Maya Rioux

Les favoris du mois

Umbrella Academy

Cette série Netflix raconte l’histoire des sept enfants adoptifs aux pouvoirs surnaturels de Sir Reginald Hargreeves composant la Umbrella Academy. À présent à l’âge adulte, les six frères et sœurs restants se réunissent pour élucider la mort de leur père adoptif lorsque leur frère Cinq, de retour d’un voyage dans le temps, vient leur apprendre une nouvelle troublante : l’apocalypse aura lieu dans huit jours. Ainsi, Luther, Diego, Allison, Klaus, Cinq, Ben et Vanya tenteront de stopper la fin du monde tout en découvrant des secrets de famille insoupçonnés… Saison 2 à paraître en 2020.

Amélia Gélineau


Un roman bouleversant de Patrick Isabelle

Mon coup de cœur de ce mois-ci est sans aucun doute le roman de Patrick Isabelle intitulé Camille. Camille est un récit bouleversant et qui risque d’en toucher plus d’un. Au fil du livre, on découvre, à travers les écrits de Camille, âgée de 15 ans, son histoire et son passé pour le moins tumultueux. Avec un père violent et alcoolique et une mère assez insécure émerge un petit rayon de soleil, Camille. 

Florence Arbour


Le compte instagram #lesjeunesartistes

Le compte Instagram lesjeunesartistes est un compte artistique mettant de l’avant le talent des écoles secondaires de notre commission scolaire. C’est une bien meilleure façon pour les artistes d’être vus puisque ce compte est accessible à tous. Allez y jeter un coup d’œil !

Maya Rioux


Un monde à vie

Mon favori du mois consiste en une boutique plancher de produits naturels qui se nomme « Un monde à vie ». C’est un magasin sur Montée Masson à Mascouche qui offre des alternatives pour la vie courante en faveur de notre planète. Ils produisent des produits autant ménagers qu’alimentaires en passant par les vitamines et l’aromathérapie. Et j’en passe! Il faut commencer de plus en plus à faire de petites actions afin de perdurer la vie de notre planète bleue et selon moi, c’est bien de commencer en changeant de petites habitudes de vie.

Emily Jolicoeur


OMERTÀ: un resto à essayer !

Connaissez-vous le restaurant OMERTÀ? Situé à Mascouche, tout près de Liquidation Plomberie Mascouche, ce resto avec bar offre des mets italiens si délicieux: pizza, pâtes, filet mignon tendre, etc. Bien qu’il soit légèrement dispendieux ($$$), vous ne serez pas déçus! L’ambiance est idéale pour des personnes qui aiment la tranquillité un soir en fin de semaine. De plus, profitez d’un artiste invité tous les vendredis en soirée et les mercredis, c’est 2 pour 1 avec les pâtes & pizzas.

Nicolas Lecavalier

 

Est-ce fini pour la piscine d’Armand-Corbeil?

La piscine de notre école demande beaucoup d’argent et d’entretien. Elle commence à se faire vieille! Oui, 40 ans déjà! Bien entendu, plusieurs problèmes techniques viennent avec son âge mûr, c’est pourquoi la question se pose… Réussirons-nous à conserver la piscine ou sera-t-il plus simple et moins dispendieux de la transformer en gymnase? C’est une question qui brûle les lèvres et qui sera analysée dans cet article grâce à une entrevue avec Isabelle Gauthier, directrice générale et Stéphane Parenteau, contremaître.

Une année décisive

Pour commencer, cette question est suscitée particulièrement cette année, car les coûts d’entretien et de réparations ont été nettement plus élevés par rapport aux autres années. En effet, cette année, le remplacement des pièces plus le salaire du sauveteur a coûté 24 000 dollars comparé à 10 000 à 12 000 dollars les années précédentes.

De plus, toutes ces dépenses sont comprises dans le budget de l’école et celui de la Commission scolaire. La ville de Mascouche nous aide également financièrement (une partie des revenus de location sert à l’achat de produits pour la qualité de l’eau et le reste sert à l’entretien du système mécanique), mais puisqu’elle ouvrira bientôt sa piscine municipale, elle devra achever le contrat établi avec notre école le 30 juin.

