Cinéma

Un autre serial killer, une nouvelle obsession

En septembre dernier, une nouvelle série Netflix que vous aviez surement entendu parler est sortie. Monstre : L’histoire de Jeffrey Dahmer, qui raconte l’histoire du fameux cannibale de Milwaukee ; Jeffrey Dahmer. Cependant, cette série a fait polémique. 

Tout d’abord, Dahmer est un tueur en série américain qui a terrorisé Ohio dans les années 1980. La particularité de ce tueur est le fait qu’il soit cannibale.  Lorsque Jeffrey Dahmer a été arrêté en 1991, il n’a eu aucun problème à avouer en détail tout ce qu’il avait commis, il avoua ainsi qu’il y avait des moments où il a été encouragé à manger certains des organes de ses victimes, et cela, la série Netflix n’a pas manqué de le démontrer. 

 

Après plusieurs visionnements, celle-ci a entraînée des réactions inattendues. D’un côté, les internautes sont totalement dégoutés des actes macabres du tueur mais d’un autre côté, la cruauté et la personnalité de Jeffrey fascinent quelques-uns. La glorification du meurtrier est bien trop banalisée : les lunettes de Dahmer sont vendues aux enchères pour 150 000 dollars, des costumes du tueur avaient été en vente pour l’Halloween, une Australienne (Britnee Chamberlain) s’est fait tatouer le visage du célèbre serial killer sur sa jambe et de plus, des tendances TikTok font apparitions. Par exemple, des TikTokeurs recréent la fameuse danse que Jeffrey (l’acteur Evan Peters) faisait lors d’une scène. Une autre tendance est de trouver quelqu’un qui ressemble au cannibale et mettre la chanson « Dark horse » de Katy Perry à la partie lorsqu’il y a les paroles « She eats your heart out, like Jeffrey Dahmer ». Ce qui signifient ; elle mange ton cœur comme Jeffrey Dahmer.  

On sait tous que les séries ou les films sur les tueurs en série ont toujours attirées des téléspectateurs en abondance. Pour certains, la fascination et la curiosité peut très facilement se transformer en admiration et en obsession malsaine. Après tout, ce n’est pas la première fois que cela arrive, quasiment la même chose s’est passée avec Ted Bundy, le soi-disant tueur charismatique. Finalement, la majorité des séries ou les films sur les serial killers finissent toujours par entraîner des conséquences négatives : les médias représentent les meurtriers de façon que l’on puisse percevoir ceux-ci d’une manière moins sombre, des personnes idolâtre les tueurs en question, et de plus, les familles des victimes doivent revivre le traumatisme.

En bref, serait-il vraiment encore nécessaire de faire la promotion de ce genre d’individu ?  

 

Par Mady-Floralys Kikangala 

Bibliographie : 

Melty, https://www.melty.fr/series/jeffrey-dahmer-est-beau-ces-reactions-inattendues-suite-au-documentaire-netflix-sur-le-tueur-en-serie-1049576.html , consulté le 5 novembre 2022 

Numerama, https://www.numerama.com/pop-culture/1153458-pourquoi-la-serie-dahmer-sur-netflix-met-tellement-mal-a-laise.html , consulté le 5 novembre 2022 

Watson, https://www.watson.ch/fr/soci%C3%A9t%C3%A9/netflix/491020741-jeffrey-dahmer-elle-arbore-un-tatouage-a-l-effigie-du-tueur , consulté le 7 novembre 2022 

Metro, https://fr.metrotime.be/medias-people/les-lunettes-que-jeffrey-dahmer-portait-en-prison-sont-vendre#:~:text=Durant%20sa%20d%C3%A9tention%2C%20Jeffrey%20Dahmer,en%20s%C3%A9rie%20pour%20150%20000%20%24. , consulté le 7 novembre 2022 

45secondes , https://45secondes.fr/jeffrey-dahmer-a-t-il-vraiment-mange-le-coeur-de-ses-victimes/ , consulté le 13 novembre 2022 

The Crown : La réaction de la famille royale

Depuis quelques années, une série Netflix nommée The Crown fait fureur auprès des téléspectateurs. Cette série est vaguement inspirée par la vie de la reine Élisabeth II, l’actuelle monarque, et les évènements qui se sont passés durant son règne. Au cours des années, la série a parfois choqué puisqu’elle abordait des sujets plus sensibles pour les membres haut-placés dans l’institution qu’est la famille royale. Cela s’est plus concrétisé à la sortie de la dernière saison puisqu’elle introduisait un nouveau personnage: Diana spencer. Suite à cela, plusieurs membres de la famille royale ont confié ce qu’ils pensaient vraiment de cette série dramatique.  


