immigrants pour apprendre la langue de Molière. Sur son site, le parti gouvernemental Coalition avenir Québec indique à ce sujet que “des exceptions sont prévues dans la loi 96 en matière de santé, de sécurité ou lorsque les principes de justice naturelle l’exigent”.

Mais des linguistes interrogés par La Presse considèrent ce délai de six mois pour obtenir un niveau élevé de français comme irréaliste. (…)  »

Source: https://www.courrierinternational.com/article/immigration-au-quebec-les-etrangers-ont-six-mois-pour-apprendre-le-francais#:~:text=Une%20nouvelle%20loi%20provinciale%20donne,s’insurgent%20contre%20cette%20mesure.&text=Publi%C3%A9%20le%2017%20juin%202022%20%C3%A0%2009h52%20Lecture%202%20min.

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment, au besoin)

9- Qu’il soit résolu que le gouvernement oblige les immigrants qui arrivent au Québec  à apprendre le français dans un délai de 6 mois.

Voici cinq articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D : Immigration. Au Québec, les étrangers ont six mois pour apprendre le français

Martin Gauthier – Le Courrier international – 17 juin 2022

 » (…) Selon cette intervenante d’origine corse installée au Québec depuis 2009, “c’est impossible pour la plupart des personnes immigrantes et notamment pour certaines populations de réfugiés, des personnes qui ont des traumas, qui sont âgées, aux prises avec toutes sortes de réalités, d’avoir en six mois une maîtrise du français aussi bonne pour répondre à ces questions de santé et d’éducation”.

Dans son avis, la TCRI indiquait que “de nombreuses études mentionnent la difficulté pour apprendre une langue dans une période de temps’’. D’autant que “les nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes se trouvent aussi dans un processus d’intégration où l’apprentissage du français est accompagné par des démarches comme la recherche d’un logement, l’inscription des enfants à l’école, la recherche d’un emploi, les obligations familiales…”

Quel délai serait jugé raisonnable pour que ces personnes apprennent à s’exprimer de façon efficace et à comprendre ce que les services publics leur communiquent ? “Selon nous, confie Élodie Combes, ça devrait être cinq ans, pour qu’elles puissent à la fois trouver un logement et un emploi, répondre à des besoins de base et recevoir des services uniquement en français’’. (…)  »

Lire l’article complet, ICI

2 D : Peut-on réellement apprendre le français en six mois ?

Alice Girard-Bossée – La Presse – Le 28 mai 2022

 » (…) « Clairement, six mois, ce n’est pas assez. Un an non plus », dit d’emblée la professeure Suzie Beaulieu, spécialiste de didactique du français langue seconde au département de langues, linguistique et traduction de l’Université Laval.

« Même dans les meilleures circonstances possibles, soit dans le cas d’une personne jeune, qui parle plusieurs langues, qui passe presque toute la journée à pratiquer le français et qui parle déjà une langue proche du français comme l’espagnol, c’est assez irréaliste d’avoir un niveau élevé de français en six mois », soutient Richard Compton, professeur au département de linguistique de l’Université du Québec à Montréal.

Dans des conditions optimales, les apprenants s’expriment généralement à l’aide de phrases simples après une demi-année d’apprentissage, soutient Phaedra Royle, professeure à l’École d’orthophonie et d’audiologie de l’Université de Montréal. (…)  »

Lire l’article complet ICI

3 D : De Kanesatake à Montréal-Nord, ceux qui vivent la loi 96

Fatima Bah, Marc-Elder Piard – La Converse – 5 août 2022

 » (…) Des personnes des communautés autochtones anglophones avec qui nous avons discuté craignent que la loi 96 ait certains effets pervers. « J’ai parlé avec plusieurs aînés, et il y a beaucoup de stress, car ils sont dans une période de leur vie où ils ont le plus besoin de soins de santé », s’inquiète Teiawenhniseráhte. La loi 96 exige que les soins de santé soient prodigués en français, sauf dans certaines situations. Il y a quelques semaines, dans la communauté de Kanesatake, un aîné a souffert d’un malaise cardiaque. Il a décidé de se rendre à l’hôpital de Hawkesbury, en Ontario, à environ 45 minutes du territoire mohawk, plutôt qu’à celui de Saint-Eustache, situé à quelques minutes. « C’est pour avoir un service dans la langue qu’il comprend et dans laquelle il se sent le plus confortable », répond Jeremy Tomlinson quand on lui demande ce qui a poussé cet aîné à se rendre aussi loin. L’aîné a été victime d’une crise cardiaque dans la salle d’attente de l’hôpital. Incapable de le réanimer, l’hôpital l’a transporté dans un autre institut, à Ottawa, où il a fini par perdre la vie. Sans dire que cet aîné est décédé à cause de la loi 96, Teiawenhniseráhte estime que cette situation illustre les appréhensions des Autochtones anglophones face aux services de santé francophones. (…)  »

Lire l’article complet, ICI

4 D : Réforme de la loi 101 : quels impacts sur les femmes?

Lettre d’opinion – Fédération des femmes du Québec – Pivot – 11 juin 2022

 » (…) La loi 96 prévoit que plusieurs services publics soient donnés uniquement en français après six mois au Québec pour les personnes immigrantes et réfugiées, sauf « lorsque la santé, la sécurité publique ou les règles de justice naturelle l’exigent ». Ces exceptions génèrent déjà de la confusion et de l’incompréhension : qui aura le pouvoir discrétionnaire pour l’évaluation des situations où les dérogations sont possibles?

