Réduire les seuils d’immigration?

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

 » (…) Le Parti québécois (PQ) a ouvert le bal lundi en promettant d’abaisser les seuils d’immigration. La formation politique ne souscrit pas à l’argumentaire voulant que la hausse des seuils d’immigration comble la pénurie de main-d’œuvre. Paul St-Pierre Plamondon affirme que « cette prémisse est fausse et non fondée » et estime en ce sens que ses adversaires font fausse route avec leurs engagements.

Le Parti libéral du Québec (PLQ) et Québec solidaire (QS) promettent de rehausser le seuil, tandis que la Coalition avenir Québec (CAQ) veut le maintenir au niveau actuel. Le Parti conservateur du Québec se dit de son côté à l’aise avec un seuil fixé à 50 000.

Pour juguler la crise de la main-d’œuvre, le Conseil du patronat du Québec presse le prochain gouvernement de faire passer le seuil d’accueil annuel à 80 000 immigrants. »

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Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment, au besoin)

Qu’il soit résolu que le gouvernement réduise le seuil d’immigration à 35 000 personnes par année.

Voici sept articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D : Main-d’œuvre au Québec : haussez les seuils d’immigration, répètent les employeurs


Radio-Canada – Publié le 5 mai 2022

 » (…) Selon Karl Blackburn, du Conseil du patronat du Québec, il est évident que la solution au problème de recrutement passe par la hausse des seuils d’immigration. Il évoque un seuil de 80 000; Mme Proulx avance même 90 000. À titre comparatif, le gouvernement Legault prévoit accueillir 70 000 immigrants cette année.

Ce n’est pas un caprice des employeurs, s’exclame M. Blackburn, qui réfute les reproches d’observateurs qui disent que les employeurs veulent simplement de la main-d’œuvre à bas salaire.

Il fait valoir qu’il y aura 1,4 million de départs à la retraite d’ici 2026 et qu’il faut trouver le moyen de les combler. Ça n’a rien à voir avec la pandémie. C’est en lien avec notre courbe démographique, soutient M. Blackburn. (…)

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2 D : Hausser les seuils d’immigration constitue un acte de nationalisme économique

Michel Leblanc – Président et chef de la direction, Chambre de commerce du Montréal métropolitain – 19 août 2019
IDÉES – Le Devoir

« (…)C’est donc un minimum de 60 000 immigrants que nous devrons accueillir chaque année d’ici 2022, pour pourvoir les postes vacants et accompagner une forte croissance économique. Les entreprises peuvent offrir du travail aux nouveaux arrivants immédiatement, nous avons mis en place les bons outils pour les intégrer et les régions sont prêtes à les accueillir.

Nous avons devant nous une possibilité unique.

Le Québec pourrait connaître un âge d’or économique inédit.

Pour y parvenir, nous aurons besoin de davantage de bras et de cerveaux. Devant pareille occasion, hausser significativement les seuils d’immigration constitue un acte de nationalisme économique.

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3 D: Immigration: en prendre soin… sans en prendre moins!

Éditorial – François Cardinal – La Presse – 1er décembre 2018

« (…) Et malgré tout, le gouvernement s’apprête à diminuer le nombre d’arrivants, à aggraver la pénurie de main-d’oeuvre et à réduire la portion démographique du Québec au pays, avec une légèreté déconcertante, en s’appuyant sur cette fameuse notion arbitraire de « capacité d’accueil ».

Et ce, même si on a vu dans le passé que la capacité d’absorption du Québec est toute relative. Pensez aux Vietnamiens, ou plus récemment, aux Syriens. Des exemples qui donnent raison au sociologue François Héran. Le titulaire de la chaire Migrations et sociétés du Collège de France rappelle souvent que « l’idée qu’il y aurait une sorte de seuil, qu’il y aurait des capacités d’accueil et que celles-ci seraient mesurables, n’a aucun fondement scientifique ».

Oui, c’est vrai que le Québec a de la difficulté avec la francisation des nouveaux arrivants. Mais par quelle acrobatie sémantique est-on arrivé à se convaincre qu’ils n’apprennent pas le français parce qu’ils sont trop nombreux ? Et donc, qu’il suffit d’en « prendre moins pour en prendre soin » ? (…)  »

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4 D : Moins d’immigrants ne rime pas avec meilleure intégration

Patricia Cloutier – Le Soleil – 12 mars 2019

« Les pays qui accueillent beaucoup d’immigrants sont ceux qui réussissent le mieux à les intégrer, indique une nouvelle étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).
«Quand il y a un bon bassin d’immigrants dans un pays, c’est plus facile pour eux de se trouver un emploi et d’apprendre la langue» explique Julia Posca, sociologue et chercheure à l’IRIS.

