Vous-êtes vous déjà demandé ce qui changeait un mode de pensée défectueux? Comment nous les femmes avons obtenu nos droits, et ceux-ci égaux à ceux des hommes? Comment nous avons changé une société patriarcale? C’est parce que certaines personnes se sont levées et pas uniquement pour aller scander dans les rues en brandissant une pancarte. Parce que c’est honorable de penser que nous, êtres humains, sommes égaux. Mais c’est héroïque de se battre contre ce qui est injuste.

Des millions d’injustices ont été commises, mais peu de personnes ont trouvé le courage de s’y opposer avec férocité. Toutefois avant d’aller plus loin, je vous préviens….

Si…

– Vous détestez les femmes;

– Vous êtes sexiste;

– Vous êtes convaincu que l’homme a plus de droits que la femme;

cet article n’est définitivement PAS fait pour vous!

Sinon, j’espère que vous aimerez cet article.  Bonne lecture!

Étant donné qu’il existe énormément de femmes courageuses, je ne pourrai malheureusement pas toutes les nommer, seulement certaines seront nommées dans cet article.

Olympe de Gouges

Cette pionnière a vu le jour en 1748 à Montauban en France. Malheureusement, elle meurt en 1793, âgée seulement de 45 ans. Sa mort n’était pas naturelle, bien au contraire. On l’a guillotinée à Paris. Pourquoi? Pour la simple raison qu’elle voulait revendiquer l’égalité des droits entre tous et toutes. Pour elle, le genre ou la couleur n’importait pas le moins du monde. Selon elle, une femme était tout aussi capable de remplir les tâches qu’un homme devait remplir. Grâce à ses efforts acharnés, elle réussit à ce que les femmes soient admises dans une cérémonie à caractère national, la fête de la loi du 3 juin 1792 et ensuite à la commémoration de la prise de Bastille. De plus, elle continue à se battre en écrivant des pièces de théâtre comme ‘’Nécessité du divorce’’, une pièce servant à implanter l’idée qu’un couple ait le droit de se séparer. Elle a aussi écrit ‘’Le couvent ou les voeux forcés’’. C’était une auteure dramatique, une journaliste, une philosophe, une écrivaine, une féministe et une femme politique.

Elle a été exécutée, car elle ne protestait pas seulement contre l’égalité des femmes, mais contre l’esclavagisme et pour l’assainissement des hôpitaux et des maternités.

 

Rosa Parks

Cette femme extraordinaire naît le 4 février à Tuskegee en Alabama. C’est un symbole de la lutte contre le racisme. Étant donné qu’elle était afro-américaine, elle a dû subir le racisme aux États-Unis. Elle a montré son courage et sa détermination pour la première fois le 1er décembre 1955 à Montgomery (Alabama) dans un autobus, lorsqu’elle s’était opposée à l’infériorité des Noirs. Elle s’y révolte en ne concédant pas sa place à un passager blanc. Par la suite, grâce au soutien de Martin Luther King (pasteur), ils lancent une campagne de protestation et de boycott de la compagnie de bus Montgomery. Ce mouvement dure 380 jours, donc un peu plus d’un an.

Un an après le 1er décembre 1955, la Cour suprême des États-Unis décide d’abolir les lois ségrégationnistes dans les bus, en affirmant qu’elles étaient anticonstitutionnelles. Bref, les Blancs n’étaient pas privilégiés par rapport aux Noirs, dans les autobus.

 

 

Meaza Ashenafi

Cette femme d’origine éthiopienne est née en 1964. Elle est avocate, spécialiste du droit des femmes (droits revendiqués par les femmes), fondatrice de l’association éthiopienne des femmes juristes et de la banque Enat. Elle a fait ses études en droit à l’université d’Addis-Abeba. C’est la seule fille sur cinquante hommes. Dans la promotion 1986, c’est l’unique femme à sortir de l’université avec un diplôme en droit.

De 1989 à 1992, elle est juge à la Haute Cour où elle s’occupe d’affaires criminelles. Elle cesse de travailler en tant que juge lorsqu’elle envoie un homme en prison pour un an, sans avoir connaissance de sa situation: huit enfants et un petit salaire. Elle décide de rédiger la première constitution de l’Éthiopie, portant sur les droits des femmes et des enfants. Elle crée beaucoup d’autres organisations visant souvent à protéger les droits des femmes ou des enfants.

Elle a refait des études en 2005 à l’université du Connecticut et a été diplômée en relations internationales en droits des femmes.