Cette loi aura des effets néfastes sur l’accès à l’information, à l’éducation et à la justice ainsi qu’au réseau de la santé et des services sociaux et contribuera à la précarité des personnes vulnérables de notre société – les femmes migrantes, en situation de handicap, vivant des violences intrafamiliales et sexuelles, autochtones, trans – que le gouvernement a la responsabilité d’écouter et de soutenir. (…)  »

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5 D : Projet de loi 96 : L’obligation de communiquer en français ne devrait pas s’appliquer aux services essentiels

Site Internet de la Ligue des droits et libertés – 26 novembre 2021

 » (…) Il faut exempter les services publics essentiels de l’obligation d’utiliser exclusivement le français dans leurs communications avec les individus.

Le projet de loi 96 (Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français) interdirait aux employés du secteur public de communiquer avec les individus à qui ils donnent des services dans des langues autres que le français, sauf certaines exceptions. Ces exceptions incluent les personnes ayant fréquenté l’école primaire en anglais au Canada, les autochtones et les personnes immigrantes pendant les premiers six mois après leur arrivée au Québec.

Quel accès équitable aux services publics?

L’État québécois a le devoir de promouvoir l’usage du français afin de s’assurer que ce soit la langue publique commune du Québec. Mais il a également le devoir de s’assurer que toute personne qui réside au Québec, peu importe son niveau de connaissance du français, ait un accès équitable aux services publics qui sont essentiels pour sa santé et son bien-être.

Le projet de loi 96 mettrait en péril l’accessibilité et la qualité de ces services pour les résident-e-s du Québec qui ne maîtrisent pas le français, surtout les immigrant-e-s et réfugié-e-s. (…)  »

Lire le billet sur le site, ICI

Voici cinq articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1 A : La loi 96 : le mythe de l’obligation d’apprendre le français en six mois

Blogue de Jean-Pierre Martel – le 30 mai 2022

 » (…) Rien dans cette loi n’oblige le néoQuébécois à s’adresser à l’État en français.

Ce que cette loi dit, c’est que six mois après leur installation chez nous, les néoQuébécois ne recevront leur correspondance de l’État qu’en français.

Libre à eux d’utiliser Google Translation, ou l’aide d’un parent ou d’un ami pour savoir ce que ça dit.

Le message est clair; au Québec, c’est en français que ça se passe. « (…) »

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2 A : Adoption de la loi 96 « La plus grande avancée pour la langue française au Québec depuis l’adoption de la loi 101 »

Site Internet de la Coalition Avenir Québec – 3 juin 2022

 » (..) Mythe no 6 – Communications des immigrants avec l’État
La loi 96 obligera les immigrants à ne communiquer qu’en français avec l’État six mois après leur arrivée, sans exception.

Faux. Des exceptions sont prévues dans la loi 96 en matière de santé, de sécurité ou lorsque les principes de justice naturelle l’exigent. Depuis 1977, la loi 101 prévoit que l’intégration des personnes immigrantes doit se faire en français au Québec. Pourtant, près de 45 ans plus tard, nous constatons que seulement 53,7 % des allophones qui font un transfert linguistique le font vers le français.

La loi 96 vise à s’assurer que les personnes immigrantes qui s’établissent au Québec, s’intègrent dans la langue officielle et commune, le français. Ainsi l’État communiquera en français avec les personnes immigrantes dès leur arrivée, mais disposera d’une marge de manœuvre pour les situations particulières qui nécessiteraient l’usage d’une autre langue que le français durant les six premiers mois suivant cette arrivée. Précisons que cela ne représente pas un délai pour apprendre le français.

L’accès aux cours de francisation sera facilité et amélioré grâce à la création de Francisation Québec qui offrira, coordonnera et élaborera, entre autres, des services d’apprentissage du français, en classe, en milieu de travail, en ligne et sur les campus collégiaux et universitaires.

L’apprentissage de la langue commune ne peut qu’être bénéfique aux nouveaux arrivants, et ce, sur les plans personnel, social et professionnel. (…)  »

Consulter le site, ICI

3 A : UNE PREMIÈRE HISTORIQUE: LE QUÉBEC SE DOTE D’UN MINISTÈRE DE LA LANGUE FRANÇAISE

Jocelyne Richer – La Presse canadienne – Noovo Info – 1er juin 2022

 » (…) Le ministre s’est fait rassurant auprès de la communauté anglophone, qui ne perd aucun droit, a-t-il dit, et tout aussi rassurant auprès des nouveaux arrivants, qui, contrairement à ce que certains prétendent, ne seront pas forcés d’apprendre le français en six mois. Il a rappelé aux nouveaux immigrants que la loi prévoit que ce sont les services de l’État qui leur seront offerts uniquement en français, six mois après leur arrivée.

Si le nouvel arrivant, au bout de six mois, ne peut s’exprimer en français et comprendre la langue officielle du Québec, «nous trouverons une solution», a promis le ministre, en anglais. Des mesures d’accompagnement, comme le service d’un interprète, pourront être disponibles, au besoin, a-t-il dit.

Il a rappelé qu’il fallait que l’État québécois donne l’exemple en la matière, qu’il renonce au « bilinguisme institutionnel », en évitant de passer à l’anglais «chaque fois qu’une personne ne peut pas parler français». (…)  »

4 A : Le projet de loi 96 est insuffisant mais nécessaire, et il va dans la bonne direction: entretien avec Guillaume Rousseau

Perspective – Mathieu Bock-Côté – 12 juin 2021

 » (…) Désormais, les services publics se donneront en français, et l’accès à des services publics en anglais sera limité à des cas exceptionnels, non pas pour tous les anglophones, les allophones anglicisés et les immigrants, par exemple, mais seulement pour les membres de la communauté historique anglophone — comme définie par les critères permettant l’accès à l’école anglaise — et les immigrants arrivés depuis six mois ou moins.

