L’enfance de Donald Trump

Donald Trump est issu de l’union entre Fred Trump et Mary MacLeod et naît le 20 janvier 1946 à New York City. C’est un homme controversé, misogyne et raciste. Voici d’ailleurs plusieurs commentaires qui le prouvent :

«C’est une truie. Elle parle comme un chauffeur routier 

Commentaire proféré en 2006 visant l’actrice Rosie O’Donnell. 

« Regardez-moi cette tête. Qui voterait pour ça? » 

Commentaire visant son ex-rivale aux primaires républicaines, Carly Fiorina.

Trump et ses parents en 1992

Son père était agent immobilier et entrepreneur. Il a amassé une grosse somme d’argent en construisant des appartements abordables dans le Queenoù il habitait d’ailleurs avec sa famille,  à Staten Island et à Brooklyn. Mais revenons-en à son fils.

Trump est complètement à gauche

Enfant, Trump débordait d’énergie ce qui déplaisait à ses parents. Ils l’ont donc envoyé à l’école militaire, espérant qu’il ait « une bonne correction ». Ils avaient espéré que leur fils canaliserait son énergie pour en faire quelque chose d’utile.  

Toutefois un détail me titille dans le « ils » …  

Fred Trump était probablement le modèle de son fils, car celui-ci est à son image. En effet, le père est tout aussi raciste et sexiste que son enfant. Donc, je ne pense pas que la mère de Donald, Mary MacLeod, avait son mot à dire. Elle devait être effacée, se contraignant aux choix de son mari. 

Mais revenons-en à l’école militaire. Donald Trump a appris pendant ces cinq ans plein de choses, dont l’intimidation. Pendant ces années, il a effectivement brutalisé ses camarades. Suivait-il l’exemple de ses « enseignants » qui l’ont un jour giflé? Plusieurs compagnons de classe ont dénoncé des années plus tard que Trump les plaquait et les forçait à s’impliquer dans des bagarres.  

Cet ancien président narcissique n’a toutefois pas eu une enfance si facile. Lorsqu’il était jeune, sa mère a eu une maladie. Alors qu’il n’était qu’un bambin, sa mère souffrait d’une grave maladie.  Certains pensent, hypothétiquement parlant, que vient de là son irrespectueux comportement envers les femmes. Sa nièce, Mary Trump, a émis cette hypothèse dans un documentaire : 

« Donald, qui se trouvait alors à un point crucial de son développement infantile, a essentiellement été abandonné par sa mère. Il n’est peut-être pas capable de faire pleinement confiance aux femmes. Il peine à établir des liens profonds avec elles, si ça ne lui est pas carrément impossible, car il n’a jamais réussi à le faire avec sa mère. » 

 Un témoignage troublant, qui révèle la nature réelle de la relation mère-fils que partageaient ces êtres complexes. Ce fils est d’ailleurs incapable de raconter comment sa mère lui témoignait son amour. Plusieurs personnalités dont Mary Trump semblent penser que Trump et sa mère avaient une relation froide. Il n’était pas proche de sa mère, il lui en voulait, en quelque sorte. 

 

Marc Fisher, coauteur du livre, Trump revealed, affirme que cette relation considérablement influencé les relations de Trump avec ses conquêtes 

Mais, il n’y avait pas que sa mère qui ait façonné ce personnage. Fred Trump était un homme strict et exigent, bref, le genre de père qui, à cette époque, lisait le journal en fumant un cigare ou pestait contre l’évolution du droit de vote des femmes. L’influence de son père joue un rôle dans la personnalité de Trump. Leur père s’adressait à ses fils en les poussant à se dépasser, à être un tueur. Ces mots terrifiants ne font pas référence à des meurtres, mais à la compétition. Éliminer les autres, être le meilleur, voilà l’éducation malsaine que Trump et ses frères recevaient chaque jour. Mary Trump a d’ailleurs confié lors d’un reportage que son père, Fred Trump Junior avait subi énormément de pression de son père. De plus, Fred Junior, n’ayant pas envie de reprendre l’entreprise de son père, avait été donc humilié toute sa vie par celui-ci.  

 

Maintenant, avançons un peu dans le temps. Donald Trump, à 25 ans, désirait surpasser son père en popularité et argent. Il a donc trouvé un moyen pour qu’on le remarque, pour qu’on se souvienne de lui. C’est donc pour cette raison qu’il a entretenu des relations amicales avec l’avocat Roy Cohn. Cet avocat notoire a eu un impact positif sur la carrière de Trump. Ils ont collaboré en rénovant entièrement l’hôtel Commodore. Il arnaque tout le monde en prétendant être meilleur qu’il ne l’était véritablement. Malheureusement, son stratagème fonctionne et il arrive à ses fins. Sa carrière monte par la suite en flèche. Depuis sa défaite, le 3 novembre dernier, il s’humilie superbement en tentant de récupérer son poste. Et si son désir de réaliser le rêve américain, d’être l’homme le plus riche au monde cachait en réalité une vulnérabilité bien enfouie causée par la pression colossale que son père lui faisait subir? Ses nombreux commentaires désagréables tout autant répugnants et injustes les uns que les autres cacheraient donc quelque chose de plus tendre, voire humain? Certains diront : peut-être, mais ça lui donnerait un peu trop de crédit!  

En 1978 lors de la construction de l’hôtel Commodore.

Après tout, qui pourrait croire qu’un cœur de pierre dissimulerait une âme fragile? Aujourd’hui, il refuse de lâcher prise, d’admettre sa cuisante défaite. D’autant plus cuisante, lorsqu’on se dit que plusieurs présidents ont réussi à obtenir deux mandats. C’est un coup dur pour l’orgueil.  

Pour finir, j’espère que Donald John Trump saura un jour tirer sa révérence (comme les autres présidents avant lui) en toute paix, sagesse, humilité et peut-être même avec une once de culpabilité pour les actions regrettables qu’il a commises.  

 

Par Raphaëlle Lacasse

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