“Est-ce que nous sommes capables d’aller chercher d’autres partenaires pour pouvoir continuer à financer?”, telle est l’interrogation de Mme Gauthier.

Un entretien minutieux

Au niveau de l’entretien, les concierges de l’école et la ville de Mascouche se séparent la tâche.

“L’entretien fait par les concierges de l’école se déroule en deux temps, soit après la présence du parascolaire et après les cours de la ville de Mascouche. La ville a la responsabilité de l’entretien pendant la fin de semaine, mais lors de problématiques majeures, elle communique avec moi afin qu’une intervention soit réalisée pour rétablir la qualité de l’eau”, explique M. Parenteau.

Des bienfaits convaincants

Pourquoi se casser la tête à essayer de garder cette piscine alors que l’on peut simplement la boucher et la transformer en gymnase ? Eh bien, c’est simple. Lors d’une réunion, l’équipe école composée d’enseignants et de la direction a discuté et a décidé de conserver la piscine. Ce qui veut dire que l’école fera les démarches nécessaires pour, si c’est possible, garder la piscine au sein de notre école.

Il faut prendre également en compte que ce bassin a plusieurs bienfaits.

“ Il y a plusieurs élèves qui n’ont pas accès à des cours de natation, et grâce à la piscine, ils peuvent profiter des cours de natation. (…) Ils peuvent par la suite être sécuritaire sur un plan d’eau parce qu’ils savent nager”, énonce Mme Gauthier.

De plus, nous sommes la seule école de la Commission scolaire à avoir une piscine, ce qui permet aux élèves de vivre une expérience unique.

C’est d’ailleurs ce que pense une élève de secondaire 4, Alexandra Crites, selon elle c’est une expérience enrichissante pour les jeunes peu importe leur passion pour l’eau.

Piscine ou pas piscine ?

Prochainement, la Commission scolaire viendra faire l’évaluation des coûts pour préserver la piscine. Une compagnie indépendante fera l’inventaire des éléments à réparer et nous verrons si la Commission scolaire a les sommes pour sauvegarder le plan d’eau. Mais ne vous inquiétez pas, la piscine reste dans notre école l’année prochaine, c’est certain.

Par contre, le temps qu’elle restera dans notre établissement est à évaluer.

On se demande tous, ET S’IL n’y a plus de piscine… qu’est-ce qu’on fait ?

Premièrement, l’école essaiera de trouver une piscine que l’on pourrait emprunter pour les pratiques des membres de l’équipe de natation d’Armand-Corbeil. Mais pour tous les autres élèves, plus de natation à l’école Armand-Corbeil. PARTY ! Ou pas…

Finalement, piscine ou pas piscine notre école restera toujours aussi lumineuse, pleine de vie et remplie d’élèves formidables.

Imaginez : le vestiaire des filles va ENFIN être rénové cet été ! YOUPI ! Pour celui des garçons, il va falloir attendre l’été 2020… C’est ça la galanterie!

 

Maya Rioux, nageuse expérimentée, euh non, pas vraiment…

ZOOM sur le compost, un projet pilote

Au cours des derniers mois, le compost a beaucoup fait parler de lui comme étant une alternative pour donner une deuxième vie à nos déchets alimentaires. Au départ, c’était une initiative personnelle et c’est devenu un souhait de société.

Est-ce une mode ou une habitude qui pourra améliorer le monde de demain? Seul l’avenir nous le dira.

Dernièrement, j’ai pu rencontrer la directrice générale de notre école, madame Isabelle Gauthier, pour qu’elle me parle du compost qui va bientôt arriver au sein de notre établissement. Ce fut une entrevue intéressante sur les bienfaits et les inconvénients de cette nouveauté.

Au début de février arriveront les bacs bruns dans les cafétérias Nord et Sud. Un entretien quotidien et une collecte régulière, faite par nos concierges, permettront de gérer les insectes indésirables. C’est pourquoi il n’y aura pas de compost dans les classes.