Auteure d’une fiche technique publiée mercredi, Mme Posca déconstruit l’argumentaire du premier ministre caquiste François Legault, qui répète depuis la campagne électorale que des immigrants au Québec, il faut «en prendre moins, mais en prendre soin». (…)  »

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5 D:  Une relance économique sous le signe d’une pénurie de main-d’oeuvre

Louise Boisvert – Radio-Canada – 26 janvier 2021

 » (…) Pour la majorité des entreprises, le recrutement à l’étranger reste la solution à court terme à la pénurie de main-d’œuvre. Un peu plus de 60 % des dirigeants souhaiteraient augmenter le nombre de leurs employés issus de l’immigration cette année. (…)

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6 D : Les bienfaits de l’immigration

GlobalGoodness.ca

 » (…) Sous plusieurs points de vues, l’immigration offre de nombreux avantages. Au Canada, d’un point de vue économique, les migrants ont produit depuis la fin des années quarante, des biens et des services d’une valeur de 10 milliards de dollars et ont ajouté 5 à 6 milliards de dollars au pouvoir d’achat de la nation.

La société québécoise, quant à elle, s’est considérablement enrichie de l’apport des immigrants: travailleurs spécialisés, auteurs, cinéastes, chercheurs, politiciens ou encore humoristes. Tous ont enrichi la vie québécoise. (…)  »

Enfin, l’immigration sensibilise les populations locales aux problèmes de nombreux pays dans le monde et permet donc ainsi de contribuer à un monde meilleur.

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7 D – Les immigrés coûtent-ils plus qu’ils ne rapportent?

Francis Vailles – La Presse – 18 mai 2019

 » (…) Il y a quelques années, l’argumentaire des opposants pouvait tenir la route, quand le marché de l’emploi était anémique au Québec, ce qui frappait encore davantage les immigrés. Mais les choses ont bien changé, et les entreprises du Québec font maintenant face à une réelle pénurie de main-d’œuvre, qui mine notre croissance.

Au début de mai, justement, une étude du Conference Board est venue affirmer que l’immigration est la mesure la plus importante pour maintenir notre niveau de vie et freiner le déclin de la population active causé par le vieillissement de la population.

Et, en début d’année, l’économiste Pierre-Paul Proulx a rappelé que le Canada est le pays qui accueille les immigrants les mieux formés au monde et que cette source d’immigrants est de nature à faire croître l’économie. Plus précisément, 65 % des immigrants canadiens sont titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, comparativement à 49 % au Royaume-Uni et 36 % aux États-Unis. (…) »

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Voici sept articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1 A : Le PQ veut réduire le seuil d’immigration à 35 000

Alexandre Robillard – Québec – Correspondant parlementaire – 5 septembre 2022 – Politique – Le Devoir

« Le Parti québécois propose de réduire le seuil d’immigration à 35 000 personnes par année.

Cette diminution vise à tenir compte de la capacité d’accueil du Québec, a expliqué le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, lors d’une conférence de presse à Lévis.

En faisant passer le seuil de 50 000 à 35 000 personnes par année, le PQ ramènerait ce plafond au niveau des années 1990. Selon le PQ, l’augmentation des seuils a été suivie d’un déclin du français.

M. St-Pierre Plamondon a affirmé que, contrairement aux discours véhiculés par certains de ses adversaires, l’immigration ne règle pas la pénurie de main-d’oeuvre. Selon le chef péquiste, l’immigration a même le potentiel de l’accroître. (…) »

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2 A : Immigration: voici la réalité toute nue

JOSEPH FACAL – Jeudi, 8 septembre 2022 – Le Journal de Montréal

« (…) S’il suit le rythme fédéral pour préserver son poids, ses capacités d’intégration, déjà dépassées, achèveront d’être anéanties.

Et ce sera… l’acadianisation du français.

Le Québec sera un gros Nouveau-Brunswick avec une métropole qui ressemblera à Toronto.

L’étape suivante sera la louisianisation.

En passant, des penseurs subtils s’inquiètent de la montée du racisme et de la xénophobie.

Se pourrait-il que le sentiment d’être submergé y soit pour quelque chose? (…) »

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3 A : « En prendre moins, mais en prendre soin » ?

OPINIONS – Joseph Facal – Le Journal de Montréal – 11 juin 2019

« (…) Le journaliste Francis Vailles, de La Presse, rapportait récemment des données présentées au dernier congrès de l’Association des économistes québécois.

En 2016, chez les 25 à 49 ans, 85 % des natifs du Canada travaillaient, contre seulement 62 % des immigrants.

L’intégration est donc problématique.

Si vous augmentez les volumes, ne rendez-vous pas encore plus ardu le défi de l’intégration ?

