Mohamed Adam Kamal

Un prof marquant…

« Dans mon temps, y’avait un vieux qui faisait jeune… »

 

Armand-Corbeil compte de nombreux enseignants bourrés de talent, qui marquent à jamais les élèves qui ont croisé leur chemin (certains avec des règles, d’autres pas…). Aujourd’hui, je vous parlerai d’un dégourdi, un fou qui m’a complètement pris au dépourvu au début de mon secondaire cinq… Un enseignant qui a su me faire rire 70 minutes par cours (on ne compte pas les cinq minutes de matière…), cinq jours sur cinq (une matière qu’on avait beaucoup trop souvent…), tout en me faisant pleurer au moins deux heures par soir (avec les deux, trois numéros à quarante-six lettres de nos devoirs…). Je parle bien évidemment du grand (très grand) « Bro » de Thomas (pardon aux générations futures qui ne connaîtront jamais ce duo infernal…improbable)… 

 

Sébastien Huot !

 

 

 


 

Soyons francs, si quelqu’un vous annonçait que vous alliez passer les 11π/6e de vos cours de mathématiques à écouter des histoires, à vous cultiver et à rire autant qu’à un spectacle d’humour… Vous lui demanderiez sans doute son numéro de cellulaire pour l’enregistrer dans vos contacts en tant que « Gars optimiste (à contacter tous les dimanches lorsque je n’arrive pas à oublier lundi…) ».

J’ai pourtant la joie de vous annoncer que c’est toute la vérité ! (mon numéro est le 514…)

 

Sébastien, je t’adresse un bon nombre de « mercis »…

  • Merci pour tes anecdotes interminables et fascinantes.
  • Merci pour tes jeux de mots absolument abominablement atrocement réfléchis.
  • Merci pour ta correction, toujours rapide et efficace.
  • Merci pour ton ironie.
  • Merci pour tes paroles sincères (et dures lorsque nécessaire).
  • Merci d’avoir débattu avec nous de tout (et de beaucoup de « n’importe quoi »).
  • Merci de nous avoir rappelé qu’un enseignant est en partie humain (en partie…).

Et, bien sûr… 

Merci de m’avoir fait découvrir que moins deux est égal à plus d’éléphants !

Les favoris et découvertes de l’hiver 2017-2018

Depuis trois semaines déjà, c’est le printemps. C’est donc pourquoi je vous reviens avec les favoris de l’hiver 2017-2018 et non d’un mois en particulier! Nous nous sommes dit qu’on allait en avoir plus de cette façon et que le contenu allait être plus diversifié. J’espère que vous allez apprécier ce nouveau concept!

Les Bijoux Dhyaan, Mylène Charland

Ces magnifiques bijoux sont faits au Québec et reliés à une bonne cause. Leur création permet d’offrir à des personnes en difficulté la possibilité d’occuper des emplois adaptés. De plus, la production contribue au développement économique local.

 

 Le cours de langage Python, Mohamed Adam Kamal

C’est un cours complet de programmation en langage Python sous forme de vidéo : la formation semble très complète et permet de comprendre les fondements de la programmation en général.

 

La série Heroes, Paul Vézina

C’est une série de science fiction complexe, où un peu partout dans le monde, des individus découvrent qu’ils possèdent des pouvoirs comme la régénération, l’invisibilité et la maîtrise du temps. Ces derniers s’en servent pour faire le bien et le mal.

 

Queer Eye, Roxanne St-Hilaire

C’est une télé-réalité diffusée sur Netflix où on retrouve la Fab Five, Antoni Porowski, Tan FranceKaramo BrownBobby Berk et Jonathan Van Ness qui ont chacun une spécialité. À l’aide de cette dernière, ils «transforment» des hommes, et ce, surtout de l’intérieur dans le sens qu’ils leur apprennent à être plus confiants.

 

Émile Bilodeau, Marc Michaud

C’est un jeune chanteur de 20 ans dont le style musical est le folk engagé. Il est un peu comique avec une grande sensibilité et présente son premier album avec une belle intensité.

 

Soupe opéra, Élodye Barré

C’est par leur chandails, par leurs macarons, par leurs sacs et par leurs autocollants qu’ils passent des messages en lien avec le féminisme et le végétarisme. Ils étaient présents au Festival végane de Montréal à l’automne 2017. Leurs produits ne sont pas encore en vente ailleurs que dans des événements, mais une boutique en ligne est en préparation.

 

Le Google Home, Kathy Martel

C’est un genre de mini ordinateur qui se contrôle par la parole. On peut « lui demander » de faire des recherches sur internet, de faire jouer de la musique, de faire jouer une émission sur votre télévision, etc.

