Étudier en anglais, au Cégep?

Ce  dossier de presse pouvant être bonifié par l’élève fait partie de la SAÉ: « Des débats québécois autour du vivre-ensemble »
Présentation du dossier

 » (…) Selon des données récentes, de plus en plus de jeunes francophones choisissent de fréquenter des cégeps anglophones. Sur l’île de Montréal, 46 % des jeunes au niveau collégial font ce choix.

Le phénomène est si marqué que le gouvernement Legault songe à restreindre l’accès aux établissements anglophones afin de protéger la langue française. Les jeunes anglophones pourraient automatiquement les intégrer, mais les places seraient limitées pour les autres. (…)  »

Source: https://www.ledevoir.com/societe/education/597870/le-fort-attrait-du-cegep-in-english

Voici la motion…. suggérée! 
(Libre à vous de la formuler différemment, au besoin)

8- Qu’il soit résolu que le gouvernement limite l’accès aux Cégeps anglophones.

Voici cinq articles plutôt en DÉSACCORD avec la motion suggérée:
1 D : Laissons nos jeunes adultes choisir l’institution de leur choix, peu importe la langue

Faites la différence – Geneviève Dufresne-Martin – Le Journal de Montréal – 13 avril 2022

 » (..) À chaque session, il y une grande proportion de mes étudiants qui sont francophones. Ces derniers ont non seulement fait le choix de poursuivre leurs études au cégep, mais de le faire dans une langue seconde (parfois même leur troisième langue). Pourquoi faire cela? Parce que parfaire leur anglais leur tient à cœur. Je leur lève mon chapeau! Il faut être très courageux pour s’inscrire dans un programme et relever le défi d’obtenir de bonnes notes tout en le faisant dans une autre langue. Parce qu’il ne faut pas se le cacher, la cote R n’est jamais bien loin dans leur esprit puisque c’est cette dernière qui déterminera s’ils peuvent accéder au programme universitaire de leur choix. (…)  »

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2 D : Le fort attrait du cégep «in English»

Éducation – Isabelle Porter – Le Devoir – 30 mars 2021

 » À ceux qui pourraient voir dans cet engouement pour l’anglais une menace au français et à la culture québécoise, les trois amies jugent qu’ils s’en font pour rien et que leurs enfants « vont parler français ».

Dans leur regard, la langue est un véhicule plus qu’une identité. « On voit plus la langue comme un outil que comme une façon de se représenter », fait valoir Camille. « Des langues, on peut en apprendre des tonnes, pas besoin de se concentrer sur une. » (…)  »

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3 D : Enjeux de campagne : les Anglos sont des Québécois comme les autres

 » (…) La communauté anglophone a beaucoup critiqué la loi 96, qui vise à moderniser la Charte de la langue française. Que lui reprochez-vous?

Pour moi, c’est la limite à la fréquentation du cégep en anglais pour les francophones. Je crois qu’au bout du compte, cela va rendre ces établissements beaucoup trop homogènes. Ma fille Gabrielle, qui est ici, peut en témoigner.

Bonjour, Gabrielle. Tu étudies au cégep?

Oui. À John-Abbott, en administration. Je suis aussi membre de l’équipe féminine de hockey sur glace. C’est une raison importante de ma présence dans ce collège.

Est-ce que tu suis un peu la campagne électorale québécoise?

C’est une drôle de coïncidence que vous me posiez cette question, car on en a discuté cet après-midi même dans le vestiaire des joueuses après notre entraînement. Moi, je ne peux pas encore voter. Mais plusieurs de mes coéquipières plus âgées le peuvent. Et on sent vraiment qu’il y a une division entre francophones et anglophones sur cette question. Les premières pensent qu’il n’y a pas d’enjeux dans le cadre de ces élections. Mais pas les secondes, qui tiennent à aller voter.

Pour quelles raisons?