La question se pose, non ? (…)

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4 A : Immigration : où sont les avantages ?

Pierre Fortin – L’Actualité – 10 février 2016

« L’immigration représente un coût net pour les finances de l’État
En fait, si on mesure l’impact de l’immigration sur les finances de l’État, il faut conclure que l’immigration représente au total un coût net et non un avantage économique net pour la population d’accueil. (…)

Parmi les avantages économiques présumés de l’immigration pour la population d’accueil, on retrouve l’idée répandue qu’elle serait une solution au problème du vieillissement de la population. Cette idée ne tient pas la route. (…)

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5 A : L’immigration a des conséquences culturelles

Idées – Frédéric Bastien – Le Devoir – 22 août 2019

 » (…) L’immigration a aussi d’importantes conséquences culturelles. Plus les étrangers sont nombreux chez nous, plus il est difficile de les intégrer et, au fil des générations, de les assimiler. À Montréal, des ghettos se forment et plusieurs immigrants peuvent vivre en marge de la société d’accueil. À l’heure actuelle, le Québec reçoit par habitant presque deux fois et demie plus d’immigrants que la France et presque deux fois plus que les États-Unis, alors même que nous constituons 2 % de la population de l’Amérique du Nord et que nous ne sommes même pas un pays souverain. Sommes-nous plus capables que nos cousins français ou que nos voisins du sud d’intégrer et d’assimiler les immigrants à notre nation ? Comme le dit l’adage, poser la question, c’est y répondre.

Être nationaliste, ça veut dire être préoccupé par la survie de notre peuple. L’immigration a des conséquences culturelles importantes, notamment en faisant reculer de façon dramatique le pourcentage de personnes de langue maternelle française au Québec. Celui-ci était de 82 % en 1996 et il tourne aujourd’hui autour de 75 %. En 2100, ce taux pourrait être de 50 %, selon Statistique Canada.

Cette réalité, et non les mythes propagés par la Chambre de commerce de Montréal, devrait être au coeur de notre politique d’immigration. (…) »

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6 A: Réduire l’immigration

Blogues – Tania Longpré – Journal de Montréal – 7 novembre 2013

 » (…) Chaque fois qu’on mentionne la question de réduire les seuils d’immigration au Québec, il y a toujours quelqu’un dans l’espace public pour crier au racisme, à la xénophobie, à l’intolérance ou à la fermeture d’esprit. Pourtant, il n’en est rien. Serait-il préférable pour ces gens d’accueillir de nouveaux citoyens ici sans s’en occuper correctement, sans les intégrer, en les laissant devant de multiples besoins non comblés et incapables de se trouver un travail correspondant au même niveau que ceux qu’ils ont quittés ? Je ne saurais le concevoir. Étant sur le terrain depuis un peu plus de six ans, j’ai été à même de constater que plusieurs de nos immigrants vivent ici dans des conditions déplorables, alors qu’ils ont quitté leur ancienne vie pour l’améliorer.

(…) Montréal regorge d’immigrants qui ne demandent qu’à se faire aider, mais à la place de leur proposer des services et des ressources convenables, le système préfère continuer d’ouvrir la porte à encore plus de gens, sans jamais se demander si on ne pourrait pas faire davantage pour ceux qui sont déjà ici. En immigration, comme dans beaucoup d’autres domaines, on devrait privilégier la qualité des intégrations plutôt que la quantité d’admissions. Faisons des choix intelligents et humains: augmentons les structures d’accueil avant d’augmenter les volumes d’immigration. Est-ce qu’il y a trop d’immigrants au Québec ? D’immigrants, non, certainement pas, mais il y a définitivement beaucoup trop d’immigrants non-intégrés. »

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7 A : Une majorité de Canadiens exprime des craintes face à l’immigration

Sondage CROP – Radio-Canada Info – Gaétan Pouliot et Melanie Julien – Mars 2017

 » (…) Près de 40 % des répondants estiment qu’il y a trop d’immigrants et que cela est une menace pour « la pureté » du pays. Aussi, plus de la moitié des Canadiens expriment des craintes quant à l’avenir de la culture et de l’identité.

(…) Une majorité de Canadiens, tant au Québec que dans le reste du pays, estiment que les immigrants devraient adopter les moeurs et coutumes du pays. Une tendance à la hausse depuis les 25 dernières années.

(…)

Notre sondage démontre que la méfiance envers les immigrants et les groupes minoritaires est davantage accentuée lorsqu’il est question de religions… et encore plus des musulmans.

« L’intolérance s’exprime de façon infiniment plus marquée à l’égard de la différence religieuse que de la différence ethnique », remarque Alain Giguère.

Les répondants au sondage estiment que les musulmans sont l’un des groupes les moins bien intégrés. (…) »

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