Si l’on prend au sérieux la phrase de René Lévesque selon laquelle «chaque affiche bilingue dit à l’immigrant: “Il y a deux langues ici […], on choisit celle qu’on veut”», et qu’on applique sa logique aux services publics, force est de conclure que la francisation des services publics québécois prévue par le projet de loi 96 et ses effets sur la francisation des immigrants risquent d’être structurants. (…)  »

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5 A : Cinq craintes — fondées ou non? — au sujet de la loi 96 

Marco Bélair-Cirino et François Carabin – Le Devoir – 21 mai 2022

 » (…) En français seulement entre l’État et les immigrants après six mois

Appréhension « Je peux parler couramment après sept ans. C’est ma réalité d’immigrante philippine. Alors, comment diable peut-on s’attendre à ce qu’un immigrant nouvellement arrivé puisse acquérir une toute nouvelle langue en six mois ? C’est impossible. »

Cheney de Guzman, responsable de l’OBNL PINAY

Réplique « Seulement 53,7 % des allophones qui font un transfert linguistique le font vers le français. […] Des exceptions sont prévues au projet de loi 96 en matière de santé, de sécurité ou lorsque les principes de justice naturelle l’exigent. En terminant, l’accès aux cours de francisation sera facilité et amélioré grâce à la création de Francisation Québec. »

Cabinet du ministre Simon Jolin-Barrette

Éclairage « Il y a trois exceptions : la santé, la sécurité et la justice naturelle. Qu’on soit un ayant droit, un immigrant… n’importe qui a le droit à des services en anglais, même après six mois. »

Patrick Taillon, professeur de droit à l’Université Laval

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Étudier en anglais, au Cégep?

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

 » (…) Selon des données récentes, de plus en plus de jeunes francophones choisissent de fréquenter des cégeps anglophones. Sur l’île de Montréal, 46 % des jeunes au niveau collégial font ce choix.

Le phénomène est si marqué que le gouvernement Legault songe à restreindre l’accès aux établissements anglophones afin de protéger la langue française. Les jeunes anglophones pourraient automatiquement les intégrer, mais les places seraient limitées pour les autres. (…)  »

Source: https://www.ledevoir.com/societe/education/597870/le-fort-attrait-du-cegep-in-english

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment, au besoin)

8- Qu’il soit résolu que le gouvernement limite l’accès aux Cégeps anglophones.

Voici cinq articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D : Laissons nos jeunes adultes choisir l’institution de leur choix, peu importe la langue

Faites la différence – Geneviève Dufresne-Martin – Le Journal de Montréal – 13 avril 2022

 » (..) À chaque session, il y une grande proportion de mes étudiants qui sont francophones. Ces derniers ont non seulement fait le choix de poursuivre leurs études au cégep, mais de le faire dans une langue seconde (parfois même leur troisième langue). Pourquoi faire cela? Parce que parfaire leur anglais leur tient à cœur. Je leur lève mon chapeau! Il faut être très courageux pour s’inscrire dans un programme et relever le défi d’obtenir de bonnes notes tout en le faisant dans une autre langue. Parce qu’il ne faut pas se le cacher, la cote R n’est jamais bien loin dans leur esprit puisque c’est cette dernière qui déterminera s’ils peuvent accéder au programme universitaire de leur choix. (…)  »

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2 D : Le fort attrait du cégep «in English»

Éducation – Isabelle Porter – Le Devoir – 30 mars 2021

 » À ceux qui pourraient voir dans cet engouement pour l’anglais une menace au français et à la culture québécoise, les trois amies jugent qu’ils s’en font pour rien et que leurs enfants « vont parler français ».

Dans leur regard, la langue est un véhicule plus qu’une identité. « On voit plus la langue comme un outil que comme une façon de se représenter », fait valoir Camille. « Des langues, on peut en apprendre des tonnes, pas besoin de se concentrer sur une. » (…)  »

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3 D : Enjeux de campagne : les Anglos sont des Québécois comme les autres

 » (…) La communauté anglophone a beaucoup critiqué la loi 96, qui vise à moderniser la Charte de la langue française. Que lui reprochez-vous?

Pour moi, c’est la limite à la fréquentation du cégep en anglais pour les francophones. Je crois qu’au bout du compte, cela va rendre ces établissements beaucoup trop homogènes. Ma fille Gabrielle, qui est ici, peut en témoigner.

Bonjour, Gabrielle. Tu étudies au cégep?

Oui. À John-Abbott, en administration. Je suis aussi membre de l’équipe féminine de hockey sur glace. C’est une raison importante de ma présence dans ce collège.

Est-ce que tu suis un peu la campagne électorale québécoise?

C’est une drôle de coïncidence que vous me posiez cette question, car on en a discuté cet après-midi même dans le vestiaire des joueuses après notre entraînement. Moi, je ne peux pas encore voter. Mais plusieurs de mes coéquipières plus âgées le peuvent. Et on sent vraiment qu’il y a une division entre francophones et anglophones sur cette question. Les premières pensent qu’il n’y a pas d’enjeux dans le cadre de ces élections. Mais pas les secondes, qui tiennent à aller voter.

Pour quelles raisons?

La loi 96 et les cégeps. Plusieurs de mes camarades viennent de milieux francophones. Elles sont allées au secondaire en français. Avec la limite de fréquentation, qui sera vraisemblablement imposée aux francophones, cela deviendra impossible pour elles dans le futur de venir étudier ici et de jouer au hockey avec nous. Il y a aussi les cours en français ou de français. Cela va compter pour établir la cote R. Les Anglos qui ne sont pas bons en français pourraient voir compromise leur admission dans certains programmes. (…)

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4 D : En anglais pour le cégep, mais pas pour la vie

 » (…) « Il n’y a pas de recherches qui ont montré que la fréquentation d’un cégep anglophone mène à l’anglicisation », souligne Marie-Odile Magnan, professeure à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal.