La loi 96 et les cégeps. Plusieurs de mes camarades viennent de milieux francophones. Elles sont allées au secondaire en français. Avec la limite de fréquentation, qui sera vraisemblablement imposée aux francophones, cela deviendra impossible pour elles dans le futur de venir étudier ici et de jouer au hockey avec nous. Il y a aussi les cours en français ou de français. Cela va compter pour établir la cote R. Les Anglos qui ne sont pas bons en français pourraient voir compromise leur admission dans certains programmes. (…)

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4 D : En anglais pour le cégep, mais pas pour la vie

 » (…) « Il n’y a pas de recherches qui ont montré que la fréquentation d’un cégep anglophone mène à l’anglicisation », souligne Marie-Odile Magnan, professeure à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal.

Un seul cas sur les 37 étudiés a vraiment rejeté son identité de Québécois francophone. Pour les autres, l’expérience leur a permis de naviguer entre les deux langues au gré des occasions d’études et d’emploi par la suite.

À la rencontre de l’autre, ça permet de confirmer son identité. L’étudiant peut se dire : je suis francophone québécois, mais maintenant, je maîtrise une autre langue.

Les anciens cégépiens interviewés par La Presse ne constituent pas un échantillon représentatif, mais ont tous vécu ce désir de revenir vers l’enseignement dans leur langue maternelle pour la suite de leur parcours scolaire.

« Je voulais aller à l’université après le cégep, et c’était évident pour moi que je voulais retourner en français, souligne Élisabeth Simard, qui a ensuite étudié à l’Université de Sherbrooke. (…) « 

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5 D : Pourquoi choisir d’étudier en anglais?

Radio-Canada – le 27 août 2016
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

 » (…) Selon le directeur, Edward Berryman, les francophones veulent perfectionner leur anglais afin de satisfaire les exigences grandissantes des employeurs qui souhaitent engager des employés bilingues.

« Les étudiants [francophones] veulent simplement être branchés et veulent être des citoyens du monde », souligne Katherine Haralambous, porte-parole pour le Collège Marianopolis.

Marguerite Corriveau, porte-parole pour le Cégep Vanier, explique que les étudiants en sciences souhaitent faire des études collégiales en anglais afin de mieux comprendre les rapports et les études scientifiques, qui sont en majorité rédigés en anglais. « Ils veulent comprendre ce qu’ils lisent, même s’ils choisissent de poursuivre leurs études en français et de travailler en français », précise Mme Corriveau.

De plus, en étudiant en anglais au cégep, les étudiants ont ensuite un plus grand choix lorsqu’ils veulent poursuivre aux études supérieures, selon Mme Corriveau. (…)  »

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Voici cinq articles plutôt en ACCORD avec la motion suggérée:
1 A : Étudier en anglais conduit à travailler en anglais

Frédéric Lacroix – L’Aut’Journal –  14 avril 2022

 » (…) Les résultats ne surprendront que ceux qui ne voulaient pas voir. Car on y apprend, ô surprise ! qu’au « Québec, les diplômés postsecondaire qui ont fréquenté un établissement de langue anglaise sont plus susceptibles d’utiliser l’anglais au travail après leurs études. Cette tendance est particulièrement marquée chez les diplômés de langue maternelle tierce, c’est-à-dire d’une langue autre que le français ou l’anglais. » Les points majeurs de cette étude sont les suivants:

1) Les études en anglais au postsecondaire (cégep et/ou université) conduisent souvent à travailler principalement en anglais.

En 2016, près de la moitié (48 %) des diplômés d’un établissement de langue anglaise utilisaient l’anglais de façon prédominante au travail, par rapport à 4 % de ceux dont le dernier diplôme provenait d’un établissement de langue française. Une personne scolarisée en anglais au postsecondaire a donc douze fois plus de chance de travailler en anglais que si elle est scolarisée en français. (…)  »

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2 A : Des militants péquistes souhaitent restreindre l’accès au cégep en anglais

Marie-Michèle Sioui – Le Devoir – 1er  septembre 2017

 » (…) Les délégués du Parti québécois (PQ) débattront la semaine prochaine de la possibilité d’interdire le cégep en anglais aux personnes qui n’ont fréquenté qu’un seul établissement francophone au cours de leur parcours scolaire.

En congrès à Montréal, ils devront étudier une proposition de militants estriens, qui suggèrent d’obliger la fréquentation d’un établissement d’enseignement francophone lors des « deux premiers diplômes préuniversitaires réalisés au Québec ».