 

Qu’est-ce The Crown?  

The Crown est une série fictionnelle inspirée par l’histoire. Cela signifie que la série ne peut pas être considérée historiquement précise. Ceci est dû au fait que la série montre la réaction de cette famille très célèbre face à des évènements historiques et des conversations que celle-ci aurait entretenues, mais que personne n’a jamais confirmé ces réactions ou ces conversations. Ceux-ci sont imaginés par les scripteurs de la série. 

 

La réaction de lreine  

Selon la princesse Eugénie, la reine aurait regardé la première et la seconde saison de la série et les aurait appréciées. Cependant, Donal McCabe, qui est chargé de la communication de la reine Élisabeth II, a précisé que« La famille royale n’a jamais accepté ni approuvé le contenu et n’a pas été consultée par savoir quels sujets seraient traités. Jamais elle n’exprimerait sa vision concernant la pertinence du programme. » Donc, la reine apprécierait cette série, mais trouve cela important que les téléspectateurs sachent que cette série n’est pas complètement véridique. 

 

La réaction du Prince Harry  

L’ancien membre actif de la famille royale a mentionné, durant sa récente interview avec Oprah Winfrey, que lui et sa femme, Meghan Markle, avait écouté quelques épisodes de The Crown. Nous ne savons cependant pas s’ils ont apprécié ou non la série. L’homme qui vient tout récemment d’officialiser son retrait officiel de la famille royale, se dit plus heureux avec la série qu’avec les journaux. Dans un interview avec James Corden, il confie que la série donne une idée d’ensemble de la pression qui vient avec le fait de faire partie de la famille royale. Le prince Harry mentionne aussi que la série montre comment c’est de devoir mettre le service et le devoir par-dessus tout, y compris la famille et ce qui peut venir de cela. Il dit qu’il se sent plus confortable de ce qu’il voit dans la série que les histoires qu’il lit à propos de sa famille dans les médias puisque les médias rapportent ce qu’ils écrivent comme étant des faits tandis que la série rapporte ce qu’elle montre comme étant de la fiction inspirée par des évènements historiques 

 

La réaction du Prince William  

Pour ce qui en est du frère de Harry et du deuxième dans l’ordre de succession au trône, il a confié à Olivia Colman, l’actrice qui représente la reine dans les saisons 3 et 4, qu’il n’avait jamais regardé la série. Il semble bien que le Duc de Cambridge ne compte pas regarder cette émission tant appréciée du public de sitôt 

 

La réaction des proches des membres séniors  

Pour ce qui en des membres que nous ne pouvons pas qualifier de séniors, plusieurs d’entre eux affirment avoir écouté la série. La princesse Eugénie, la petite-fille de la reine, et la princesse Anne, la fille de la reine, affirment avoir écouté quelques épisodes et avoir apprécié les émissions qu’elles avaient regardées. Pour d’autres, comme Zara Tindall, la fille de princesse Anne, elle a raffolé de la série. En effet, cette dernière confie qu’elle et son mari sont devenus de fidèles spectateurs de la série et qu’ils attendent les futurs épisodes avec impatience. 

 

Éliza Nadeau 

 

 

Sources 

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Crown_(série_télévisée)  

https://www.youtube.com/watch?v=7oxlCKMlpZw  

https://histoiresroyales.fr/critique-saison-3-the-crown-reaction-reine-elizabeth-buckingham/  

https://www.pointdevue.fr/familles-royales/royaume-uni/qui-sont-les-membres-de-la-famille-royale-qui-regardent-crown_4320  

https://www.cbs.com/shows/oprah-with-meghan-and-harry-a-cbs-primetime-special/?cbsclick=3i8VbyUgRxyLRVWxU-SAVSQkUkEVmUw3P1rNUY0&vndid=10078&clickid=10078&sharedid=townandcountrymag.com&ftag=PPM-09-10aag1f&dclid=CPz5_sHYsO8CFUlmcgodgUYPeQ  

 

 

 

 

District 31: un retour exceptionnel!

