Le Pacte pour la Transition : marchons pour l’environnement !

Nous le savons tous : le réchauffement climatique cause de terribles conséquences sur l’environnement. Pas besoin de penser bien loin pour trouver des traces de ces répercussions : on n’a qu’à penser à la tornade qui a dévasté une partie de Gatineau alors qu’il n’était pas du tout courant de voir des catastrophes dans cette région. Maintenant, il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Nous devons tous agir, car ce n’est pas qu’une poignée d’individus qui peut le faire, nous devons tous nous impliquer dans la lutte contre le changement climatique.

 

 

L’ONU a donc créé un événement : le Pacte de la Transition. Cette grande marche, qui s’est déroulée le 10 novembre dernier, a rassemblé un grand nombre de militants et plus de 500 personnalités, comme Gilles Vigneault, Véronique Cloutier, Fred Pellerin et plusieurs autres. Cette marche lutte contre cinq aspects de la pollution : le pétrole, la surconsommation, l’alimentation, l’empreinte écologique et l’engagement citoyen. Cet événement fait la une dans presque tous les journaux, car son envergure et sa signification sont énormes. Dominic Champagne, militant, affirme que « nous sommes tous drogués au pétrole » : on l’utilise pour faire de l’essence, du plastique, du polystyrène… Hélas, le pétrole prend beaucoup de temps à être créé, et nous le dépensons trop vite pour qu’il ait le temps de se reformer, ce qui prend des millions d’années.

 

 

Si vous pensez que vous n’êtes pas responsable de ces changements et que vous n’y contribuez pas, détrompez-vous : si vous êtes en possession d’un véhicule carburant aux dérivés de pétrole, si vous achetez des objets qui sont faits de plastique ou pire, si vous utilisez des produits contenant des microbilles de plastique, comme dans le shampooing, vous contribuez directement à polluer. Nous en sommes tous plus ou moins responsables, et il n’est pas facile de se défaire de tous ces matériaux : ils sont omniprésents dans nos vies. Des scientifiques ont beau avoir développé du bioplastique à base de maïs, il n’est pas encore courant d’en utiliser dans les industries.

 

Dans l’océan Pacifique, un gyre (Grand tourbillon de plastique flottant qui entraîne d’autres déchets avec son courant), aussi gros que la France accumule le plastique. Les animaux marins meurent à cause de la pollution des eaux. Les poissons et mammifères marins qui se nourrissent de plancton ingèrent les fragments et microbilles de plastique, qui sont trop petits pour être filtrés par ces espèces. Les oiseaux marins qui pêchent peuvent attraper un poisson qui a mangé du plastique ou encore en avaler. Les espèces qui se nourrissent de méduses, comme certaines tortues, confondent les sacs avec leurs proies et meurent. Ce n’est que quelques exemples, mais il existe un très grand nombre d’accidents et de possibilités qui peuvent être fatals pour ces animaux.

Un septième continent ?

Saviez-vous que le plastique peut prendre de 100 à 1000 années avant de se dégrader et de disparaître dans la nature ? C’est très long et donc plus difficile à éradiquer que le verre ou le papier. Alors pensez-y : si vous laissez vos emballages dehors, même involontairement, jetez-les ou ramassez-les. Ce petit geste, s’il est posé par tout le monde, peut faire une grande différence dans la lutte.

 

Notre perception de la nature ne rend pas justice à ce qu’elle est vraiment. La réalité n’est pas aussi rose. Sans elle, aucun humain, animal ou végétal ne survivrait bien longtemps. Elle nous fournit notre nourriture, nos nutriments et fait partie de notre science. C’est la nature elle-même et la sélection naturelle qui l’accompagne qui nous ont permis de vivre. Nous lui devons redevance. Et ce qui arrivera touchera bien plus que nous : ça touchera ceux qui ne sont pas encore là pour lutter, ceux qui ne sont pas encore nés, ceux dont l’avenir est entre les mains de tous ceux qui sont là pour choisir : veut-on vraiment priver d’autres de la beauté de la nature ? C’est à nous d’en décider. Une chose est sûre : la nature sera toujours plus clémente que les humains.

Par Amélia Gélineau

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