 

Emily Brontë

Emily Brontë est une célèbre auteure anglaise, ayant révolutionné la littérature. Son unique roman: Les hauts de Hurlevent avait une avance incroyable sur son époque. Il a été nommé par William Somerset Maugham dans son essai Ten novels and theirs authors. Ce romancier considère que le roman de Brontë est parmi les dix meilleurs romans. On dit d’elle que c’est une romancière et poétesse britannique, mais à mon sens, c’est une femme courageuse qui a défié les interdits et les tabous de son époque, et c’est pourquoi je tenais à la mentionner brièvement.

Malheureusement, elle n’a vécu que 30 ans. Elle est morte de la tuberculose le 19 décembre 1848.

 

Thérèse Casgrain

Thérèse Casgrain est une féministe, un réformatrice et une femme politique québécoise. Elle a énormément contribué au droit de vote des femmes et à la possibilité de se présenter comme candidat à des élections en étant une femme. C’est la première femme qui dirige un parti politique.

Lorsqu’elle était plus jeune, elle désirait de tout coeur aller à l’université, mais son père n’était pas chaud à cette idée. Il était d’avis qu’elle gagnerait plus à apprendre à gérer une maison, étant donné qu’elle deviendrait un jour une épouse, et qu’elle devait honorer sa famille.

À partir de 1921, elle dirige le Comité provincial pour le suffrage féminin. En 1922, elle est membre d’une délégation du CPSF. Elle sera plus tard élue présidente de ce groupe. Elle continue de travailler à la sueur de son front pour le droit de vote des femmes.

 

 

Irma Levasseur

C’est la quatrième femme médecin québécoise. De plus, c’est une des fondatrices du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et de l’Hôpital Enfants-Jésus.

Elle étudie la médecine aux États-Unis et obtient son diplôme en 1900. Elle revient au bercail, mais ne peut pratiquer la médecine au Québec. Elle décide donc de s’en aller pratiquer son art qu’est la médecine à New York. Elle retente le coup en revenant au Québec, et tente d’obtenir une licence des médecins et chirurgiens de la province de Québec. Elle finit par acquérir son droit de pratique et c’est ainsi qu’elle devient la quatrième femme à pratiquer la médecine au Québec.

 

 

Ruth Bader Ginsburg

Cette femme faisait partie de la Cour Suprême des États-Unis jusqu’au 18 septembre 2020. Ce jour est celui de sa mort. C’était une femme extraordinaire, avec énormément de courage, d’intelligence et de persévérance. Elle était complètement opposée à Trump et représentait un obstacle face à sa réélection. Elle était une avocate, juriste, universitaire et juge américaine. Tous ses efforts ont été récompensés, car c’était la deuxième femme nommée à la plus haute juridiction fédérale. Elle a reçu une médaille d’or de l’American Academy of Achievement en 1995, un Jefferson Awards for Public Service, catégorie prix du sénateur John Heinz pour services exceptionnels par un élu ou nommé, en 2011, un prix des quatre libertés de Roosevelt dans la catégorie médaille de la liberté, en 2015, une médaille Brandeis, en 2016 et un prix Genesis dans la catégorie accomplissements d’une vie, en 2018.

Bref, c’est une femme qui a énormément donné pour la cause des femmes. Elle a travaillé d’arrache-pied pour réussir à se tailler une place dans un monde autrefois dominé par les hommes. J’espère qu’on se souviendra d’elle dans plusieurs centaines d’années.

 

En conclusion, j’espère qu’on se souviendra de toutes ces femmes qui se sont battues pour les générations futures. Que ce soit pour le racisme, le sexisme, elles n’ont jamais arrêté d’essayer de rendre ce monde plus juste, plus libre et moins porté à rentrer tout le monde dans des cases qui vont finir par brimer la personne que nous sommes, de peur de choquer. Je les remercie infiniment de s’être défendues bec et ongles pour rendre la race humaine moins conservatrice.

Merci à Olympe de Gouges d’être allée si loin dans sa conception de ce que pourrait être la société qu’elle y a laissé la vie.

Merci à Rosa Parks d’avoir refusé de se lever.

Merci à Meaza Ashenafi d’avoir eu une détermination de fer.

Merci à Emily Brontë d’avoir osé.

Merci à Thérèse Casgrain d’avoir défié ceux qui tentaient de l’arrêter.

Merci à Irma Levasseur d’avoir ignoré les barrières de l’époque.

Merci à Ruth Bader Gingsburg d’avoir persévéré.

Enfin, merci à toutes pour leur immense courage.

 

Par Raphaëlle Lacasse

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