Il est inutile de penser améliorer la qualité de l’orthographe d’un élève si les mots qu’on lui donne à écrire en préparation ne sont pas reliés à un contexte ou à une tâche signifiante. À quoi bon qu’il sache l’orthographe correcte des noms de différentes fleurs, par exemple, s’il a à écrire un texte portant sur la mécanique automobile? Vaut mieux donc toujours travailler avec une liste de mots directement reliés au sujet à venir.
Aussi, pour se préparer à une production écrite, un élève devrait se créer une liste de mots difficiles qu’il serait susceptible d’utiliser dans son texte. Cette liste peut être conçue à l’aide d’une recherche dans une encyclopédie, un thésaurus, un dictionnaire des cooccurences ou un dictionnaire visuel (voir Dictionnaires et ouvrages de référence – De quels outils se doter? en cliquant ici)
Ces trois derniers ouvrages peuvent s’avérer des achats intelligents et pratiques quand vient le temps de chercher des idées au début de la rédaction d’un texte ou d’un travail. On retrouve aussi des dictionnaires visuels multilingues qui peuvent servir tant en français, en anglais qu’en espagnol.
Il est également possible de consulter en ligne des encyclopédies en ligne, des thésaurus (par exemple, le Motbis *), différents types de dictionnaires (par exemple, Larousse), des dictionnaires des cooccurrences (par exemple, celui des Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada) ou des dictionnaires visuels (par exemple, Le Visuel). Par contre, l’élève ne pourra pas avoir accès à ces références Internet lors d’une production écrite en classe.
* Dans le cas du Motbis, pour avoir de meilleurs résultats, il vaut mieux saisir un mot-clef et cliquer sur «Environnement sémantique direct».
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