Un seul cas sur les 37 étudiés a vraiment rejeté son identité de Québécois francophone. Pour les autres, l’expérience leur a permis de naviguer entre les deux langues au gré des occasions d’études et d’emploi par la suite.

À la rencontre de l’autre, ça permet de confirmer son identité. L’étudiant peut se dire : je suis francophone québécois, mais maintenant, je maîtrise une autre langue.

Les anciens cégépiens interviewés par La Presse ne constituent pas un échantillon représentatif, mais ont tous vécu ce désir de revenir vers l’enseignement dans leur langue maternelle pour la suite de leur parcours scolaire.

« Je voulais aller à l’université après le cégep, et c’était évident pour moi que je voulais retourner en français, souligne Élisabeth Simard, qui a ensuite étudié à l’Université de Sherbrooke. (…) « 

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5 D : Pourquoi choisir d’étudier en anglais?

Radio-Canada – le 27 août 2016
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

 » (…) Selon le directeur, Edward Berryman, les francophones veulent perfectionner leur anglais afin de satisfaire les exigences grandissantes des employeurs qui souhaitent engager des employés bilingues.

« Les étudiants [francophones] veulent simplement être branchés et veulent être des citoyens du monde », souligne Katherine Haralambous, porte-parole pour le Collège Marianopolis.

Marguerite Corriveau, porte-parole pour le Cégep Vanier, explique que les étudiants en sciences souhaitent faire des études collégiales en anglais afin de mieux comprendre les rapports et les études scientifiques, qui sont en majorité rédigés en anglais. « Ils veulent comprendre ce qu’ils lisent, même s’ils choisissent de poursuivre leurs études en français et de travailler en français », précise Mme Corriveau.

De plus, en étudiant en anglais au cégep, les étudiants ont ensuite un plus grand choix lorsqu’ils veulent poursuivre aux études supérieures, selon Mme Corriveau. (…)  »

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Voici cinq articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1 A : Étudier en anglais conduit à travailler en anglais

Frédéric Lacroix – L’Aut’Journal –  14 avril 2022

 » (…) Les résultats ne surprendront que ceux qui ne voulaient pas voir. Car on y apprend, ô surprise ! qu’au « Québec, les diplômés postsecondaire qui ont fréquenté un établissement de langue anglaise sont plus susceptibles d’utiliser l’anglais au travail après leurs études. Cette tendance est particulièrement marquée chez les diplômés de langue maternelle tierce, c’est-à-dire d’une langue autre que le français ou l’anglais. » Les points majeurs de cette étude sont les suivants:

1) Les études en anglais au postsecondaire (cégep et/ou université) conduisent souvent à travailler principalement en anglais.

En 2016, près de la moitié (48 %) des diplômés d’un établissement de langue anglaise utilisaient l’anglais de façon prédominante au travail, par rapport à 4 % de ceux dont le dernier diplôme provenait d’un établissement de langue française. Une personne scolarisée en anglais au postsecondaire a donc douze fois plus de chance de travailler en anglais que si elle est scolarisée en français. (…)  »

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2 A : Des militants péquistes souhaitent restreindre l’accès au cégep en anglais

Marie-Michèle Sioui – Le Devoir – 1er  septembre 2017

 » (…) Les délégués du Parti québécois (PQ) débattront la semaine prochaine de la possibilité d’interdire le cégep en anglais aux personnes qui n’ont fréquenté qu’un seul établissement francophone au cours de leur parcours scolaire.

En congrès à Montréal, ils devront étudier une proposition de militants estriens, qui suggèrent d’obliger la fréquentation d’un établissement d’enseignement francophone lors des « deux premiers diplômes préuniversitaires réalisés au Québec ».

En clair, une personne qui n’aurait étudié en français qu’au courant de ses études secondaires, par exemple, ne pourrait fréquenter un cégep anglophone. Le même principe — « des deux blocs », comme l’appellent certains militants — s’appliquerait à un jeune qui aurait seulement fait ses études primaires en français.

L’idée est d’assurer la pleine intégration, en français, des nouveaux arrivants. « Le choix des cégeps anglophones par une trop grande proportion d’élèves allophones représente un obstacle à leur pleine intégration à la société québécoise et à la préservation de la langue française comme langue commune », lit-on dans l’introduction de la proposition. (…)  »

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3 A : Il faut restreindre l’accès aux cégeps anglophones

Sébastien Ménard – Le Journal de Montréal – 15 juillet 2010

 » (..) «Le collège anglophone doit être réservé à notre minorité anglophone traditionnelle de 8%, martèle-t-il. Les enfants issus de l’immigration ou nos enfants et petits-enfants doivent faire comme les Français, les Américains, les Mexicains et aller au collège de la langue nationale. Autrement, on se sacrifie à l’anglomanie», lance-t-il.

L’ex-premier ministre ne minimise toutefois pas la nécessité de maîtriser plusieurs langues dans la vie.

«Moi, j’en parle trois, dit-il, et mes enfants en parlent au moins deux. Et ça, ça s’est fait sans fréquentation d’autres écoles que les écoles québécoises. Il faut se mettre ça dans la tête.»

Bernard Landry insiste sur l’importance d’obliger les «enfants issus de l’immigration» à fréquenter les cégeps francophones afin de faciliter leur intégration au sein de la société québécoise.

Dans le cas contraire, estime-t-il, le Québec se place dans une situation «invraisemblable».

