Frankenstein, un classique de l’Halloween!

 

L’Halloween est la fête idéale pour se plonger dans des classiques de l’horreur et c’est pourquoi j’ai décidé de lire Frankenstein, de Mary W. Shelley. Ce roman, publié en 1978 aux Nouvelles Éditions Marabout, est connu de tous et a su se créer une renommée dans le monde de l’horreur. Ce roman de 380 pages est un pilier de ce genre et il me semblait tout naturel de découvrir l’histoire originale de cette œuvre, qui a réussi à

me charmer malgré mes appréhensions.

Avant d’enchainer avec un bref résumé de l’œuvre, je vous invite à aller lire ma précédente critique sur le roman Carrie de Stephen King, pour en apprendre plus sur le genre de l’horreur.

Sur ce, bien qu’il s’agit d’une histoire dont tout le monde a déjà entendu parler, je vais quand même prendre la peine de vous la résumer. Donc, il s’agit de l’histoire d’un homme, du nom de Victor Frankenstein, qui raconte, à un capitaine de bateau l’ayant secouru, son récit. Il lui exp

lique la manière dont sa vie a basculé dans l’horreur à la suite de la création d’un terrible monstre qu’il poursuit en vain. Il existe plusieurs versions de l’œuvre et j’étais sceptique à l’idée de lire l’original, mais je dois avouer avoir été agréablement surprise. Il s’agit d’un roman pouvant être difficile à lire en grande partie à cause de son registre de langue soutenue. Maintenant, sans plus attendre, voici ma critique de Frankenstein.

Tout d’abord, une grande qualité de ce récit est la manière dont le suspense est présent tout au long de celui-ci. Bien entendu, ce n’est pas un suspense à n’en plus dormir, mais je dois dire qu’une fois ma lecture entamée, il m’était difficile de poser le livre. J’avais vraiment envie de connaître la suite des événements et la façon dont l’auteure les avait écrits. Ce qui est impressionnant, c’est le fait qu’il s’agit d’une histoire connue de tous et dont je connaissais déjà le dénouement, pourtant, j’étais tout de même curieuse de lire la suite. Il s’agit d’une immense qualité, selon moi, puisque ce suspense présent dans le livre nous démontre la grande maîtrise de l’horreur que possède l’auteure. Il est également toujours très agréable de lire un roman qui vous accroche complètement et vous fait tourner page après page en oubliant toute notion du temps qui passe. Ce point, à lui seul, est suffisant, à mon avis, pour expliquer la raison qui fait de ce roman un classique.

Ensuite, je dois poursuivre avec ce qui est, sans contredit, mon élément préféré de l’œuvre, soit le style d’écriture de l’auteure. En effet, je suis une grande amoureuse du langage soutenu et je dois dire qu’avec Frankenstein, j’ai été servie. L’auteure emploie un vocabulaire très riche et recherché. On retrouve très bien l’ambiance de l’époque à laquelle se déroule l’histoire. Le fait qu’on utilise un registre de langue comme celui-ci apporte un côté poétique à l’œuvre malgré qu’il s’agisse d’un roman d’horreur. L’auteure écrit de sorte à enrichir son récit pour lui donner un aspect intemporel. Je crois que la qualité supérieure d’écriture de l’œuvre fait en sorte qu’elle a traversé les époques.

Un autre élément m’ayant plu en lisant Frankenstein est toute l’émotion qui s’en dégage. Il s’agit d’une histoire plutôt tragique et représentant bien ce qu’on pourrait appeler la désolation et la pitié. Tout au long de l’œuvre, alors que l’on suit les nombreux malheurs de Frankenstein, on éprouve beaucoup d’empathie pour lui. On réussit à se mettre facilement dans sa peau pour ressentir ses émotions. Je trouve encore plus fascinante la manière dont l’auteure arrive même à nous faire ressentir de la pitié pour le « monstre ». Bref, Mary Shelley a su exploiter au maximum ses thèmes pour les faire ressentir complètement au lecteur sous une gamme d’émotions complexes. En effet, les thèmes abordés sont assez communs, que ce soit la mort, l’ambition ou encore la nature humaine, ce qui explique pourquoi ils touchent autant en plus de faire réfléchir.

Finalement, je suis très heureuse d’avoir lu Frankenstein et d’avoir pu ainsi redorer ma perception de l’horreur. Il s’agit d’une lecture d’Halloween parfaite, malgré ses quelques longueurs qui passent totalement inaperçues face aux aspects positifs de l’œuvre. Comme toujours, je rappelle aux cinéphiles qu’il existe de nombreuses versions cinématographiques du roman. Sur ce, je vous souhaite de très bonnes lectures, une joyeuse Halloween et on se retrouve dans la prochaine critique.

 

Par Virginie Lessard

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