Parlons des ouragans

Par Jessica Carmen Fotsing

Journaliste

Vous avez sans doute entendu parler d’Irma, un des ouragans de la saison cyclonique 2017. En effet, cette catastrophe a eu lieu très récemment, au mois de septembre. Plus de 1000 personnes s’en sont sorties blessées et 124 personnes sont malheureusement décédées suite à ce cyclone. Les petites Antilles, Puerto Rico, la République dominicaine, Haïti, Cuba, les Bahamas, la Floride et la Géorgie, Irma a réussi à les saccager et ils en auront pour 113 milliards de dollars de dégâts. Sur l’échelle Saffir Simpson, nous en parlerons plus en profondeur dans quelques instants, Irma se situe à 5.
Mais saviez-vous que l’un des premiers ouragans enregistrés se nomme Grand Ouragan, qu’il a eu lieu aux petites Antilles, à Porto Rico, à Saint-Domingue et aux Bermudes en 1780 et qu’il y a eu plus de 22 000 morts? Et que l’ouragan le plus meurtrier s’appelle Cyclone de Bhola, avec 300 000 à 500 000 morts en novembre 1970? Ou bien que l’ouragan le plus récent s’appelle Maria et que 73 morts et 100 blessés ont été confirmés?


D’ailleurs, comment fait-on pour nommer les ouragans?

En fait, tout cela remonte à 1950. Avant ça, on nommait les ouragans par l’année où ils avaient eu lieu suivi d’une lettre. Puis, le Bureau météorologique américain a commencé à les nommer avec des prénoms humains. Des prénoms féminins pour être précis. Évidemment, les femmes américaines n’ont pas apprécié que leurs noms soient associés à quelque chose de dévastateur. Donc, vers la fin des années 70, quelques noms masculins ont commencé à être utilisés.
Aujourd’hui, c’est le Centre national des ouragans qui détermine le nom des ouragans. Il a créé six listes de 21 prénoms. Chaque liste correspond à une année et après six ans, on recommence au début et les mêmes noms sont réutilisés. Sur chaque liste, les prénoms sont en ordre alphabétique et il n’y a qu’un seul prénom par lettre. Les lettres Q, U, X, Y et Z ne sont pas utilisées, car il était trop difficile de trouver des prénoms avec ces lettres. De plus, les noms des ouragans, comme Katrina, qui ont fait trop de désastre ou marqué les esprits, sont supprimés des listes et ne peuvent plus être réutilisés.

Finalement, comment mesure-t-on l’intensité des ouragans?

Avec l’échelle de Saffir Simpson, qui ne s’occupe que des ouragans dans l’océan Atlantique et le nord du Pacifique, créée par l’ingénieur Hébert Saffir et le docteur Robert Simpson. Il y a 5 degrés. Le degré 1 illustre des dégâts quasiment nuls, exceptés quelques bris du côté de la végétation ou des panneaux de signalisation. Le degré 2 démontre un ouragan un peu plus puissant, assez pour défaire la structure d’une maison. À partir du degré 3, on parle d’ouragans majeurs. Au degré 4, on peut observer des dégâts considérables, dont certains irréparables. Au degré 5, le plus élevé, on parle d’ouragans destructeurs, comme Irma.


Quoiqu’il en soit, ce n’est pas drôle du tout pour les familles victimes des ouragans et je ne leur souhaite que du bien pour la suite. Comptons-nous chanceux de ne pas en vivre au Québec.

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