De quels dictionnaires et ouvrages de référence se doter?

Si l’on veut qu’un élève apprenne à utiliser des dictionnaires ou des ouvrages de référence reliés à la langue française, il est de loin préférable qu’il en ait qui lui appartiennent.

Notons qu’aujourd’hui, il est possible d’acheter la plupart de ces ouvrages sous forme numérique. Pour un élève utilisant un ordinateur, il s’agit d’un incontournable. À cet effet, un outil qui se démarque des autres est Antidote qui combine à la fois un logiciel de correction efficace mais aussi divers éléments de référence (dictionnaire, synonyme, antonymes, etc.).

Lorsqu’il s’agit d’un dictionnaire, on doit comprendre que chaque éditeur propose un ouvrage ayant des caractéristiques qui lui sont propres. A-t-on besoin des noms communs ET des noms propres? Est-il utile de pouvoir consulter des cartes géographiques? Généralement, on suggère l’achat d’un Petit Larousse pour un élève de la fin du primaire ou du début du secondaire et l’achat d’un Petit Robert pour un élève de la fin du secondaire.

Pour ma part, un élève de première secondaire devrait commencer à utiliser Le Petit Robert puisqu’il s’agit d’un dictionnaire couvrant plusieurs aspects de la langue française. Les définitions des mots sont plus complètes et on emploie ceux-ci dans des phrases-exemples qui peuvent l’aider à savoir comment les orthographier dans des cas particuliers. On y retrouve également des synonymes, des antonymes, l’origine et la prononciation des mots, etc.

Par ailleurs, l’achat d’un recueil de conjugaison me semble indispensable, même si on retrouve des tables partielles de conjugaison dans la majorité des dictionnaires. Le Bescherelle représente un bon choix.

Enfin, il existe quatre outils moins connus et qu’on néglige parfois.

Le premier est un dictionnaire des synonymes et des antonymes. Faire preuve d’un vocabulaire varié est important dans une production écrite. Un bon dictionnaire des synonymes permet d’éviter les répétitions et d’enrichir son vocabulaire. Le Petit Druide des synonymes et des antonymes constitue un excellent achat.

Le second outil est moins connu et il s’agit d’un thésaurus. Celui-ci permet de savoir quels mots sont logiquement reliés à un terme de départ. Ainsi, au mot «pêcheur», on peut associer les mots «bateau», «poisson», «filet», etc.

Le troisième outil est un dictionnaire des cooccurrences. Celui-ci permet de savoir quel verbe ou quel adjectif employer avec un nom. Par exemple, on va «revêtir» un habit «rapé». Le dictionnaire des cooccurrences de Jacques Beauchesne est un incontournable en la matière.

Enfin, il existe les dictionnaires visuels. Ceux-ci permettent de trouver le nom d’objets ou de phénomènes de la vie quotidienne grâce à diverses illustrations. Le dictionnaire visuel des éditions Québec Amérique est sûrement le plus connu d’entre eux.

Terminons en indiquant que les trois derniers types d’ouvrages que j’ai mentionnés sont très utiles lorsqu’on recherche des idées au tout début de la rédaction d’un texte ou d’un travail. Pour ma part, je les utilise fréquemment.

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