Homicides, crime organisé, délits sexuels…

Eh oui, c’est officiel : la populaire série de fiction québécoise District 31  est de retour depuis le 7 septembre 2020 à 19h !

source : Radio-Canada

Écrite par Luc Dionne et produite par Fabienne Larouche en association avec AETIOS Productions, cette émission est la première au Québec à avoir été tournée en post-confinement. En effet, en raison de la COVID-19, les huit derniers épisodes de la saison 4 avaient été reportés. Ils seront diffusés en séquences d’une heure du 7 au 10 septembre 2020 sur les ondes de ICI Radio-Canada Télé avant de retomber en épisodes habituels de 30 minutes.

Avec une distribution très variée dont Vincent-Guillaume Otis dans le rôle d’un sergent-détective aux homicides et Gildor Roy comme commandant, District 31 a le don d’accrocher ses téléspectateurs dans un suspense infini. Chaque épisode de la série se termine sous une fin nous portant à une certaine réflexion. Cette quotidienne efficace nous transporte dans un univers policier réaliste créant ainsi une forte dépendance au le public visé. Quant à la finale palpitante de la quatrième saison et aux nouveaux épisodes de la cinquième, «Les fans vont être sans connaissance», affirme la productrice déléguée.

Pourquoi District 31 ?

Si vous n’avez pas encore commencé la série, il n’est jamais trop tard pour le faire! Toutes les saisons sont disponibles sur l’application Tou.tv. Les anciennes saisons requièrent un abonnement à l’extra pour si peu que 6,99$ par mois et à mon avis, c’est un très bon prix pour tout le contenu exclusif de Radio-Canada. District 31 s’écoute très bien, comme je l’ai mentionné plus tôt, ce sont des petits épisodes de 30 minutes. Si on retire les publicités, l’épisode dure seulement 22 minutes! Personnellement, j’adore cette série télévisée et j’en suis un véritable fan… Pour les amateurs de suspense, je vous la recommande !

En résumé, District 31 est décidément un rendez-vous à ne pas manquer. Et vous, serez-vous de la partie ?

Bande-Annonce Officielle (finale de la saison 4)

Les films de Noël à regarder

Noël, c’est le meilleur moment de l’année pour passer du temps en famille. Cette fête nous rappelle de beaux souvenirs et nous rassemble. J’aimerais vous présenter les films que j’ai adorés durant le mois de décembre. Dans ces films, vous aurez une variété de sentiments comme des fous rires, de la tristesse ou de la colère. J’espère que vous allez les apprécier.

 

Les Chroniques de Noël 

C’est l’histoire de deux enfants Teddy et Kate Pierce qui voulaient filmer le Père Noël en flagrant délit. Cependant, le soir de Noël, les choses en entrainant les autres, les enfants se sont retrouvés dans le majestueux traineau du grand barbu, ce qui a entrainé un accident et tous les reines était dispersé dans Chicago. Pour survivre à cette situation, les jeunes ont dû sortir le monsieur au déguisement rouge de prison. Le seul problème à cette mésaventure, c’est qu’ils doivent réussir à distribuer les cadeaux aux enfants dans un temps limité.

Pour le trouver:

Les chroniques de Noël: Netflix

 

Les Vacances 

Imaginez-vous échanger votre maison avec un étranger dans le monde. Dans ce film, c’est cette situation qui arrive à Amanda et Iris grâce à un site internet. Amanda vit dans une maison luxueuse en pleine ville et Iris vit dans un petit chalet dans un petit village. À cause de ce changement, leur vie sera chamboulée par des éléments soudains. Elles ne savaient pas qu’elles ne serait plus célibataires dès leur retour. Surtout, Iris n’est pas seulement en couple, mais une amitié se crée entre elle et un vieux écrivain qui vivait près de chez Amanda. Je le recommande pour tous ceux qui adorent les films romantiques.