«Quand on change de pays, on s’adapte à la langue nationale de ce pays, sauf dans des cas exceptionnels de minorités, comme les anglophones», dit-il. (…)  »

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4 A : Vers un contingentement des places dans les cégeps anglophones du Québec?

Hugo Lavallée – Alex Boissonneault – ICI Radio-Canada –  le 19 février 2021

 » (…) Inquiet de voir le nombre d’étudiants sans cesse augmenter dans les cégeps anglophones, le gouvernement Legault songe sérieusement à limiter le nombre de places disponibles dans ces établissements. La mesure pourrait être annoncée dans les prochaines semaines, avec une série d’autres actions visant à protéger et à promouvoir la langue française.

Depuis déjà quelque temps, l’idée fait son chemin dans les officines, selon les informations obtenues par Radio-Canada. L’objectif, c’est de mieux baliser les volumes d’étudiants dans les cégeps anglophones. On ne doit plus ajouter d’étudiants, confie une source mêlée aux tractations. La mise en place d’une telle mesure permettrait de restreindre l’accès au réseau anglophone, sans pour autant imposer la loi 101 au cégep, une idée qu’a déjà formellement exclue François Legault. (…)  »

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5 A : Choisir d’étudier en anglais au cégep semble favoriser le transfert de comportements linguistiques du français vers l’anglais

La langue du travail.org – Patrick Sabourin – 7 septembre

 » ( …) « La fréquentation d’un cégep anglais nous apparaît anglicisante, affirme Patrick Sabourin, président de l’IRFA et auteur de l’étude. Choisir d’étudier en anglais au cégep semble favoriser le transfert de comportements linguistiques du français vers l’anglais, et ce, dans les différentes sphères de la vie des étudiants, peu importe leur langue maternelle. »

Effectuée auprès de plus de 3200 étudiants provenant de sept cégeps de l’île de Montréal, dont 1494 étudiants fréquentant un établissement collégial de langue anglaise, l’analyse brosse un portrait révélateur de leurs comportements linguistiques dans divers contextes sociaux.

Selon l’auteur, « on constate un désintéressement marqué pour la langue française et par le fait même, l’absence d’un sentiment d’appartenance à la communauté francophone par les étudiants, précisément anglophones et allophones, fréquentant un cégep anglophone. (…)  »

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De la discrimination… positive?

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

Les expressions discrimination positive et discrimination à rebours sont à déconseiller, même si on les trouve dans certains textes spécialisés, car elles sont inappropriées. En français, le mot discrimination a une connotation négative d’emblée; il désigne le fait de séparer un groupe social des autres en le traitant plus mal. La discrimination est contraire à l’égalité, qu’elle soit positive ou négative.

L’Office québécois de la langue française préfère l’expression « action positive« , peu populaire, par contre, dans les médias.

L’action positive est un ensemble cohérent de mesures prises pour éliminer la discrimination subie par un groupe de personnes et remédier aux inégalités de fait en leur accordant temporairement certains avantages préférentiels, notamment en matière de recrutement.

Les principaux groupes visés par l’action positive sont les femmes, les minorités visibles et les personnes handicapées.

À la fonction publique du Canada, un programme d’action positive avait été lancé en 1983. Ce dernier a été révisé et remplacé par la Loi sur l’équité en matière d’emploi, qui se veut surtout une mesure préventive.

Source: https://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=2068644

Sur la discrimination positive

 » (…) Un problème de ce genre nous est en ce moment apporté par l’actualité et concerne justement l’éducation. Je parle de ces offres d’emploi de professeur ou de titulaire de chaire qui, en vertu d’un programme fédéral subventionné dont bénéficient les universités qui s’y conforment, sont réservées à des personnes appartenant à certains groupes (Autochtones, communautés racisées, handicapés, femmes, etc.) ou pour lesquelles on leur accorde une certaine priorité.

Ce qui est en jeu ici, c’est ce qu’on appelle la « discrimination positive » (DP), « affirmative action » aux États-Unis, où cette expression est née en 1961. Les pratiques qu’elle a fini par déployer n’ont cessé de susciter, et c’est particulièrement le cas en ce moment, de vives controverses.

Voici quelques éléments pour stimuler votre réflexion sur ce polémique sujet (…)  »

Source: https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/694743/chronique-sur-la-discrimination-positive

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment, au besoin)

7- Qu’il soit résolu que le gouvernement abolisse les programmes de « discrimination positive ».

Voici cinq articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D : L’art subtil de manier la discrimination positive

Stéphanie Grammond – La Presse – 2 avril 2022

 » (…) Il est vrai que la discrimination positive doit être maniée avec doigté, mais elle demeure essentielle, puisqu’on est encore loin d’un monde parfaitement égalitaire.

Petit rappel.

Dans les grandes entreprises canadiennes, les femmes occupent à peine le quart des postes de haute direction (26 %). La proportion de minorités visibles n’est que de 11 % alors que ce groupe forme 21 % de la main-d’œuvre. Et le pourcentage est inférieur à 1 % pour les autochtones et les handicapés, eux aussi largement sous-représentés⁠1.

Pourtant, la diversité, c’est bon pour la société. Et c’est bon pour les affaires. Plus on a d’expériences et de profils variés au sein des équipes de travail, plus on favorise l’agilité et l’innovation. Et cela se traduit en argent sonnant et trébuchant.