En clair, une personne qui n’aurait étudié en français qu’au courant de ses études secondaires, par exemple, ne pourrait fréquenter un cégep anglophone. Le même principe — « des deux blocs », comme l’appellent certains militants — s’appliquerait à un jeune qui aurait seulement fait ses études primaires en français.

L’idée est d’assurer la pleine intégration, en français, des nouveaux arrivants. « Le choix des cégeps anglophones par une trop grande proportion d’élèves allophones représente un obstacle à leur pleine intégration à la société québécoise et à la préservation de la langue française comme langue commune », lit-on dans l’introduction de la proposition. (…)  »

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3 A : Il faut restreindre l’accès aux cégeps anglophones

Sébastien Ménard – Le Journal de Montréal – 15 juillet 2010

 » (..) «Le collège anglophone doit être réservé à notre minorité anglophone traditionnelle de 8%, martèle-t-il. Les enfants issus de l’immigration ou nos enfants et petits-enfants doivent faire comme les Français, les Américains, les Mexicains et aller au collège de la langue nationale. Autrement, on se sacrifie à l’anglomanie», lance-t-il.

L’ex-premier ministre ne minimise toutefois pas la nécessité de maîtriser plusieurs langues dans la vie.

«Moi, j’en parle trois, dit-il, et mes enfants en parlent au moins deux. Et ça, ça s’est fait sans fréquentation d’autres écoles que les écoles québécoises. Il faut se mettre ça dans la tête.»

Bernard Landry insiste sur l’importance d’obliger les «enfants issus de l’immigration» à fréquenter les cégeps francophones afin de faciliter leur intégration au sein de la société québécoise.

Dans le cas contraire, estime-t-il, le Québec se place dans une situation «invraisemblable».

«Quand on change de pays, on s’adapte à la langue nationale de ce pays, sauf dans des cas exceptionnels de minorités, comme les anglophones», dit-il. (…)  »

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4 A : Vers un contingentement des places dans les cégeps anglophones du Québec?

Hugo Lavallée – Alex Boissonneault – ICI Radio-Canada –  le 19 février 2021

 » (…) Inquiet de voir le nombre d’étudiants sans cesse augmenter dans les cégeps anglophones, le gouvernement Legault songe sérieusement à limiter le nombre de places disponibles dans ces établissements. La mesure pourrait être annoncée dans les prochaines semaines, avec une série d’autres actions visant à protéger et à promouvoir la langue française.

Depuis déjà quelque temps, l’idée fait son chemin dans les officines, selon les informations obtenues par Radio-Canada. L’objectif, c’est de mieux baliser les volumes d’étudiants dans les cégeps anglophones. On ne doit plus ajouter d’étudiants, confie une source mêlée aux tractations. La mise en place d’une telle mesure permettrait de restreindre l’accès au réseau anglophone, sans pour autant imposer la loi 101 au cégep, une idée qu’a déjà formellement exclue François Legault. (…)  »

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5 A : Choisir d’étudier en anglais au cégep semble favoriser le transfert de comportements linguistiques du français vers l’anglais

La langue du travail.org – Patrick Sabourin – 7 septembre

 » ( …) « La fréquentation d’un cégep anglais nous apparaît anglicisante, affirme Patrick Sabourin, président de l’IRFA et auteur de l’étude. Choisir d’étudier en anglais au cégep semble favoriser le transfert de comportements linguistiques du français vers l’anglais, et ce, dans les différentes sphères de la vie des étudiants, peu importe leur langue maternelle. »

Effectuée auprès de plus de 3200 étudiants provenant de sept cégeps de l’île de Montréal, dont 1494 étudiants fréquentant un établissement collégial de langue anglaise, l’analyse brosse un portrait révélateur de leurs comportements linguistiques dans divers contextes sociaux.

Selon l’auteur, « on constate un désintéressement marqué pour la langue française et par le fait même, l’absence d’un sentiment d’appartenance à la communauté francophone par les étudiants, précisément anglophones et allophones, fréquentant un cégep anglophone. (…)  »

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