Les revers du patinage artistique

Passionnée par le patin depuis ses trois ans, Arianne Delorme est une patineuse qui ne cesse de performer dans sa discipline. Confrontée à plusieurs obstacles, elle sait les remonter avec brio et de manière positive. Elle une inspiration qui aspire à persévérer dans son sport.

Le patinage depuis toujours dans sa vie

C’est à l’âge de trois ans que la mère d’Arianne, Josée, l’inscrivit à des cours de patin. Ayant été elle-même patineuse à son heure, elle désira lui transmettre une de ses passions antérieures.

Toutefois, l’inspiration de cette jeune fille a aussi été déclenchée par son grand frère. Avant de commencer le hockey, il a pris des cours de patinage. Du haut de ses trois ans, Arianne, toute admirative envers son frère, désira commencer à s’y mettre aussi et percer dans le patin.

« Lorsque mon frère patinait, je me disais toujours que moi aussi je voulais en faire dans le but d’être comme lui », me mentionne la patineuse.

Sa carrière s’est toujours concentrée sur le patinage solo. Chaque hiver, lorsque la saison de compétition grouille à son maximum, la sportive participe à plusieurs compétitions au Québec. Nombreux sont les prix qu’elle a rajoutés à sa collection tels que sa première position lors de la compétition qui avait lieu à Mascouche cet hiver.

Les côtés difficiles de ce sport

Malgré l’élégance et la beauté que démontre le patinage, Arianne Delorme me confirme qu’il y a des difficultés. La nouveauté amène un défi chaque fois puisqu’elle est confrontée à de nouvelles chorégraphies à maîtriser parfaitement, de nouveau sauts à connaître et l’ajustement de ses patins. Qui aurait pensé à cela? Eh bien, oui, Arianne me confirme qu’ajuster ses patins est un phénomène très courant. De son côté, elle a eu une poussée de croissance entre la 6e année et la première secondaire. Cet événement a eu comme effet un débalancement au niveau des patins de la jeune fille.

En effet, pour remédier à la situation, elle a dû se procurer de nouveaux patins. En moyenne, les patins de compétition peuvent coûter un total de 800$ à 1000$ et même plus. La botte est environ 600$ et la lame varie à partir de 200$. Ce sont des dépenses assez excessives… et c’est sans compter le prix du costume de la saison!

Le patinage, un sport ingrat?

Avec un sourire en coin, Arianne me confie une chose à la fois surprenante et comique.

« Les personnes du monde du patin disent que le patinage est un sport ingrat. Tu peux effectuer de belles pratiques et, une fois arrivées à la compétition, très mal performer. Ou ça peut-être l’inverse, mais rien n’est assuré.»

Toutefois, la patineuse me mentionne qu’il faut rester « focus » sur nos efforts et toujours donner le maximum, des qualités importantes pour la patineuse. Cette vision lui a permis de grandir, d’avoir du bon caractère et de se relever lors des moments plus difficiles auxquels elle a fait face.

« Le patinage solo n’est pas un sport d’équipe, tu es la seule qui peut s’améliorer. Tu décides de l’envergure de tes efforts et tu verras les résultats par la suite», me dit-elle avec le sourire jusqu’aux joues.

 

Par Évelyne Fortin

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