Bee-bot

Bee-Bot et communication orale à l’école Bernard-Corbin

Johanne Brosseau, enseignante à l’éducation préscolaire à l’école Bernard-Corbin, a participé à notre groupe de développement en programmation et en robotique cet hiver. Elle a bâti une activité qui allie robotique et communication orale. Voici donc les grandes lignes de son projet qui sera déposé sur notre blogue d’ici la fin de l’année sous l’onglet « Répertoire d’activités en robotique et en programmation » de la section « Programmation et robotique » 

Après la lecture de l’abécédaire d’Alex à Zoé, Johanne a amené les élèves à trouver un mot qui commence par le même son que le premier phonème de leur prénom. Par exemple, Charlie a dessiné un beau chapeau. Les enfants devaient ensuite placer leur dessin à l’endroit de leur choix dans le tapis à pochettes.  

S’en est ensuite suivi une série d’essais avec les cartes de programmation pour planifier le trajet qui allait permettre à l’abeille de se rendre sur le dessin de l’enfant programmeur. Une fois les essais effectués et le trajet formalisé, l’élève devait créer sa phrase de programmation sur la fiche prévue à cet effet. Le tout ayant pour but d’être utilisé dans un deuxième temps. Certains élèves ont eu besoin de plusieurs essais avant de compléter la phrase de programmation. 

De mon côté, je suis arrivée au moment magique où la concrétisation des idées de Johanne et du travail de ses élèves prenait place. Un élève faisait le détective pendant que l’autre jouait le rôle du complice. Chaque enfant avait une tablette avec l’application Talkie-Walkie ouverte. Le complice se dirigeait plus loin pour donner des consignes à l’autre élève à distance. Il utilisait le chemin que son ami avait au préalable planifié sur la fiche et donnait les consignes à l’oral à l’autre élève.  

Une bonne communication était essentielle. Les enfants ont compris qu’ils devaient parler lentement, utiliser le bon vocabulaire et écouter l’autre afin que le détective soit en mesure de bien programmer et de se rendre sur l’image du complice. Une fois le trajet complété par le premier détective, les deux enfants validaient la séquence et ajustaient les déplacements au besoin. Ensuite, ils changeaient de rôle.  

Cette activité, plus que complète, permettait de travailler, en plus de la communication orale, la conscience phonologique, le sens de la lecture, l’orientation spatiale et le dénombrement.  

 

Bravo Johanne! Tu sauras inspirer plusieurs enseignants dans l’intégration pédagogique de la robotique! 

 

*Nous remercions Julie Noël du RÉCIT des langues pour l’inspiration.