Quatre conseils sont de mise pour intégrer le tableau blanc interactif dans sa pédagogie.

Prenez le temps qu’il faut pour faire vos premiers pas. Dites-vous qu’il est impossible de tout savoir avant de commencer. Lorsqu’on utilise le TBI, on doit penser à la fois à la manière dont on va présenter son contenu, à sa gestion de classe et… au stylet qu’on tient entre ses mains. Tout cela ne fait pas très naturel au début!

Planifiez bien. Vous arriverez ainsi à apprivoiser cet outil qui pourrait vous sortir de votre zone de confort. Vous avez choisi votre métier parce que vous aimez le défi que représente le développement des compétences de vos élèves. Vous ne l’avez pas choisi pour concevoir un site Web dernier cri, gérer des bases de données ou régler des problèmes techniques reliés à votre ordinateur. Le TBI est un outil pour enseigner (et apprendre!) parmi tous les autres. Pour vous faire la main, choisissez une activité pédagogique que vous maitrisez et qui a fait ses preuves auprès des élèves. Ajoutez-y un zeste techno. Vous augmenterez ainsi votre assurance et vos chances de succès.

Pratiquez.  Lentement, mais sûrement. Les fonctions de base incluses dans la palette d’outils du logiciel ActivInspire vous permettront d’être fonctionnel relativement rapidement. Fouillez le logiciel sur votre portable pour en connaitre les principaux menus (ou téléchargez-le légalement à la maison). Donnez-vous aussi le défi d’ouvrir votre tableau tous les jours et de faire des essais.

Enfin, faites confiance aux élèves. Ils sont tombés dans la potion technologique quand ils étaient bébés. De leur place, ils ont une vision globale du tableau. N’ayant pas la même perspective que vous sur le contenu projeté, ils se feront un plaisir de vous guider.

Crédits photo: Domaine public, The Noun Project