Injustice ou misogynie ? Peut-être oubli ?

Comme vous le savez, dans le corps d’une femme, il y a un phénomène appelé menstruation, plus communément appelé règles. Bien sûr, cet évènement n’est pas toujours prévu auprès des filles. Pour la plupart, cela commence au secondaire ou à la fin du primaire. Malheureusement, les établissements ne fournissent pas de protections gratuites dans les toilettes. Cet article vous informera plus sur ce sujet tabou.

 

Protections hygiéniques ?

Puisque le mélange de sang, de sécrétions vaginales et de cellules de la paroi utérine tache et s’écoule en grande quantité, nous avons inventé des protections telles que des tampons ou des serviettes hygiéniques. Cette solution absorbe le flux menstruel, prévient les risques d’infections et les irritations par la même occasion. Auparavant, les protections périodiques étaient des morceaux de tissus attachés avec des épingles, cela prouve donc que notre société a évolué grâce au Dr Cleveland Haas pour la création des tampons et à Kimberly Clark qui a créé les serviettes de coton qui ont inspiré celles nous connaissons aujourd’hui.

 

Pourquoi en fournir gratuitement ?

Pourquoi faudrait-il fournir des protections hygiéniques dans les établissements publics ? Eh bien, la raison est simple, les règles ne sont pas un phénomène voulu auprès des femmes. En effet, il n’y a aucune raison de vouloir perdre du sang et de souffrir le martyre durant 5 à 7 jours sans arrêt. Pour faciliter la vie des femmes, nous devrions rendre les tampons, coupes menstruelles ou serviettes, accessibles gratuitement. Une femme doit acheter en moyenne un paquet de protections périodiques une fois par mois. Pour les tampons, une femme utilise 53,88$ à 107,88$ par année, pour les serviettes, il s’agit de 53,88$ à 83,88$ par année et finalement, pour les coupes, ce serait plutôt 34,99$ pour plusieurs années. Donc, pour des tampons pour une vie, cela coûterait environ 3355,20$. Cela est donc une grande partie d’un salaire.

En Colombie-Britannique, les protections hygiéniques sont devenues gratuites dans les écoles. Ceci fait donc de cette province la première du pays à faire ce mouvement.

Une seule question reste à poser, pourquoi le gouvernement québécois ne fait pas de même ? Malgré de nombreuses pétitions et plaintes, les hommes au pouvoir de la province et du pays n’ont pas changé la situation qui bouleverse la communauté féminine canadienne.

S’agirait-il de misogynie, de manque d’argent ou encore d’oubli majeur ? Nul ne le sait, excepté notre gouvernement ayant uniquement des hommes âgés à ses rangs.

La vraie question serait pourquoi les préservatifs sont donnés au secondaire, alors que cela est un choix tandis que les règles non ?

Par Maëlie Labelle,

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