Il n’est donc pas étonnant que des actionnaires puissants, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec, qu’on ne peut pas tellement qualifier de woke, exercent de plus en plus de pression pour que les entreprises atteignent des cibles précises en matière de diversité. (…)

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2 D : Le gouvernement Legault dit Non à la discrimination positive

Chloé Matte Gagné – Presse toi à gauche – 5 avril 2022

 » (…) La discrimination positive est une mesure d’égalité pour tenir compte des différences sociales créées par des processus d’oppression ou de discrimination. C’est parce que ces différents groupes sociaux : femmes, personnes racisées, Autochtones, handicapées, LGBT+++) ont été déjà écartés de la place publique citoyenne et du pouvoir que nous devons appliquer des mesures de redressement de la situation pour arriver à une société réellement diversifiée.

Mais c’est aussi et surtout une reconnaissance des privilèges des groupes sociaux dominants : homme blancs, riches ou en situation de pouvoir. Refuser la discrimination positive c’est refuser de remettre en question ces privilèges de domination. (…)  »

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3 D : Où en sommes-nous avec l’égalité en emploi?

Idées – Myrlande Pierre et Philippe-André Tessier – Le Devoir – 13 avril 2022

 » (…) Pour ce qui est de la situation des autres groupes historiquement discriminés, la fonction publique accuse toujours une nette et persistante sous-représentation dans ses effectifs, et ce, à tous les échelons. Partant de ces constats, le site du Conseil du trésor indique : « La fonction publique a fixé un objectif d’embauche prévoyant que 25 % des employées et employés recrutés dans la fonction publique québécoise doivent être des membres des minorités visibles ou ethniques, des personnes handicapées, des anglophones ou des Autochtones. Néanmoins, tous les candidats et candidates doivent répondre aux exigences énoncées dans l’offre d’emploi et suivre le processus habituel de recrutement de la fonction publique. Ce processus s’appuie sur le principe du mérite. » (…)  »

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4 D : Est-ce que c’est correct (des fois) de «discriminer» les hommes blancs?

Andrea Lubeck – 24 heures – 1 avril 2022

 » (…) «Donner de l’aide en offrant une préférence aux membres des groupes désavantagés ne correspond pas uniquement au fait d’enlever les chaînes, mais de mettre tous les deux coureurs au même point de départ pour que chacun coure librement», poursuit-elle.

Les mesures des programmes d’équité en emploi visent donc à redresser une situation causée par des décennies de pratiques d’exclusion et de dévalorisation des groupes minoritaires. (…)  »

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5 D : Discrimination à l’embauche: l’UdeS prend position

Sabrina Lavoie – La Tribune – 1er avril 2022

 » (…) Bien que des méthodes d’embauche visant « une correction d’inégalités » au sein d’institutions universitaires soient jugées « discriminatoires » aux yeux de certains, l’Université de Sherbrooke s’engage pour sa part à atteindre toutes les cibles exigées en matière d’équité, de diversité et d’inclusion en vue d’un avenir plus « riche et diversifié ». (…)

Cette façon de procéder est notamment influencée par des cibles progressives à atteindre en matière d’équité pour chaque établissement. Pour 2029, par exemple, CRC aspire à ce que 4,9 % de ces 2000 chaires de recherche soient attribuées à des titulaires autochtones. À titre comparatif, en 2021, ce chiffre tournait autour de 3,4 %. (…)  »

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Voici cinq articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1 A : À propos de la «discrimination positive» 

Idées – Patrick Moreau – Le Devoir – 2 avril 2022

 » Des offres d’emploi de l’Université Laval ont récemment ramené cette question sur le devant de la scène, mais la « discrimination positive » est largement pratiquée au Canada et s’impose la plupart du temps en catimini et sans le moindre débat. Les arguments pour s’y opposer ne manquent pourtant pas. En voici quelques-uns. (…)

Lire le billet complet, ICI

2 A : La discrimination positive ne fait pas l’unanimité
Faut-il laisser agir la dynamique sociale ou intervenir par des mesures correctives?

 » (..) Les effets pervers des programmes de discrimination positive seraient-ils pires que les problèmes qu’ils sont censés corriger? C’est ce que croit Ejan Mackaay, professeur à la Faculté de droit. « L’intention est louable, mais je m’inquiète des critères autres que méritocratiques », déclarait-il à une table ronde organisée dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, le 25 février dernier.

Selon le professeur, il faut laisser le temps faire son oeuvre. « Les membres des groupes minoritaires ont le fardeau de faire valoir leur capacité, mais à mesure que le groupe visé s’épanouit la dynamique est de nature à faire disparaître la discrimination. Chez les femmes, le travail est déjà fait: à la Faculté de droit par exemple, elles représentent maintenant 75% de la clientèle. »

Ejan Mackaay mise donc sur le libéralisme plutôt que sur l’intervention pour corriger les situations discriminatoires; à son avis, les mesures de discrimination positive créent une bureaucratie qui se nourrit de ces systèmes et qui en fait perdurer les effets négatifs. (…)

Lire le résumé du forum, ICI

3 A: Ottawa veut abolir la discrimination positive

Radio-Canada – 23 juillet 2010
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

 » (…) Des ministres du gouvernement Harper disent que les embauches dans la fonction publique fédérale doivent se faire selon le mérite, et non selon l’ethnie ou la race.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper pourrait mettre un terme à la politique de « discrimination positive » dans l’embauche au sein de la fonction publique fédérale.

Jeudi, deux ministres conservateurs ont dit souhaiter que le processus d’embauche dans la fonction publique soit revu.

« Bien que nous encouragions la diversité dans la fonction publique, nous voulons nous assurer qu’aucun Canadien ne soit exclu des possibilités de travailler dans la fonction publique en raison de sa race ou de son ethnie », a déclaré dans un communiqué Stockwell Day, président du Conseil du Trésor.