Pour le trouver:

Les vacances : Illico

 

L’alchimie de Noël 

Ce film commence dans le temps médiéval, avec un beau chevalier aux cheveux bouclés qui se retrouve en 2019 avec une quête inconnue dans un marché de Noël. C’est à ce moment que Cole, le chevalier, rencontre Brooke, une enseignante de science qui ne croit plus au grand amour. Brooke le percuta avec sa voiture. La jeune femme l’invita à emménager chez elle, mais n’imaginait pas ce que cela pourrait entrainer. Dans cette aventure entre les époques, la seule chose qui préoccupait le jeune avec son armure, c’est sa quête inconnue.  S’il  la réussit, il pourra revenir dans son temps. Finalement, voudra-t-il partir ou rester avec la belle Brooke? Pour le savoir, il faudra regarder la suite.

Pour le trouver:

L’alchimie de Noël: Netflix

 

Un prince pour Noël 

Une journaliste nommée Amber doit absolument faire un article sur le prince Richard d’Aldovie, mais l’entrevue prévue a été annulée, donc elle se fait passer pour la tutrice Martha de la princesse Emily. Le prince Richard a une très mauvaise réputation à cause de la mort de son père, le roi, donc il voulait faire profil bas avec la presse. Après quelques jours dans le palais, Emily découvre la vraie identité de la journaliste, mais promet de ne rien dire si elle dit la vérité sur son frère. Mais tout ne se passe pas comme prévu, car une histoire romantique s’installe en Aldovie entre Amber et le prince. Il y a plein de rebondissements avec le cousin du jeune prince, mais aussi ils se battent pour avoir la couronne du roi décédé. Je peux affirmer que cette histoire mérite vraiment d’être dans mon article. Surtout, il y a le 2 et 3 si vous avez adoré le premier.

Pour le trouver:

Un prince pour Noël: Netflix

 

Noël chez les Krank 

Aimez-vous les comédies? Ce film est l’un des plus drôles de Noël que j’ai vus. C’est l’histoire d’une famille qui laisse sa fille aller à l’université pendant un an. Bouleversé, le père décide de ne pas fêter Noël et d’aller en croisière, mais les voisins ne sont pas contents de sa décision. Plusieurs péripéties arrivent à cause de leur décision, mais soudain, ils reçoivent un appel et annulent tout leur voyage. Qui a téléphoné? Pour  savoir la fin, il faudra l’écouter.

Pour le trouver:

Noël avec les Krank: Illico

 

Ces cinq films font partie des meilleurs à mon avis. 

 

 

Joyeuses fêtes et bon cinéma à tous ! 

 

Par  Julianna Argento

Le Chardonneret

Sorti en salles le 13 septembre 2019 au Québec et inspiré du roman The Goldfinch par Donna Tartt, récipiendaire d’un prix Pulitzer, Le Chardonneret raconte l’histoire de Theodore « Théo » Decker (Ansel Elgort), alors âgé de 13 ans, qui perd sa mère (Hailey Wist) lors de l’explosion d’une bombe dans une exposition artistique au Musée d’art métropolitain de New York. Sa mère lui montre son tableau favori : Le Chardonneret, peint par Carel Fabritius, tout juste avant l’explosion. Pris d’un élan de désespoir, il vole le tableau et le garde avec lui, étant le seul souvenir qu’il lui reste de sa mère. Grandissant, les malheurs s’enchaînent après la mort de sa mère et, devenu adulte, Théo doit affronter son passé pour trouver la paix et le bonheur.

Critique

J’ai adoré ce film. N’étant pas présenté dans un ordre chronologique mais plutôt avec des bonds vers le passé, il arrive souvent que l’on croit comprendre ce qui s’est passé, mais puisque l’on ne nous montre pas l’entièreté de la scène, c’est lors d’un autre retour dans le passé, où on nous montre certains détails, que l’on saisit réellement. Comme dans la vraie vie, on apprend le passé des personnages peu à peu. Par exemple, au début, on voit des instants de la vie de Théo adulte, puis on voit des flashbacks de son traumatisme tout au long du film, ce qui nous permet de mieux comprendre comment il est devenu ce qu’il est à l’âge adulte. Théo a également un lourd passé, dont on ne connaît pas l’existence au début, qui, une fois découvert, explique ses choix.