Si l’intégration du compost dans les deux grandes cafétérias se déroule bien, ce dernier sera également possible dans les autres cafétérias (la salle Raymond-Gagnon, la cafétéria d’art dramatique et celle dans le bloc sportif). Puisque les bacs de compost ne seront pas sélectifs, tout ce que contient votre assiette peut y entrer!

“Les écoles secondaires sont des grands milieux de vie, il faut adapter certaines routines, certaines façons de faire ”, explique Mme Gauthier. En effet, les bacs de compost sont déjà installés dans la plupart des écoles primaires (Mme Gauthier a d’ailleurs implanté les bacs bruns à l’école le Rucher), mais pas beaucoup d’écoles secondaires en possèdent.

C’est la ville qui fournit les bacs et les collectes (comme dans les maisons). Par contre, à l’interne, ce sont les employés, les enseignants et les élèves qui vont gérer les contenants. Le conseil des élèves et le club environnemental vont pouvoir aider à promouvoir le compost dans l’école. De plus, quelques kiosques d’information seront faits afin de s’assurer que cette saine habitude s’installe graduellement et définitivement dans notre quotidien.

Comme n’importe quelle initiative environnementale, il faut que tous mettent la main à la pâte pour que ce projet de donner aux déchets alimentaires une deuxième utilité soit un succès. Il sera de notre devoir d’utiliser intelligemment les bacs bruns pour contribuer au mieux-être de notre école, de notre société, de notre planète.

 

Maya Rioux, qui cherche à améliorer le monde de demain.

Les favoris et découvertes du mois de janvier 2019

La série Promise

Promise est une série passionnante pleine de rebondissements écrite par Allyson Condie. Ces livres parus entre 2011 et 2013 nous emportent dans un futur ou la Société décide de la vie de ces citoyens. Les Officiels remplacent les policiers et les Aberrations et les Anomalies sont condamnés à mourir dans les provinces lointaines. Un mélange d’action et de drame, vous ne pourrez vous arrêter de le lire.

 

Mathilde Villemagne 

L’année où j’ai failli rater mon adolescence

Mon favori du mois est le livre qui croît en popularité depuis le 22 mars 2018, bien sûr: Fanny Cloutier et l’année où j’ai failli rater mon adolescence. Ce roman aux illustrations extraordinaires (Croyez-moi! Elles sont tellement belles!) parle du déménagement de l’adolescente Fanny Cloutier vers une ville perdue. Les personnages sont attachants et il ne suffit que de quelques pages lues pour reconnaître des scènes qui sont déjà arrivées dans votre vie. Ce récit est réconfortant et nous rassure que certaines péripéties peuvent être vécues par n’importe qui!

 


Restauration

Xavier Lorrain 

https://3amigosrestaurants.com/restaurant/

Le tout nouveau restaurant mexicain 3 amigos de Terrebonne. J’ai vraiment aimé le décor de style tex-mex, la nourriture et l’ambiance. Cette chaine de restauration de Montréal existe depuis une vingtaine d’année et a ouvert sa franchise de Terrebonne à l’automne 2018. Ce restaurant a un service très rapide en raison de la simplicité de la cuisine du Mexique, ce qui permet de manger assez vite pour un restaurent à la carte. Ce restaurant est situé au 1007 Boulevard des seigneurs à Terrebonne.

Amélia Gélineau

Le café Chat L’Heureux, à Montréal

Le café Chat L’Heureux, (172 rue Duluth E, Montréal) combine bonne nourriture, ambiance chaleureuse et chats. Des félins rescapés vivent dans ce restaurant aménagé pour assurer une cohabitation humaine-féline. De plus, les plats offerts sont sans gluten avec option végétarienne. On peut discuter avec les propriétaires et caresser les nombreux chats et chatons (ces derniers sont à vendre) tout en dégustant un chocolat chaud ou un plat à partager. En résumé : une ambiance agréable, de la nourriture gastronomique et de la compagnie de qualité.

 


Achat

Émily Jolicoeur

Meuf Paris

Mon favori du mois est, pour ma part, une marque de vêtements. Mais ce n’est pas qu’une simple marchandise banale! Cette étanche boutique de lingerie est parisienne et elle vise à promouvoir une belle image des femmes et à leur donner confiance en elles. Le concept est que sur les articles, il y a une citation inspirante visant à améliorer la vision féministe tout en la portant fièrement. Je l’ai découvert sur Instagram sous le nom de @Meufparis (le nom de leur boutique et marque).