Le ministre de l’Immigration, Jason Kenney, abonde dans le même sens en disant que les embauches doivent se faire en fonction du mérite. (…) « 

Lire l’article complet ICI

4 A : Non aux hommes blancs: le courage de Guy Nantel

Opinions – Mathieu Bock-Côté – Le Journal de Montréal – 29 mars 2022

 » (…) Précisons que rien de tout cela n’est bien nouveau.

La discrimination positive n’a jamais fonctionné autrement. Elle divise les sociétés en groupes raciaux puis exige des quotas pour chacun d’entre eux. En ce moment, le quota d’hommes blancs serait rempli. Ce serait stricte justice de les exclure.

Mais le commun des mortels constate de plus en plus à quel point ces mesures qui relèvent d’un vrai racisme sont répandues. (…)  »

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5 A : En quoi discriminer peut-il être positif?

Opinions – Richard Martineau – Le Journal de Montréal –

 » (…) Il y a un mot pour ça : discrimination.

« Fait de distinguer et de traiter différemment (le plus souvent plus mal) quelqu’un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une autre personne. » (Larousse)

Et s’il vous plaît, lâchez-moi avec la « discrimination positive », c’est un oxymore (une figure de style composée de deux mots qui se contredisent), au même titre que « viande végétarienne », « progressiste conservateur » ou « nightlife ontarien ».

Dire qu’une discrimination peut être positive, c’est comme dire que l’esclavage libère.

C’est absurde.

Je ne vois pas en quoi discriminer quelqu’un sur la base de son sexe, de son orientation sexuelle ou de la couleur de sa peau peut être une bonne chose.

Il y a une seule et unique façon de lutter contre le racisme : SE FOUTRE DE LA RACE DES GENS !

Ne pas la prendre en considération quand vient le temps d’embaucher une personne. (…)

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30 septembre, jour férié?

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

« Introduit l’an dernier, le 30 septembre est un jour férié qui souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation avec les personnes issues des Premières Nations. L’événement vise à honorer la mémoire des enfants autochtones disparus et aux survivant.es des pensionnats ainsi qu’à leurs communautés.

Jour férié fédéral et dans plusieurs provinces au pays, ce n’est pas le cas au Québec. François Legault a précédemment refusé d’établir un congé férié provincial à cette occasion. Ceci n’empêche pas les institutions fédérales ainsi que certains établissements privés d’ici d’avoir des modifications d’horaire prévues à cet effet. »

Source: https://www.narcity.com/fr/voici-ce-qui-va-etre-ferme-le-30-septembre-2022

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment, au besoin)

6- Qu’il soit résolu que le gouvernement fasse du 30 septembre un jour férié, afin de rendre hommage aux survivants des pensionnats pour Autochtones.

Voici cinq articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D : Pas de congé férié le 30 septembre au Québec, dit Legault

Fanny Lévesque – La Presse – 30 septembre 2021

 » (…) Alors que sa sortie a soulevé des critiques, François Legault a réitéré sa position lors d’une brève mêlée de presse quelques heures plus tard, à la suite de son passage devant le congrès de la Fédération québécoise des municipalités.

« Avoir un jour férié additionnel, peu importe le sujet, c’est très coûteux. Et je ne pense pas que ce soit nécessaire d’avoir un coût aussi élevé pour faire cette commémoration-là », a-t-il soutenu. Il a fait valoir que le Québec « a du travail à faire » pour améliorer sa productivité, si l’on regarde le nombre d’heures et de jours travaillés. « Donc je pense qu’il y a bien d’autres façons de souligner et de commémorer ce qui est arrivé du côté des pensionnats autochtones.» (…)  »

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2 D : François Legault rejette l’idée d’un jour férié pour les Autochtones

La Presse canadienne – Publié le 21 juin 2021

« (…) Le premier ministre du Québec, François Legault, n’est pas en faveur de décréter un jour férié pour honorer les nations autochtones.

Il a été interrogé à ce sujet lundi, Journée nationale des peuples autochtones.

On n’est pas en faveur d’ajouter des journées fériées pour quelque raison que ce soit au Québec, a-t-il déclaré (…) Il estime qu’il y a déjà beaucoup de jours fériés dans la province, toute proportion gardée (…)  »

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3 D : Autochtones: une récupération qui donne la nausée

Opinions – Joseph Facal – Le Journal de Montréal – 5 octobre 2021

 » (…) La cause autochtone est devenue, pour beaucoup, la nouvelle façon d’étaler sa bien-pensance et sa bien-montrance, surtout quand ça ne demande aucun sacrifice. (…) La cause autochtone est devenue, pour beaucoup, la nouvelle façon d’étaler sa bien-pensance et sa bien-montrance, surtout quand ça ne demande aucun sacrifice. (…)

Les étudiants, voulant aussi marquer l’histoire, se cherchent une cause pas trop forçante.

On va donc traiter Legault de « ti-mononcle », porter un chandail orange, allumer une bougie, mettre un « Solidarité avec Joyce » sur leur page Facebook, « décoloniser » les bibliothèques et chanter Imagine. (..)  »

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4 D : Québec et la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

C’est encore mieux l’après-midi – Radio-Canada – Ohdio – 29 septembre 2021

La 1re Journée nationale de la vérité et de la réconciliation aura lieu demain. C’est un férié au niveau fédéral et dans certaines provinces, mais d’autres, comme le Québec, ont choisi de ne pas emboiter le pas.