 

Chandelle KAYO – Collection Érable, Gabrielle Hurteau

C’est une assez grande chandelle vendue au prix de 25$ chez KOZY. L’odeur d’érable qu’elle diffuse est bien représentée par la boîte, qui est identique aux contenants de sirop d’érable qu’on trouverait à l’épicerie. De plus, c’est un produit fait à la main par des artisans du Québec.

 

Gossip Girl, Virginie Lessard

C’est une série télévisée qui est destinée aux adolescents et qui est de retour sur Netflix depuis peu. On y voit la vie de jeunes adolescents faisant partie de l’élite de Manhattan. La série mélange drame, amour et humour et contient six saisons.

 

Le thé anti-stress, Pénélope Beauchemin

Ce thé anti-stress au magnésium calme et détend les muscles endoloris. Il suffit de mélanger une cuillère à thé du produit en question avec de l’eau bouillante.

 

Voilà! C’était l’avant dernière édition des favoris écrite par moi-même cette année : je n’en reviens pas! Partagez-nous ce que vous avez découvert de votre côté cet hiver.
Élodye Barré

Sources:

Bijoux Dhyaan : http://dhyaan2016.wixsite.com/lesbijouxdhyaan

Python : https://www.youtube.com/watch?list=PLrSOXFDHBtfHg8fWBd7sKPxEmahwyVBkC&v=HWxBtxPBCAc

Heroes : https://frpnet.net/haberler/dizi-haberleri/heroes-dizisi-geri-donuyor

Queer Eye : https://www.youtube.com/watch?v=GZMrivD2Aok

Émile Bilodeau : https://www.youtube.com/watch?list=PLt06FY-HqpN1oeUbpEG68jeG2NapdgwfL&v=xFa9x_jF21E

Soupe opéra : https://www.facebook.com/SoupeOperaaa/photos/a.506638466366116.1073741828.503356036694359/506640769699219/?type=3&theater

Google home : https://www.youtube.com/watch?v=r0iLfAV0pIg

Chandelle Kayo : https://www.lebonsiropderable.com/produit/chandelle-a-lerable/

Gossip Girl : http://www.instyle.com/news/gossip-girl-s-100th-episode-airs-tonight

Thé anti-stress : https://ca.iherb.com/r/natural-vitality-natural-calm-the-anti-stress-drink-organic-raspberry-lemon-flavor-16-oz-453-g/5124/?p=1?p=1

 

La journée barcamp, la technologie en milieu scolaire

 

Quand on envoie un groupe d’élèves dans une école inconnue à la recherche d’apprentissages technologiques, la surprise est au rendez-vous, que celle-ci s’avère être bénéfique ou pas. Lors du BarCamp 2018, qui avait lieu à l’école Jean-Baptiste-Meilleur, les élèves membres du JAC furent invités à couvrir l’événement. Armés de nos dictaphones, nous sommes partis, et nous avons visité les lieux, d’une conférence à l’autre, en prenant en note chacun des éléments et détails que nous pouvions apercevoir.

Le barcamp est une journée qui a pour but de « faire la promotion de l’intégration des technologies en situation d’enseignement et d’apprentissage par des acteurs du milieu. C’est aussi de favoriser une intégration des TICE (technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) dans les pratiques et de favoriser l’engagement scolaire des élèves. » Cette rencontre est réservée aux enseignants et désire les initier aux technologies pédagogiques, afin que leurs jeunes puissent utiliser la technologie pour parfaire leurs connaissances et apprendre davantage. Chaque enseignant inscrit se voit distribuer une liste d’ateliers, séparés en blocs de cinquante minutes, auxquels il doit s’inscrire. Les blocs présentés touchent tous de près ou de loin à la technologie, que ce soit l’usage d’Office 365, la classe inversée, les enjeux de la technologie dans nos salles de classe ou même la robotique. Les enseignants du primaire et du secondaire se rassemblent et assistent aux ateliers qui, selon eux, sauront enrichir la présence de la technologie dans leur milieu scolaire. Le barcamp présentait près de 40 ateliers, dont 26 animés par des enseignants de la Commission Scolaire des Affluents.

« Faire la promotion de l’intégration des technologies en situation d’enseignement et d’apprentissage par des acteurs du milieu. C’est aussi de favoriser une intégration des TICE (technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) dans les pratiques et de favoriser l’engagement scolaire des élèves. »

Anne-Sophie Letellier

Une des figures importantes présente lors de l’événement est Mme Anne-Sophie Latellier, adjointe de recherche à la Chaire de recherche du Canada en Éducation aux médias et droits humains. Elle fit le mot de bienvenue du barcamp, en plus de présenter un atelier intitulé « Citoyenneté numérique & éducation aux médias », dans lequel elle aborde la définition d’un média en comparaison aux TICE, en plus de la définition de la citoyenneté. Son atelier tournait principalement autour de l’éducation en lien avec les médias, notamment sous l’angle des avantages que l’éducation aux médias peut apporter aux individus en société. En plus de tous les ateliers présentés, sur place se trouvait le « salon des exposants » où se trouvaient près d’une quinzaine d’exposants venant présenter leurs organismes et activités en lien avec la technologie. On pouvait voir entre autres le Créalab et Ma Carrière Techno. Nous avons eu la chance d’effectuer des entrevues avec certains d’entre eux.

