La loi du Carré Chaboillez

Vous savez probablement que le Canadien Louis Cyr (1863-1912) était considéré comme l’homme le plus fort du monde à la fin du XIXe siècle. Le Samson canadien de l’époque était un véritable phénomène et plusieurs experts le considèrent encore comme l’homme le plus fort de tous les temps. Louis Cyr a cependant pratiqué plusieurs métiers dont ceux de cultivateur, bûcheron et policier à la Ville de Montréal.

Un jour que Louis Cyr patrouillait avec un collègue dans le quartier de Saint-Henri-Pointe-Saint-Charles, quelqu’un vient leur dire : « Le cheval de M. Tremblay est mort…»  En effet, le bon vieux cheval de M. Tremblay, notre laitier du coin, venait de s’écrouler  sous la charge et la chaleur, dans le carré Chaboillez.

Les deux policiers se dirigent vers l’endroit et trouvent le cheval étendu. L’autre policier commence à écrire le constat : «À 11 h 30, le cheval de M. Tremblay est tombé dans le carré…» La plaque de rue n’étant pas visible, il se retourne vers Louis Cyr et lui dit : «Comment écrit-on Chaboillez?» Cyr se gratte le crâne, se penche, ramasse le cheval, traverse jusqu’au coin de l’autre rue et lui répond: «Le cheval est mort dans la rue Notre-Dame.»

 Voilà la «loi du carré Chaboillez»: plutôt que de faire ou de dire une bêtise, on contourne le problème.

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