Discussion sur le sujet avec Ian Lafrenière, le ministre responsable des Affaires autochtones du Québec:

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/c-est-encore-mieux-l-apres-midi/segments/entrevue/373096/ferie-journee-verite-reconciliation-entreprises-province-quebec-ian-lafreniere

5 D : Un jour férié en mémoire des victimes des pensionnats nuirait à la «productivité», dit Legault

Alexandre Robillard et François Carabin – 1 octobre 2021 – Le Devoir

 » (…) François Legault avait fermé la porte dans ce dossier depuis un moment. Déjà, en juin, l’élu de la CAQ avait rejeté du revers de la main l’idée de modifier le calendrier québécois des jours fériés. « On n’est pas en faveur d’ajouter des journées fériées pour quelque raison que ce soit au Québec », avait-il alors martelé en point de presse.

« C’est tellement triste ce qu’on a appris dans les pensionnats », a-t-il dit, mais les impacts d’un nouveau congé sur l’économie seraient trop importants. « Un jour férié additionnel, peu importe le sujet, ce serait trop coûteux, a-t-il dit en mêlée de presse. Je ne pense pas que ce soit nécessaire d’avoir un coût aussi élevé pour faire cette commémoration. » (…)  »

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Voici cinq articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1 A : Anglade souhaite faire du 30 septembre un jour férié au Québec

Florence Morin-Martel – Le Devoir – 30 septembre 2022

 » (…) Afin de tendre la main aux peuples autochtones, la cheffe libérale, Dominique Anglade, s’engage à faire du 30 septembre, Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, un jour férié au Québec comme il l’est déjà au fédéral.

« Ça enverrait un message très fort de véritable volonté d’aller vers cette réconciliation dont on a tant besoin politiquement », a dit Mme Anglade, de passage à Montréal vendredi.

Avoir un jour férié au Québec permettrait de « reconnaître l’importance » de ce qui s’est passé dans les pensionnats pour Autochtones et de rendre hommage aux survivants. (…)

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2 A : 30 septembre : pour qu’enfin vive la mémoire autochtone

Marie-Laure Josselin – ICI Radio-Canada – 29 septembre 2021

 » (…) Pour l’ancien grand chef de la nation crie, qui a passé 10 ans au pensionnat de la Tuque, ce jour férié est un début. Les survivants, précise-t-il, cherchent des réponses et veulent savoir quelle sera la prochaine étape.

Mais le fait d’appeler cela la réconciliation est très important. Cela permet aux gens ordinaires de commencer à comprendre ce qu’est un peuple autochtone et, en particulier, l’histoire des pensionnats, [celle des] femmes et filles disparues et assassinées, la commission Viens [la commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec]… (…)  »

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3 A : Un jour férié comme un baume

Éditorial – Laura-Julie Perreault – La Presse – 23 juin 2021

 » (…) Pourquoi ne pas aller plus loin en en faisant un jour férié ? La question est tout à fait légitime et mérite au moins d’être étudiée.
Malheureusement, le premier ministre du Québec, interrogé par des journalistes à ce sujet, a balayé la suggestion d’un revers de main. « On n’est pas en faveur d’ajouter des journées fériées au Québec pour quelque raison que ce soit, a répondu François Legault lundi. On en a, toutes proportions gardées, déjà beaucoup. »

Ah bon ? Le calendrier déborde de jours fériés dans la province ? Ce n’est pourtant pas ce que l’exercice des comparaisons nous permet de constater.

Le Québec a huit jours fériés reconnus officiellement, soit un des plus petits nombres répertoriés en Occident. Déjà, les travailleurs québécois qui ont aussi droit aux jours fériés fédéraux (les employés des banques et des postes, les fonctionnaires fédéraux, notamment) en ont 12.

Ailleurs ? La France a 11 fériés, l’Allemagne en a 9 et nos voisins américains, 12 !

Oui, vous avez bien lu, les États-Unis – loin d’être les champions des vacances – ont 50 % plus de jours fériés que les Québécois.

Le gouvernement américain vient tout juste de rajouter le 19 juin au calendrier des jours chômés et payés, un férié qui existait dans plusieurs États, mais qui devient national. Le Juneteenth, qui vient d’une contraction des mots juin et dix-neuf en anglais, permet dans tout le pays de marquer la fin de l’esclavage. (…) »

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4 A :  Les provinces appelées à décréter un jour férié

Ashley Joannou – La presse canadienne – 30 septembre 2022

 » (…) Murray Sinclair, qui a présidé la Commission de vérité et réconciliation du Canada, a souligné lors d’un évènement à Ottawa que de nombreux gouvernements ont rapidement agi pour reconnaître la mort de la reine. Il souhaiterait donc que les survivants des pensionnats aient droit au même genre de réponse.

« Ce n’est pas un concept radical, pour faire une pause et réfléchir. On le fait assez souvent pour d’autres évènements », a-t-il rappelé, citant notamment le jour du Souvenir, le 11 novembre.

Le chef régional Terry Teegee, de l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique, a estimé que, trois ans après que le gouvernement provincial a adopté la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, le fait de ne pas désigner le 30 septembre comme jour férié est un « grave obstacle » au processus de réconciliation. (…)

5 A : Un café avec… Constant Awashish. La constance du Grand Chef

 » (…) Pour rebâtir les ponts, il faut faire des gestes, même symboliques, estime le Grand Chef. Déclarer un jour férié le 30 septembre, par exemple, afin de souligner comme il se doit la Journée de la vérité et de la réconciliation. « Ça serait une marque de respect envers les Autochtones. »

Mais François Legault a tranché : c’est non. Un nouveau jour férié, a-t-il prétexté, engendrerait une perte de productivité incommensurable pour le Québec…

De la même manière, le premier ministre refuse d’adopter le Principe de Joyce, qui vise à assurer à tous les Autochtones un accès sans discrimination aux services sociaux et de santé.

À la longue, tous ces refus, ça mine la confiance. (…)  »

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