Un autre aspect que j’ai aimé est le réalisme. Ce long-métrage démontre avec un réalisme impressionnant comment une petite chose, un événement ou une fréquentation, peut tout changer définitivement. Par exemple, la mort de la mère de Théo fait qu’il est repris en charge par son père, qui les a abandonnés six mois plus tôt, ce qui entraîne la rencontre de son voisin russe, Boris, qui devient son ami. Ces événements de son enfance ont encore des répercussions lorsqu’il est à l’âge adulte, comme c’est possible dans la vraie vie.

Bref, l’élément de surprise et le réalisme sont au rendez-vous avec Le Chardonneret. Je vous le recommande fortement. Ce long-métrage, réalisé par John Crowley, a tout pour plaire aux amateurs de films dramatiques et est truffé de rebondissements. Reste maintenant à voir si le film sera aussi apprécié que le roman dont il est issu.

 

Par Amelia Gélineau

Le Jeu, bien plus qu’une télésérie : une réalité

Cette année, sur la chaîne TVA, une télésérie québécoise a fait son entrée : Le Jeu. Cette émission de télévision raconte l’histoire de Marianne, une conceptrice de jeux vidéo incarnée par Laurence Leboeuf, qui travaille pour la compagnie Arcade Games.

Suite à sa nomination aux prestigieux prix Ludix, elle reçoit des messages, des menaces de trolls, comme on les appelle dans le milieu. Le soir de la remise des prix, elle se fait droguer, blesser gravement et voler. Au matin, elle ne se souvient de rien. Bien vite, les menaces seront mises à exécution, la mettant en danger, elle et ses proches. Et tandis qu’elle tente de se tenir debout sans vaciller dans la tempête qui fait rage autour d’elle, elle tente également de se tailler une place dans ce monde masculin qu’est l’industrie des jeux vidéo.

 

Si un des buts de cette émission est de nous divertir, un autre est certainement de nous faire réfléchir. Bien qu’une enquête et un certain suspense soient au cœur de l’histoire, autre chose nous pousse à continuer pour suivre Marianne : on veut en savoir plus sur la place qu’occupent les femmes dans des industries généralement plus masculines.

C’est le cas de la conception des jeux vidéo, des voitures et de plusieurs autres domaines. Nos sociétés ont beaucoup avancé vers l’égalité des sexes depuis les années 1920, mais l’égalité parfaite n’est pas tout à fait acquise. Le pouvoir et les droits des femmes ont fait de grands progrès, c’est vrai, et il ne reste que quelque temps de peaufinage à effectuer.

Cependant, ce qu’il faut changer maintenant est la perception, le mode de pensée des gens. La majorité reconnait que les femmes ont la même valeur que les hommes culturellement parlant, mais il en reste toujours d’autres qui les réduisent, principalement des hommes, mais aussi des femmes. Cette situation est similaire à celle de la Terre : malgré les preuves, certains individus continuent de croire que la Terre est plate et s’accrochent à cette fausse conviction.

Tout est une question d’estime de soi. Si une femme ne croit pas qu’elle et ses semblables méritent le pouvoir politique, ou l’individualité, comment les autres pourraient-ils y croire ?

En fait, des études ont prouvé que les filles et les femmes ont plutôt tendance à se sous-estimer alors que les garçons et les hommes se surestiment généralement. Quand on veut, on peut.

Mais qu’arrive-t-il quand on n’y croit pas ?

Une autre étude a démontré ces différences d’estime de soi entre les sexes. On a demandé à des filles si, généralement, les filles étaient plus, moins ou également intelligentes que les garçons.

Évidemment, sur le plan intellectuel, le sexe de la personne n’affecte rien. Mais la plupart des filles ont répondu «moins» et peu ont répondu «égal». Chez les garçons, on observait une autre situation : la majorité répondait «plus» et le reste «égal». On ne peut pas banaliser une preuve de ce genre : se sous-estimer est aussi grave que de se surestimer, et les deux peuvent causer, à long terme, des problèmes d’estime de soi et la remise en question de ses choix et de sa personne.