 


 

Télé

Emie Taillefer

Série Netflix Lost in Space (Perdus dans l’espace)

Lost is Space est une série américaine avec beaucoup de suspense et d’action. Présentement, il n’y a qu’une saison, mais ils sont en tournage pour en sortir une autre éventuellement. En résumé, une famille, les Robinson, s’écrase sur une planète inconnue à bord de leur vaisseau et font face à de grands dangers. Au plus vite, ils essayent de quitter cette planète, mais plusieurs empêchements surviennent et mettent leurs vies en danger…


Podcast/Instagram

Marianne Boudreau

Peta2 compte Instagram pour la protection des animaux

Peta2 est un compte Instagram dénonçant la cruauté animale.  Vidéos, photos qui dénoncent les abus sur les animaux.  Que ce soit des produis testés sur des animaux ou des magasins de vêtements qui abusent des animaux, ce compte Instagram en parle et dénonce.

Marc Michaud

Le podcast 25%

Alors qu’ils forment 25% de la population mondiale, les jeunes sont presqu’absents des discussions de la sphère publique. C’est à partir de ce constat qu’ils ont ressenti le besoin de créer un espace qui leur laisse cette place. Le projet émane d’un ancien élève d’Armand-Corbeil, William Des Marais. Son objectif est bien d’inclure les jeunes dans les débats de société et faire valoir leur voix auprès des dirigeants. https://www.25pourcent.ca/blog

 

Et vous, quels sont vos favoris du mois ?

 

Des voeux réalistes

Avec la nouvelle année qui commence s’amorce une réflexion sur notre vie, ce qui nous amène à prendre des résolutions. Des plus petites aux plus grandes, elles sont toutes importantes pour faire de cette année lune des meilleures

 

 Les objectifs que l’on se fixe à chaque an coulent souvent au fond de notre cerveau, écrasés par les obligations. Que ce soit pour faire plus d’activité physique ou pour consacrer plus de temps à notre famille, il nous faut du temps. Et lui, on court toujours après… MAIS si vous faites de votre résolution une priorité, vous pourriez faire partie de 6% des Canadiens qui atteignent leurs buts.

Les résolutions personnelles

 Les résolutions personnelles ont souvent pour but d’améliorer notre qualité de vie et celle de nos proches. Les plus populaires sont de faire plus de sport, de mieux manger, d’avoir de meilleures notes, etc.  Mais, pour moi, une année bien réussie, c’est d’entretenir et de renforcer les liens avec la famille et l’entourage.

C’est de donner au prochain en se disant que nous sommes chanceux de vivre dans un pays qui n’est pas en guerre et où les droits de l’homme sont respectés. C’est aussi de se dire que ce n’est pas tout le monde, justement, qui a la même chance que nous. C’est pourquoi faire preuve de bonté autour de soi peut être une bonne résolution pour 2019.

Les résolutions de groupe

Que ce soit en famille, dans ton groupe d’amis ou à plus grande échelle, les résolutions collectives sont toujours gagnantes. Si, en famille, vous décidez de diminuer votre empreinte écologique, soit en évitant les produits suremballés, vous pourriez, par exemple, acheter des litres de jus au lieu des paquets de petits jus pour les lunchs. D’ailleurs, le prix sera équivalent ou moindre! Acheter local est également une bonne manière de réduire la pollution et cela contribue aussi à l’économie d’ici.

Sur la photo, dans l’ordre habituel : Jean-François Trottier, directeur de l’école de la Sablière, Marie-Ève Lamontagne, enseignante à l’école de la Sablière, Thomas Duzyk, président de la Commission scolaire des Affluents, Marc-André Plante, maire de Terrebonne, Paule Fortier, présidente de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles.

 

En 2019, l’environnement doit être au cœur de nos préoccupations. C’est pour cela que notre école s’est donné un objectif, celui d’installer un bac de compost dans la cafétéria Sud. Ensuite, ce sera à notre tour de faire attention à ce que nous jetterons dans ces bacs.