Tout d’abord, nous avons pu nous entretenir avec Anne-Sophie Letellier de la Chaire de recherche en Éducation aux médias du Canada. Selon elle, la recherche documentaire et l’éducation aux médias permettent au monde scolaire de mieux se servir des technologies dans l’enseignement. La Chaire travaille pour aider les enseignants et les élèves et vise un renforcement de l’utilisation des médias dans les écoles en permettant un tout qui est formateur. Une journée comme le barcamp va donc dans le sens de ce que la Chaire cherche à promouvoir en leur permettant d’observer la manière dont la technologie est utilisée pour encourager de plus en plus l’utilisation de celle-ci. Elle soutient que la Chaire cherche à valoriser une utilisation responsable des outils multimédias et espère voir les ressources dans ce domaine augmenter dans le futur. Une priorité pour Mme Letellier est le respect des droits de la personne dans son utilisation de la technologie, en offrant une éducation aux jeunes pour qu’ils puissent en faire une utilisation responsable. Au lieu de bannir l’utilisation des téléphones en classe, par exemple, elle expliquait qu’il serait plus logique d’effectuer une sensibilisation auprès des élèves et du personnel enseignant, afin de démontrer la bonne manière de s’en servir. Si le jeune comprend qu’il est préférable d’utiliser la technologie de façon pédagogique en classe, il est beaucoup plus avancé, selon elle, que s’il ne peut pas s’en servir du tout. Elle déplore le fait que les gens ne prennent pas le temps de s’interroger sur les technologies. À son avis, non seulement il faudrait savoir les utiliser, mais également les comprendre pour contrer la désinformation du monde informatique. De plus, une bonne connaissance du monde des médias et de son fonctionnement permet une meilleure cybersécurité pour les utilisateurs. Bref, selon elle, une utilisation responsable de la technologie se trouve dans le questionnement et la distance critique envers celle-ci pour permettre de faire des choix informés et éclairés.

Ensuite, nous avons échangé avec Éric Ladouceur, le coordonateur des services de la commission scolaire. Selon lui, cette deuxième édition du barcamp représente un franc succès, puisque le nombre de participants a doublé et qu’il y a l’ajout du salon des exposants qui n’était pas présent l’an dernier. Il souhaiterait la tenue d’une troisième édition avec une ampleur encore plus grande. Selon lui, cette journée est utile, car les technologies de l’information sont un incontournable dans le monde scolaire et permettent d’augmenter les réussites des jeunes en favorisant un apprentissage dynamique. Cela vient permettre aux enseignants d’en apprendre plus sur cette nouvelle manière d’enseigner et, selon lui, la commission a un retard à ce niveau qu’elle peut rattraper avec un événement comme le barcamp. À son avis, les enseignants qui ont la chance d’échanger entre eux peuvent permettre de plus en plus l’intégration des technologies dans les écoles. Il affirme que la technologie est un domaine qui évolue constamment et que, dans le futur, on pourrait peut-être voir l’apparition de deux barcamp par année, tant ils sont formateurs. Selon lui, les technologies ont leur place dans le monde de l’éducation, car elles augmentent la productivité et facilitent le travail tout en permettant de nouvelles stratégies d’apprentissage. Bien entendu, tout doit se faire de manière pédagogique pour permettre la réussite. Il faut viser à montrer la bonne manière de se servir des outils informatiques aux élèves et non les interdire, à son avis. M. Ladouceur croit que la clé d’une bonne utilisation des médias se trouve dans la sensibilisation et la prise de conscience chez les jeunes. Selon lui, une utilisation responsable de la technologie, c’est une utilisation qui permet de développer des passions et de faire de nouveaux apprentissages sans entrer en conflit avec les droits des hommes. Bref, pour lui, on doit se servir de la technologie pour susciter de nouveaux intérêts chez les gens.