La mentalité des gens est bien sûr touchée par les stéréotypes de l’époque qui, bien plus qu’on ne le pense, peuvent avoir une influence sur la vie. Oui, il est rare de voir une femme dans le milieu des jeux vidéo. Et si cette différence indiquait plutôt que les femmes sont capables d’occuper un rôle plus important dans la société? Rare n’est pas synonyme de mal. La majorité des femmes sont brillantes mais sensibles, ce qui peut les empêcher de faire un choix pour elles et non pour les autres. Combien d’entre elles n’ont jamais rêvé d’être, par exemple, concessionnaire automobile et de renoncer à cause de la pression des stéréotypes ?

De même que le bleu et le rose, les voitures et les poupées, le sport et le maquillage. Un garçon pourrait être coiffeur et une femme policière. La vérité, c’est qu’il n’y a pas de couleur, de métier, de jouets différents pour les filles et pour les garçons. On ne cible pas une clientèle par un sexe, et les pionnières, comme Marie Curie et Lucille Teasdale, l’avaient compris.

La place de la femme a évolué à travers les époques. On ne peut pas réduire son importance : sans elle, qui est devenue la main-d’œuvre durant la Seconde Guerre mondiale, qui a perpétué les lignées des familles, aucun de nous ne vivrait aujourd’hui.

Elles ont droit à la même place que les hommes. Car si certains voient les femmes comme des objets, il n’en est rien.

Par Amélia Gélineau

Bienvenue à Marwen

 

Basé sur la vie de Mark Hogancamp, Bienvenue à Marwen met en scène les conséquences des chocs psycho-traumatiques et de l’anxiété de manière imaginative et créative. Le réalisateur de Forrest Gump, Robert Zemeckis nous offre non seulement une histoire touchante, mais un vrai petit bijou technique.

C’est l’histoire de Mark Hogancamp, victime d’une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d’un village belge durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène les figurines des habitants en les identifiant à ses proches, ses agresseurs et lui-même.

Steve Carell incarne un homme fragile, rongé par l’anxiété. Pourtant, il reste un artiste débordant d’imagination. Son univers est fascinant en sa poésie par rapport au fait qu’il est parallèle à sa vie. Comme le contexte de celui-ci est tiré de la Seconde Guerre Mondiale, nous avons droit à des retournements de situations complètement tordus qui donnent naissance à des scènes marquantes à travers l’esprit de Mark Hogancamp.

 

 

Sur le plan technique, les transitions entre les aventures de Mark et celles de ses figurines sont merveilleusement bien exécutées. De plus, les passages se déroulant dans son village miniature ont une mise en scène crédible et sont très beaux visuellement. Finalement, Zemeckis nous offre comme à son habitude un lot de chansons cultes qui viennent rajouter à l’émotion.

Bienvenue à Marwen est une histoire qui a son lot de métaphores et qui peut paraître difficile à comprendre au premier abord. Cependant, ses qualités d’exécutions nous permettent d’entrer dans l’histoire et de s’y investir émotionnellement, ce qui démontre que tout est dans la manière de faire. Le cinéma est un langage et comme tout langage, on retrouve des codes récurrents. Ainsi, il arrive que des réalisateurs cassent nos habitudes en nous proposant des histoires hors du commun, mais au final, ce qui compte vraiment, c’est qu’ils arrivent à capter notre intérêt et nos émotions. Pour moi, Robert Zemeckis nous a prouvé cet aspect substantiel et c’est pourquoi je ne recommande ce film à personne en particulier si ce n’est à tous.

16 sur 20

 

Par Joël Burri-Rochon

La mule

 

Quarantième long métrage réalisé par Clint Eastwood, La mule est un drame exploitant principalement le thème du regret et de la famille. Au mépris d’une bande-annonce mettant en scène une ambiance désolante, presque cafardeuse, le film dans son ensemble rejette plus de lumière. On nous présente un personnage à son aise et conscient de ses erreurs par rapport au dernier rôle d’Eastwood où il incarnait un vieil homme impitoyable et torturé par le passé il y a de ça 10 ans.

Entre parenthèses, nous remercions Clint pour sa persévérance et son entêtement à pouvoir réaliser des œuvres de qualité avec à sa charge 88 années d’existence.

À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d’être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s’est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain.

