L’avatar qui entre dans l’entrepôt contraste immédiatement avec le décor. Alors que le plancher de béton fissuré, les murs de vieille brique sale et le plafond de fer rouillé donne à la pièce un aspect des plus délabrés, l’homme qui vient d’y pénétrer est vêtu d’un impeccable smoking blanc hors de prix.

Au centre de la pièce, un colosse en camisole noire étire ses gigantesques muscles tatoués en se frappant dans les mains pour se réchauffer. Devant lui, un avatar de jeune fille est bâillonné et ligoté sur une chaise. La brute s’adresse à l’homme élégant.

« Je l’ai eue, patron ! Elle est rapide et maline, mais à la fin, c’est moi qui l’ai eue !!! »

« Beau boulot, Vlad ! Beau boulot ! Je dois dire que tu m’étonnes : je ne t’aurais pas cru capable d’un tel exploit ! Il faut dire que notre invitée, ici, a toute une réputation. »

En disant cela, l’avatar en smoking vient se placer directement devant la pauvre prisonnière.

« Mais maintenant que nous sommes enfin seuls, entre nous ici, je pense qu’on va pouvoir s’amuser un peu… »

À ce moment précis, la fille sur la chaise devient… floue ! L’espace d’un instant, tout son corps vacille comme un téléviseur mal branché. Puis son apparence se stabilise… et c’est maintenant le colosse qui est attaché solidement sur la chaise !!!

Le regard horrifié, l’homme en smoking se retourne pour apercevoir l’avatar de la fille debout derrière lui, qui lui fait un clin d’œil.

« Oh, ça ! Pour s’amuser, tu peux être certain que je vais m’amuser, enfoiré !!! »