 

 

Nous nous sommes également entretenus avec Daniel Forest, le directeur général adjoint de la commission scolaire et Luc Moisan, directeur adjoint des services éducatifs de la commission scolaire. Selon eux, la journée barcamp est une excellente initiative et l’ajout, pour cette deuxième édition, du salon des exposants est une très bonne idée. Il s’agit d’un événement positif qui permet d’apporter une nouvelle façon de se servir de la technologie dans un cadre éducatif. Ils ne croient pas qu’on devrait interdire l’utilisation des cellulaires en classe, mais plutôt informer les jeunes sur la manière de bien s’en servir. De plus, à leur avis, si on enseigne comment on peut l’utiliser à des fins pédagogiques, les élèves auront moins tendance à s’en servir autrement en classe. Selon eux, une utilisation responsable ne nuit pas aux autres et n’empêche pas d’avoir de bonnes relations avec les gens qui vous entourent. Bref, si vous ne pouvez pas respecter ces principes, vous devriez revoir votre utilisation de la technologie.

Avant d’aller visiter le salon des exposants, nous avons échangé avec Julie Beaupré, conseillère pédagogique en informatique au primaire et une des organisatrices de l’événement avec Steve Létourneau, conseiller pédagogique en informatique au secondaire. Mme Beaupré pense que la journée barcamp est inspirante et permet aux enseignants d’innover dans leurs méthodes en allant chercher de nouvelles idées. La différence avec l’an passé est l’augmentation du nombre d’ateliers et de participants, qui a pratiquement doublé, ainsi que l’ajout du salon des exposants. Elle souhaitait apporter de nouvelles idées aux enseignants pour qu’ils puissent changer leur pratique en y intégrant les technologies, dans le but d’enseigner avec des méthodes modernes aux jeunes. Selon elle, la technologie a sa place dans le monde de l’éducation et les professeurs doivent savoir s’en servir. Bien entendu, le risque que le jeune en fasse une mauvaise utilisation est toujours présent, c’est pourquoi on doit leur montrer comment bien s’en servir pour qu’il puisse l’utiliser pour développer de nouvelles compétences et acquérir de nouvelles connaissances. À son avis, c’est le rôle de l’enseignant de montrer le potentiel pédagogique que peut avoir la technologie à ses élèves. Selon elle, une utilisation responsable de la technologie est possible lorsqu’on utilise le bon outil, au bon moment, de la bonne manière, pour aller chercher l’information qu’on veut pour bien la communiquer, dans le but d’effectuer la tâche qu’on veut accomplir. Bref, pour bien se servir des technologies, il faut d’abord les connaître.

Étant donné qu’il s’agissait de la grande nouveauté de cette deuxième édition, nous ne pouvions pas faire autrement que d’aller visiter le salon des exposants. Nous avons pu rencontrer plusieurs personnes et visiter divers kiosques tous fort intéressants. Voici le compte-rendu de trois de nos visites.

De gauche à droite : Virginie Lessard Renaud Boisjoly et Marc Michaud

Tout d’abord, nous avons visité le kiosque de Studyo qui était tenu par Renaud Boisjoly. Studyo est une compagnie qu’il a fondée pour aider les élèves à s’organiser. Il s’agit d’un gestionnaire de tâches et de temps, supportant n’importe quel horaire, qui permet à l’élève de prendre ses propres décisions et de planifier lui-même son emploi du temps. Cela lui permet une bonne organisation de leur temps, tout en ayant le contrôle de son temps. Contrairement à l’agenda papier, Studyo permet aux jeunes de voir tous les travaux qu’ils doivent effectuer à long terme sur une ligne du temps interactive. Grâce aux notifications, il est facile de se souvenir de tout ce qui doit être effectué, en diminuant les risques d’oublier de faire quoi que ce soit. Les enseignants peuvent eux aussi bénéficier de cet agenda en ligne, puisqu’il existe un module conçu pour eux. Un autre avantage se trouve dans le fait que n’importe qui, consultant votre agenda, pourra le comprendre, car il est toujours bien organisé, bien écrit et soigné. Visuellement, étant donné que chaque tâche correspond à une icône, il est facile pour les utilisateurs de se repérer pour savoir quoi effectuer. Selon M. Boisjoly, une utilisation responsable de la technologie permet d’accomplir quelque chose d’une façon motivante sans faire de tort à quiconque durant le processus.

Ensuite, nous sommes allés voir le kiosque de GénieMob tenu par Évelyne Drouin. Il s’agit d’une association d’artistes et d’ingénieurs collaborant avec des adolescents pour réaliser des ateliers de création pour des enfants du primaire. Prenant pour intermédiaire la technologie, notamment par l’assemblage de circuits électroniques, ils cherchent à faire ressortir l’inventivité des petits participants, allant jusqu’à leur offrir une aide pour créer et faire aboutir leurs propres projets. Si cette belle organisation vise à susciter l’intérêt des plus jeunes pour la création et les technologies, elle permet surtout à des enfants trop souvent marginalisés (possédant, par exemple, des troubles de comportement ou d’apprentissage) d’évoluer et de communiquer avec des jeunes de leur âge dans un milieu sécuritaire et sain, prompt à leur développement. Mme Drouin, une artiste connue dans le milieu sous le pseudonyme de « Dj Mini », est la fondatrice de GénieMob. Nous avons eu la chance de lui poser quelques questions afin de découvrir quel regard elle pouvait bien porter sur la technologie et sur ce qu’elle pouvait apporter à la jeunesse et à la société en général. Elle nous a répondu qu’une utilisation responsable de la technologie était écologique et créative, qu’il fallait donc promouvoir la réutilisation de pièces, que ce soit à des fins utilitaires ou artistiques. Toujours selon elle, l’existence sur le marché d’appareils entièrement préconçus ne devrait pas rendre réticents à l’apprentissage et à la découverte par expérimentation.

