Dans chacun de mes mots, un incontournable

 

Dans chacun de mes mots est un roman écrit par Tamara Ireland Stone qui raconte l’histoire de Sam, sujette à de la névrose obsessionnelle. Entourée d’amies qui ne se soucient pas d’elle et qui ne connaissent pas son trouble mental, elle rencontre un jour Caroline Madsen, une jeune fille qui lui fait découvrir le Coin des Poètes, un groupe de jeunes où chacun peut partager ses créations. C’est lorsque Sam commence à se sentir «normale» qu’elle replonge dans son passé, sa névrose et réalise que finalement, elle devra peut-être à nouveau tout remettre en question.

 

 

Appréciation

Parmi les aspects que j’ai aimés se trouvent les thèmes abordés. D’abord, celui de la névrose obsessionnelle, un trouble mental peu connu. À travers le roman, on découvre les pensées de Sam et les effets de sa névrose sur sa vie, sa perception des choses et ses interactions avec les autres. Par exemple, elle fait souvent de crises d’angoisse et est obsédée par le chiffre 3. De plus, elle décrit souvent ses amours précédentes comme des «fixettes unilatérales». Dans ce thème, on retrouve également du réalisme, et on voit vraiment que l’auteure s’est basée sur de véritables sujets à la névrose obsessionnelle et qu’elle a fait des recherches sur ce trouble mental.

Ensuite, il y a le thème de l’appartenance : la jeune fille est entourée d’amies qui sont négatives avec elle jusqu’au moment où elle entre au Coin des Poètes. Peu à peu, elle se défait des Huit, comme elle les appelle, ces filles qui ne sont pas de réelles amies, et s’intègre au groupe de poètes. Sam aimerait tellement être «normale» !

 

Il se dégage du récit une force incroyable, qui, une fois que Sam découvre, lui permet de se défaire de nombreuses relations négatives et de ressentir, pour une fois, le bien-être qu’elle n’a jamais vécu. Elle comprend petit à petit qu’il n’en tient qu’à elle d’oser se lâcher pour vivre sa vie et ne plus être perçue comme une névrotique, mais une personne «normale».

 

– On peut toujours trouver la force de faire ce que l’on veut, ce dont on a besoin, au fond de nous-mêmes.

 

Un autre aspect du roman que j’ai apprécié est la fin du roman. Sans en dire trop, une révélation à la fois troublante et incroyable parvient aux oreilles de Sam comme une bombe et bouleversera sa vie, à la fois d’un bon et d’un mauvais côté. Malgré tout, une énorme leçon de vie se cache derrière ce roman aux allures douces et peu profondes : on peut toujours trouver la force de faire ce que l’on veut, ce dont on a besoin, au fond de nous-mêmes. Tamara Ireland Stone a écrit beaucoup plus qu’un roman : elle a écrit une histoire de vie.

 

Par Amélia Gélineau

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