 

Sur le plan humain, on devrait demander un meilleur traitement pour les victimes d’agressions sexuelles. “On ne peut pas lancer des appels publics aux victimes pour les convaincre de porter plaintes, et ne pas se soucier de ce qui leur arrive ensuite”, précise Ariane Krol dans l’article Quatre vœux pour 2019paru dans La Presse.

– Je suis tout à fait en accord avec elle. 

Espérons également que 2019 n’acceptera plus le racisme, les inégalités entre hommes et femmes et le non-respect des droits humains.

-Or, si l’on veut que ça change, c’est NOUS qui devons nous mobiliser.

 

C’est maintenant votre tour de faire un choix sur les plans individuel et collectif pour rendre notre monde meilleur.

 

Maya Rioux, idéaliste pleine d’ambitions

 

 

Découverte d’une langue, découverte d’une culture

 

Dans notre école, il y a des élèves en francisation:  des élèves qui viennent d’autres écoles, d’autres provinces et d’autres pays (principalement Haïti et les États-Unis). Ils portent chacun une histoire différente, des belles et des moins belles.

Malgré leurs difficultés, ils essaient d’apprendre notre fabuleuse langue française tout en s’intégrant dans notre école. Ils doivent faire preuve d’une grande persévérance pour réussir à comprendre les expressions québécoises et les phrases ayant plus d’un sens.

C’est déjà difficile pour nous, imaginez pour eux ! Ces jeunes et leurs familles se retrouvent parfois dans des situations précaires (emplois, ressources monétaires, etc.) à leur arrivée ici, mais ils trouvent la motivation pour ouvrir leurs horizons un peu plus chaque jour.

 

Le service de francisation de la CSDA existe depuis février 2009 et est une source d’inspiration pour d’autres commissions scolaires étant donné son taux de réussite sur le plan de l’intégration. De nombreux élèves  sont, depuis ce temps, passés par les classes de francisation. Les élèves de notre école en apprentissage du francais  font partie du service Vire-Vent.

 

“Il y a deux paliers dans ce service. Lorsque les immigrants arrivent au pays, ils sont évalués. S’ils ne parlent pas du tout ou très peu français, ils vont en classe de francisation. Au primaire, il y a des classes à Léopold-Gravel et à la Tourterelle à Repentigny.  Ils sont inscrits dans leur école de bassin et vont en classe de francisation le mardi, mercredi et jeudi. Au secondaire, les classes sont à JBM et les élèves y vont à temps plein. Lorsqu’ils parlent un peu français, nous les intégrons dans certains cours plus faciles à comprendre, comme éducation physique et arts plastiques. Le dernier cours dans lequel ils sont intégrés, c’est français.  Ils restent toute l’année à JBM et retournent dans leur école de quartier lorsque leur séjour en francisation est terminé”, explique Mme Élyse Beauchamp, professeure en français langue seconde et accompagnatrice.

 

C’est d’ailleurs cette femme passionnée et dévouée qui prend sous son aile plus de 60 jeunes du secondaire à travers notre commission scolaire. Elle passe environ une heure par semaine avec chacun d’eux pour travailler leurs difficultés. Elle s’assure du bon déroulement de leur intégration et vérifie leur capacité à participer à un cours régulier. Vous vous doutez bien que son mandat va plus loin que l’apprentissage de la langue.  Pour certains, il s’agit de la découverte d’une société tout entière.  L’intégration dépend non seulement de la volonté d’apprendre des jeunes, mais aussi de leur vécu personnel.  Immigrez ailleurs avec son bagage et s’ouvrir à une culture complètement différente exige beaucoup de temps, et on n’en a jamais assez, surtout pour l’apprentissage de la langue de Molière. En accompagnant ces élèves persévérants et inspirants, madame Beauchamp contribue à protéger la langue française.  D’ailleurs, quand on goute à cette dernière, on s’y attache assurément.