Dans la même suite d’idées, cette fois visant directement les jeunes adultes, nous avons visité le kiosque du Créalab tenu par Ismaël Bellil. Cette organisation a pour objectif, comme GénieMob, d’encourager la créativité et le développement personnel en exploitant les possibilités offertes par les nouvelles technologies. En plus de cela, les adolescents ont la possibilité de se rejoindre dans ce centre de création numérique pour socialiser, discuter ou simplement passer du bon temps. Le Créalab est autant un lieu de divertissement, d’interaction et d’échanges, qu’un milieu favorisant l’apprentissage et la découverte. Concrètement, l’endroit offre un service public d’« assistance à la création » et met des outils numériques à la disposition des adolescents qui souhaitent, par exemple, faire du montage vidéo, programmer (ou même jouer) à un jeu vidéo, réaliser une composition musicale, un film, tout cela sans dépenser le moindre sou! Des frais n’entrent en ligne de compte que lorsque l’utilisateur repart avec un produit dit « consommable » : l’utilisation de l’imprimante 3D, notamment, ne demandera rien de plus que de couvrir le coût du plastique ayant servi à l’impression de l’objet voulu. Lorsque nous avons questionné M. Bellil, qui est chef de section au Créalab, sur ce qu’était, selon lui, une utilisation responsable de la technologie, il nous a répondu qu’il fallait garder en tête l’impact environnemental de ce que nous produisons, en prenant pour exemple l’imprimante 3D utilisant du plastique pour fabriquer des objets. En plus de cela, il a affirmé qu’il y avait toute une réflexion éthique et sociale à avoir durant la réalisation de certaines créations. Cela serait, en effet, nécessaire si l’on souhaite veiller au respect des autres et à la propagation d’idées saines pour, au final, avoir un impact aussi positif que possible sur la société moderne.

Finalement, la journée barcamp est une bonne manière pour les enseignants de s’informer sur les technologies et la façon dont ils peuvent s’en servir en classe. Il s’agit d’un événement bénéfique pour eux dans le sens où il permet de faire avancer le monde de l’enseignement pour le rendre plus moderne.

 

La chaise musicale

Mohamed Adam Kamal

« Voici ma première tentative d’écriture en langage populaire… et c’est franchement plus difficile que ça en a l’air ! À l’origine, je ne parle pas de cette manière (en plus d’être un fervent défenseur du «parfait» franco-français), et c’est d’autant plus compliqué d’assembler des rimes en jouant ce rôle de « paysan-semi-riche-et-homme-lambda »… Malgré tout, j’espère que le texte vous plaira ! »

Monsieur James Largent et Phill Ograndcoeur sont en voyage d’une semaine dans un hôtel en Haïti. Après un grand repas, les touristes sont invités à jouer à la chaise musicale avec les habitants. Comme c’est beau ! Un jeu où, l’espace de quelques minutes, tous sont au même niveau… ou presque.

« C’est simple : prends la chaise d’un autre, et tu gagnes ! »

J’aime pas trop ce jeu…
Regarde donc l’pauvre homme là-bas, celui en pagne :
Ça fait un an qu’y attend que l’gros bouge un peu sa montagne… !
T’vois pas l’enjeu ?

« On manque pas tant d’espace ! Pourquoi il s’assoit pas ici ?… »

Mais c’est pas une question d’place ! C’est qu’les bons sièges, y sont déjà pris !

« Si c’est que pour s’asseoir, y’a toujours de la paillasse…
C’est pas très classe, j’en conviens… »

C’est déjà trop crasse pour un chien !…

« … Et y’en a qui ont deux chaises, c’est vrai, ils prennent de la place…
Mais y’a pas à se révolter…
Si ces cochons sont à leur aise, ils ont dû le mériter ! »

Ah bon ? J’pense pas que ç’a été très corsé d’pousser les maigrichons à côté…

« Faut dire qu’ils l’ont un peu cherché… Ils ont qu’à se forcer un peu plus ! »

Mais tu t’es vu ? T’arrives à rester d’glace sur un siège chauffant !