Clint semble être toujours aussi obstiné à montrer certains aspects plus sombres de l’Amérique. Pourtant, des valeurs plus personnelles restent au cœur de l’œuvre avec un aspect touchant. D’un côté, les reproches des membres de la famille de Earl par rapport à son absence et de l’autre, l’hypocrisie derrière la fratrie du cartel mexicain corrompu par l’argent et le pouvoir. Earl, quant à lui, n’en restera pas indifférent et fera tout ce qu’il peut pour obtenir le pardon ce qui laissera des pistes de réflexions fondamentales à quiconque voudra bien l’entendre.

 

 

Sur le plan technique, Eastwood aura voulu, selon moi, nous faire une balade sur les routes traversant les plaines et les frontières. Cette continuité nous offre de belles images malgré qu’elles peuvent paraitres répétitives. Sinon, rien à reprocher pour l’écriture de plus qu’elle est tirée d’une histoire vraie, ce qui peut paraître comme un frein artistique pour certains.

Comme cette histoire amène un personnage très âgé vers une pente fatale, cela concorde au fait qu’il ne peut échapper à son destin. Quand une œuvre comporte un aspect poétique comme celui-là, elle touchera un public ciblé et sera le fruit d’un acte de conscience personnelle. Malheureusement, d’un point de vue extérieur, cet aspect décevra, selon moi, ceux qui s’attendrait à une histoire pleine de rebondissements et d’intrigues. Pour conclure, La mule reste très touchant dans son ensemble et m’a permis de rêver de moi, 88 ans chantant de veilles ballades à bord d’une camionnette usée sur une route perdue.

Un 15 sur 20 bien mérité

 

Par Joël Burri-Rochon

Et si Hitler avait remporté la Seconde Guerre Mondiale?

 

Étrange question, n’est-ce pas? Ce qu’on ressent aussi est étrange lorsque notre imagination visualise les différents chemins qu’aurait pu prendre le cours des choses. Aujourd’hui, c’est une question dont la source remonte à la fin du 19e siècle lorsque naît, en Haute-Autriche, Adolf Hitler. Émergeant alors un potentiel destructeur de sa personne et de sa notoriété, nous pouvons difficilement imaginer le sort qu’il nous aurait réservé s’il avait remporté la seconde guerre.

Des hypothèses menées par la série Le Maître du Haut Château m’ont ainsi donné des pistes de réflexion et d’imagination pour faire le tour de cette question. Source d’une autre réalité, cette question concerne tout le monde et fait un parallèle à notre histoire, c’est pourquoi j’y ai consacré un peu de mon temps pour cultiver votre esprit.

Parenthèse importante, ce film met en avant le pouvoir destructeur de l’endoctrinement et ses conséquences. Dans ce contexte, la doctrine imaginée résulte d’actes de soumission sans possibilité d’avoir recours à l’esprit critique et même parfois à la raison. Cet article fut écrit dans un but narratif et imaginatif. Je n’ai ainsi pas eu recours à l’apologie et n’avais rien à défendre sur tout ce qui entoure l’opposition à la démocratie ou aux droits individuels. Sur ce, merci de ne pas avoir douté des intentions de cet article.

Bon visionnement.

Are You Talking To Me?

Par Joel Burri-Rochon

Le 17 septembre dernier, Jack LaMotta est décédé à l’âge de 95 ans. Il était boxeur dans ses jeunes années et un film réalisé par Martin Scorsese était sorti en sa mémoire dans les années 80, mais bref, nous n’allons pas nous attarder à son sujet.

Qui dit Martin Scorsese dit aussi Robert De Niro, sa plus fidèle étoile. Vous savez, cet acteur avec le grain de beauté sur la joue droite à l’extrémité sud-est de son œil? Probablement l’acteur le plus investi de l’histoire. Celui qui a toujours préféré être à l’ombre d’une caméra plutôt qu’à la lumière d’un plateau télé. Notre cher De Niro qui s’est installé en Italie pour Le Parrain 2, est devenu chauffeur de taxi pour Taxi Driver et a justement pris 60 livres pour interpréter Jack LaMotta dans Raging Bull. Bon, je crois qu’il mérite qu’on puisse admirer son travail et c’est pour ça que je lui ai fait un petit hommage. Donc, si tu lis ce message, Robert, oui, c’est à toi que je parle.

 

 

Voici mon appréciation des principaux films de Robert De Niro

 

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