 

 

Présentement, on parle beaucoup d’immigration au Québec. Ce fut  un sujet de débat lors des dernières élections provinciales. Certains pensent que notre langue est en danger; d’autres croient que celle-ci demeurera vivante tant et aussi longtemps que nous continuerons à en prendre soin, notamment avec les classes de francisation. Le débat est ouvert… En attendant, prenez deux minutes pour saluer les efforts de ceux qui essaient de s’intégrer à leur terre d’accueil en parlant notre langue.

 

Par Maya Rioux, francophone de souche et passionnée de nouvelles cultures

 

 

 

 

 

 

 

 

Le frigo généreux : là où chaque geste compte

Dans la cafétéria sud, vous avez sûrement remarqué qu’il y a un superbe frigo : le fameux frigo généreux. Il vous est probablement déjà arrivé d’aller donner ou de prendre de la nourriture, mais vous ne savez peut-être pas tout sur le sujet. Je vais vous faire le compte rendu de l’entretien que j’ai eu la chance de réaliser avec la responsable du projet, Guylaine Poulin, et ses bénévoles.

La fondatrice du projet à Armand-Corbeil est Joan Desnoyers, une enseignante d’éthique et culture religieuse. L’an dernier, alors qu’elle enseignait, un élève lui a confié que, s’il le pouvait, il mangerait la belle grosse pomme déposée sur son bureau. C’est là qu’elle a compris que ce n’est pas tout le monde qui a un repas nutritif à l’heure du dîner. Elle a essayé de trouver une solution à cette réalité. Au mois d’octobre, l’année dernière, elle a commencé à parler de son projet avec le club environnemental et avec sa collègue, Guylaine Poulin. Ce fut très long avant de recevoir le frigo et de faire toute la mise en place, donc le frigo généreux a officiellement été inauguré au mois de mars. Malheureusement, Mme Desnoyers a quitté l’école l’an dernier. Or, elle a confié la tâche à Mme Poulin, une enseignante en mathématiques. Celle-ci travaille en partenariat avec Monique Landry, une enseignante de mathématiques également, et avec Monique Majeau, une travailleuse sociale. Ne croyez pas que Mme Desnoyers a abandonné le projet! Au contraire, elle a même mis sur pied un autre frigo à l’école Des Rives qui est en marche depuis le 27 septembre dernier.

Bien que Mme Poulin soit une femme efficace et passionnée, elle a besoin de bénévoles pour l’épauler. Ceux-ci s’occupent de préparer la nourriture, de la distribuer et de s’assurer que le frigo soit propre, bien rangé et que la nourriture ne soit pas périmée. Les bénévoles disent que c’est important de s’impliquer dans ce genre de projet, car c’est une manière pour eux de changer les choses et d’être fiers de l’aide qu’ils apportent à l’école. Participer à l’amélioration de la qualité de vie de certaines personnes dans l’école est d’ailleurs le but des partenaires de ce projet, qui sont des épiceries et des restaurants de notre ville. Ces commanditaires limitent le gaspillage en donnant au frigo la nourriture qui aurait normalement été jetée à la poubelle.

 

 

Selon Radio-Canada, le tiers des aliments consommés par les Canadiens à la maison est gaspillé. Cela représente 27 milliards de dollars perdus chaque année. Imaginez cette somme investie dans la lutte contre la pauvreté! À l’échelle mondiale, 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont jetées à la poubelle par année, ce qui représente 750 milliards de dollars. Si l’on utilisait ne serait-ce qu’un quart de toute la nourriture gaspillée annuellement, on pourrait nourrir 842 millions de personnes… 842 MILLIONS! Ce chiffre représente la quantité de personnes sous-alimentées actuellement dans le monde. Toutes ces données sont alarmantes, mais c’est en créant des organismes comme le frigo généreux que l’on peut améliorer la qualité de vie de nos semblables.