« C’est la chaise musicale, l’oublie pas !
Y’en a qui ont d’la chance,
Et d’autre qui tombent sur un banc… »

À l’entrée, y’ont dit qu’chacun aurait sa part.
C’était rien qu’un mensonge… et y’est aussi gros que l’autre porc !

« Il faut bien qu’ils commencent quelque part !
Et s’ils travaillent, ils pourraient finir entourés d’or… »

Ouais, ça j’te l’fais pas dire,
Ils bossent ! Et l’or, y s’en voient partout…
Mais jamais dans leurs poches !
Faut pas s’étonner après, quand y viennent nous maudire…
C’est parce qu’y savent très bien qu’on les cross !

« On essaie quand même de les aider !… »

Bah alors fallait pas s’en mêler !
Maintenant, y font qu’entrevoir la mort à chaque foulée !

« Sans remords, on les conduit au trépas… »

Ben oui ! Pis pendant ce temps, on fait les beaux avec nos paniers repas !

« Ah non ! Tout de même, le buffet était plutôt bon ! »

Bordel, t’as pas vu la file qu’y avait ?! Tu crois que c’était pour les bonbons ?
Tu veux que j’te montre tout c’qui a dans les poubelles, aux cuisines ?
Ils viennent juste piquer des restes dans les chaudrons, et après ils retournent à l’usine !
Pendant ce temps, nous, on est assis là, comme des cons… à se plaindre de « la routine »…

« Tu crois que quelqu’un serait prêt à donner sa place ?
Toi, tu donnerais la tienne«pour le bien d’autrui» comme tu… essaies de le dire ? »

Moi, Monsieur James Largent, je lui laisserai au moins la sienne !
Et si un truc lui revient de droit, je lui rendrai avec joie !

« Même si tu y perds… ? Il y aura personne pour t’aider, pas même moi ! Tu connais le jeu… »

T’inquiète, mon p’tit père, mon grand vieux !
J’ai pas besoin des hommes et de leur « générosité », moi, j’ai la foi.
Dieu m’a donné les règles d’un jeu, et c’est le plus cool d’ici bas !
La paix, l’amour, le combat « contre soi »… J’crois qu’c’est comme ça qu’on l’dit…
Ben, ça, c’est l’jeu d’la « Vie » ! Et j’te dis qu’on est dans ‘a merde !
Parce que, si tu l’connais toi aussi…
Tu sais qu’on est pas mal tous en train d’perdre !

Les favoris et découvertes du mois d’octobre 2017

 

Élodye Barré

 

Le mois d’octobre a été un autre mois qui a passé très vite : l’automne est bien entamé et les températures plus froides commencent à se manifester. Alors, voici les favoris et découvertes du mois qui sont assez diversifiés ! J’espère que vous découvrirez plein de nouvelles choses grâce à cet article. 🙂

Les étuis pour cellulaire de la marque Pela, Élodye Barré

Ce sont des étuis plus respectueux de l’environnement: ils sont faits à partir d’une certaine quantité de lin et sont compostables. En plus, ce sont des produits canadiens qui sont faits plus précisément en Saskatchewan et en Ontario.

La série télé Gotham, Paul Vézina

Image trouvée sur http://www.tvguide.com/tvshows/gotham/638885/

C’est une série disponible sur Netflix et réalisée par DC Comics. Elle raconte les aventures de l’inspecteur James Gordon dans la ville sale, corrompue et hyper-criminalisée de Gotham, et ce, avant l’arrivée de Batman.

 

Le moteur de recherche Lilo, Mohamed Adam Kamal

C’est tout récent et géré par une formidable organisation. Contrairement aux autres, cette organisation vous fait générer une «goutte d’eau» par recherche sur leur moteur. Vous pouvez alors choisir, parmi des centaines de projets, à qui offrir vos gouttes d’eau qui sont l’argent produite par vos recherches.

 

La boulangerie Capucine et Tournesol, Pénélope Beauchemin

Photo trouvée sur http://www.capucine-et-tournesol.com/

C’est une boulangerie familiale, locale et «underground» située à Montréal, plus précisément dans le Mile End et qui est tellement mignonne. Les produits qu’on y vend sont frais du jour et santé.

 

Le festival Zéro Déchet de Montréal, Roxanne St-Hilaire

   

     Crédits photos: Vincent Azaïs

C’est un tout nouveau festival qui a eu lieu les 14 et 15 octobre derniers au marché Bonsecours. On pouvait y faire plusieurs choses pour s’informer au sujet de ce mode de vie qui gagne en popularité. En effet, il y avait des ateliers, des conférences et des exposants.

Les lunettes BonLook, Marie-Lee Ménard

   

Photos trouvées sur https://fr-ca.bonlook.com/women

C’est une compagnie québécoise qui vend des lunettes de vue et de soleil tendance, et ce, à  des prix abordables. Le design et la fabrication sont faits à Montréal et on peut les acheter en ligne ou à l’un de leurs magasins. Il y en a, par exemple, un au Carrefour Laval et un aux Galeries d’Anjou.

Voilà pour les favoris du mois d’octobre, on se retrouve pour les favoris de novembre !

Psst! Faites-nous part, vous aussi, de vos favoris et de vos découvertes dans la section des commentaires sous l’article ou sur nos réseaux sociaux.

« ANIMALIBUS  NOCTU»

Par Mohamed Adam Kamal et Paul Vézina

 

Nous arrivâmes là-bas sans trop savoir à quoi s’attendre, un tantinet inquiétés par la foule
monstre qui patientait devant le pont. Après que les quelques retardataires de notre groupe nous
eurent rejoints, nous fîmes la file pour pénétrer sur la mystérieuse « Ile de Minlou* »…
Sitôt arrivés, des acteurs costumés nous mirent dans l’ambiance d’Animalibus avec un court
sketch. L’aventure put alors commencer.

De 7h à 11h se déroula une longue et « périlleuse » chasse aux indices partout sur l’Ile des
moulins. On nous avait remis une chandelle dont il nous fallait préserver la flamme du souffle des
wendigos (bêtes sauvages originellement humaines) avant de nous lancer à travers le parc infesté.
Notre mission : trouver des indices pouvant servir à innocenter une certaine sorcière promise au
bûcher et, au passage, vaincre le wendigo originel.

 

 

Les costumes était bien réussis et, malgré les quelques fauteurs de troubles, on put se prêter au
jeu assez facilement. Les énigmes, sans être irréalisables, nous forçaient cependant à nous creuser
la tête un minimum. Comme dans bien des jeux de ce genre, le plus amusant ne fut pas d’atteindre
l’objectif final, mais de parcourir le chemin qui y menait.

Obtenir une pièce d’argent de la part du ménestrel pour l’échanger à un fou contre une souris que
l’on irait ensuite offrir à un « simplet » en échange d’une bille. Reproduire sur un xylophone la
musique jouée par le fou, se faire la croix de purification sur le front, échanger la bille à un prêtre
contre de la monnaie, essayer de corrompre les acteurs avec celle-ci pour recevoir des indices
(sans succès), réveiller une mère ours, envoyer de la neige au visage d’un bébé ours, tuer le
wendigo originel avec un arc (sans raison apparente) et, finalement, se rendre au bûcher de la
sorcière pour l’innocenter avec les indices qu’avec tout cela nous avions oublié de chercher…
Finalement, malgré le peu d’information que nous recueillîmes, nous eûmes le droit de voter pour
la vie ou pour la mort de la sorcière. Quasi-unanimement, ce fut la mort qui l’emporta. La
présumée sorcière périt au bûcher au beau milieu des wendigos enragés.

Encore aujourd’hui, nous nous demandons si l’activité n’avait pas un peu manqué d’organisation,
mais, chose certaine, nous avons eu beaucoup de plaisir et vous invitons fortement à nous
rejoindre si la ville de Terrebonne organise une nouvelle activité dans le genre.

 

Minlou : « Moulin » dont les organisateurs ont habilement déplacé les lettres (pour ceux qui
n’avaient pas compris…)

 

Du talent qui s’expose !

Exposition à Saint-Jacques

En avril dernier, à la bibliothèque municipale de Saint-Jacques, a eu lieu l’exposition des œuvres de Sophie Venne, artiste peintre et professeure d’art à notre école. Ses réalisations originales et colorées, vendues à des prix très abordables, sont destinées à la fois aux adultes et à leurs enfants. En effet, la peintre, étant aussi mère de famille, a réalisé une collection complète destinée aux plus jeunes. Tapez « Sophie Venne – Artiste-peintre » sur la chaine YouTube « Plume Libre » pour plus de détails au sujet de ses magnifiques toiles.

Concours d’art urbain, édition 2017

 

Sophie Venne a participé, le dimanche 28 mai 2017, au Concours d’art urbain se déroulant, cette année, au Manoir Globensky, à Saint-Eustache. Divers artistes devaient, seuls ou en équipe, créer une œuvre urbaine directement sur le recto d’une porte en bois. Le thème de cette année était « Les berges enchantées de la rivière du Chêne », on s’attend à découvrir de magnifiques décors aquatiques dont les teintes bleutées viendront captiver les prunelles des amateurs d’art.