 

 

 

La limitation du gaspillage est une des solutions pour baisser le taux de pauvreté. La pauvreté est une réalité près de nous… trop près. Il n’y a pas que de la pauvreté dans les pays en voie de développement. Il y a des gens qui ne déjeunent pas avant d’aller à l’école et qui n’ont parfois pas de dîner. Des gens dans cette position, il y en a dans ta ville, dans ton quartier, dans ton école et aussi dans ta classe. Selon The Conference Board of Canada, 13 % des Québécois vivent dans la pauvreté, ce qui est comparable aux autres provinces du Canada. On ne parle pas ici de ne pas avoir le cellulaire dernier cri, mais bien de pouvoir manger à sa faim, d’avoir un loyer convenable et d’être habillé chaudement. Malheureusement, on n’observe pas d’améliorations à ce niveau, malgré les efforts de nos gouvernements. C’est donc à nous, individuellement et collectivement, de contribuer à la baisse de la pauvreté.

 

Notre établissement scolaire est une des écoles pilotes concernant le projet qu’est le frigo généreux. Cette initiative est d’ailleurs saluée par les intervenants en éducation. “Le frigo généreux est finalement l’affaire de tous, car à Armand-Corbeil, nous sommes solidaires “, dit Marc Michaud, un enseignant d’éthique et culture religieuse. Ensemble, faisons une différence!

 

Maya Rioux, humaniste au grand cœur (oui, oui, je me lance des fleurs 😉)

 


Sources

https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-6859415/le-gaspillage-alimentaire-en-chiffres(Alexis De Lancer)

https://www.conferenceboard.ca/hcp/provincial-fr/society-fr/poverty-fr.aspx?AspxAutoDetectCookieSupport=1


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Frigos généreux, un projet inspirant

 

Un petit clic, un grand changement… 

Depuis un an déjà, le mot clic #moiaussi a fait des vagues. Le mouvement de dénonciation y étant associé a eu des répercussions sur différentes sphères autant politique, sociale que culturelle.

 

 

C’est un rappel pour notre génération que rien n’est jamais pris pour acquis, qu’il y a toujours place à l’amélioration et au changement. Ça nous démontre qu’un simple clic peut modifier une société et que chaque geste que l’on pose a un impact.

Depuis que la femme québécoise a obtenu des droits tels que le droit de vote (fédéral : 1918; provincial : 1940), l’accessibilité à la pilule contraceptive (1960), la reconnaissance juridique de la femme mariée (1964), le droit à l’intégrité et à la liberté de la personne sans discrimination fondée sur le sexe (Charte des droits et libertés: 1975), l’égalité entre hommes et femmes a fait de grands pas.

 

Malgré cette avancée, il reste toujours du chemin à faire, notamment pour l’équité salariale. Par contre, les habitantes de l’Amérique du Nord doivent se considérer privilégiées puisque dans plusieurs pays du monde, le statut de la femme n’est pas autant respecté.

Par exemple, dans certains pays (Bangladesh, Inde, Pakistan, Népal, Afghanistan…), les filles sont souvent soumises à des mariages forcés. Selon un article de La Croix, au Bangladesh, 29% des filles sont mariées avant l’âge de 5 ans. Pensez-vous vraiment que ces petites jeunesses sont consentantes ? Évidemment, non. 

 

 

Ce sont les familles défavorisées qui les marient à un si jeune âge vu le fardeau économique qu’elles représentent. “Les familles disent vouloir sécuriser l’avenir de leurs filles, c’est-à-dire leur éviter un éventuel déshonneur d’un rapport sexuel hors mariage,” dit Yvan Savy, directeur de l’ONG Plan France. C’est tout de même contraire aux droits de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Pour nous, cela peut paraitre inconcevable, puisque nous nous battons pour des droits qui peuvent paraitre moins fondamentaux.  Pourtant, cela existe en 2018.  Ainsi, les femmes doivent poursuivre leur quête d’égalité partout dans le monde. Ici comme ailleurs.

 

Tehani et Ghada maries à l’âge de 6 ans (Yémen) 26 juillet 2010-
Photo Credit: Stephanie Sinclair

Par Maya Rioux, féministe … non extrémiste

 


Sources :

http://www.lignedutemps.qc.ca/pdf/evenements_egalite.pdf

https://www.la-croix.com/Monde/Mariages-forces-realite-mondiale-2016-10-10-1200795218

http://www.lapresse.ca/arts/spectacles-et-theatre/humour-et-varietes/201809/25/01-5197889-lhumour-au-temps-de-moiaussi.php

 

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