Mohamed Adam Kamal

Exposition aux Galeries de Terrebonne

Du 24 au 28 mai de cette année, de nombreux élèves de l’école Armand-Corbeil ont eu la chance de faire connaître leur talent artistique au grand publique. Effectivement, à l’occasion du Printemps des arts, plusieurs réalisations ont été sélectionnées pour être mises en avant aux Galeries de Terrebonne. Puisqu’aucun thème ne leur était imposé, les étudiants ont pu laisser parler leur créativité afin de nous offrir une exposition des plus originales. Exercez-vous, développez votre imagination, et peut-être ferez vous partie des prochains artistes amateurs de notre région?

  

  

**Toutes les photos ont été prises par Sophie Venne

Mohamed Adam Kamal

Médias, propagande et radicalisation

 

En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde, le Collège Montmorency nous a offert, à moi et à de nombreux autres adolescents, une expérience des plus gratifiantes. En effet, plusieurs dizaines de jeunes, accompagnés de leurs professeurs de philosophie et d’ECR, se sont rassemblés, les 21 et 22 avril de cette année, pour assister au forum sur la radicalisation et l’extrémisme violent.

Des esprits bouillonnants de créativité se sont échauffés au travers de débats et de discussions, répondant à des questions plus complexes les unes que les autres. Le plus beau dans tout cela fut de voir que chacun donnait le meilleur sa personne, autant les étudiants que les professeurs, les animateurs ou les organisateurs. Toute parole était prise en compte et chaque mot, finement choisit.

L’influence des médias et l’importance qui leur est accordée dans la société actuelle fut le principal sujet de réflexion. Ainsi, à la suite d’une profonde analyse de la question, les étudiants, que l’on avait séparés en groupes, nommèrent le porte-parole de leur équipe. Ce dernier, affrontant le regard du publique, représenta ses coéquipiers au cours de la grande assemblée où les différentes idées furent mises en commun.

Ayant moi-même eu l’honneur d’être nommé, je peux vous affirmer que ce fut à la fois le moment le plus stressant et le plus excitant de toute l’activité. Une fois sur scène, on ressent cette légère pression sur notre poitrine. Celle qui, loin de nous décourager, éveil et éclair notre esprit. C’est à cet instant que je me suis dit :

 

« J’y suis ! Voilà ce que je veux faire. Mon… notre silence ne sert à rien. Nous devons parler, nous exprimer, de manière à ce que l’univers entier nous entende… »

 

Je souhaite à chacun d’entre vous, petit ou déjà grand, de vivre une expérience telle que celle-ci. Vous comprendrez alors que le monde n’est pas sourd à votre appel, qu’il vous suffit juste de parler plus fort…

 

Vidéo du Collège Montmorency

 

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Mohamed Adam Kamal

Gabrielle Hurteau

William Des Marais

 

 

Les favoris et découvertes du mois de mars 2017

Voici la deuxième édition des favoris et découvertes du mois des membres du journal!

 

  • La compagnie SQUISH, Élodye Barré

      

C’est une compagnie de bonbons ayant été créée à Montréal en 2014. Celle-ci propose des bonbons artisanaux qui ont certaines caractéristiques précises: ils peuvent être végétariens, sans OGM, certifiés sans noix et plusieurs autres. Il est donc très facile de s’y reconnaître et de faire les bons choix lorsqu’on a une allergie ou tout autre restriction qui nous empêche de manger certains aliments.

  

La pâtisserie Clo Clo Choco, située à Granby fait des desserts Vegan comme des cupcakes, gâteaux et biscuits. Suivez-la sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) pour voir ce qu’elle cuisine! Psst, elle était à l’expo Manger Santé Vivre Vert et il y aura sous peu un article à ce sujet!

C’est une série médiévale française qui est humoristique. Elle s’inspire de la légende arthurienne et elle comporte six saisons.

C’est une série de plusieurs capsules vidéo toutes disponibles sur TOU.TV. C’est l’humoriste, de son vrai nom Louis Tremblay, qui vulgarise l’actualité ainsi que les tendances politique, économique et social. Il réussit à déconstruire les idées reçues à l’aide de son analyse percutante.

C’est un roman de science-fiction écrit par Kass Morgan. Celui-ci raconte l’histoire de Bellamy, Clarke, Wells et Glass qui retournent sur la terre pour vérifier si elle est de nouveau habitable après 300 ans à vivre dans l’espace suite au bombe nucléaire qui y avaient explosé.

  • Le Dik-dik, Janie-Kim Sansoucy

      

C’est un animal vraiment mignon! Cliquez ici pour découvrir onze faits étonnants sur le Dik-dik. Peut-être deviendra-t-il votre nouvel animal favori?

C’est un roman post-apocalyptique écrit par Max Brooks où l’on retrouve le point de vue des personnages sous forme «d’interview». On se concentre donc vraiment sur le côté psychologique des personnages.

 

J’espère que vous avez découvert de nouvelles choses avec l’article! N’hésitez pas à nous partager vos découvertes personnelles dans les commentaires 🙂

Élodye Barré

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