Raphaëlle Lacasse

Des personnes remarquables

L’histoire des Noirs est parfois difficile mais elle est aussi empreinte de mouvements qui ont inspiré beaucoup de gens. Dans cet article, j’évoque des idoles, des représentants, des grandes figures qui sont restés gravés dans notre mémoire. Des années 50 à aujourd’hui, leurs gestes qui ont eu tant d’impact, nous émerveillent et, je l’espère, continueront de le faire. 

 

Années 50-60

Pour commencer, Maya Angelou est une personne qu’on ne peut oublier, à mon humble avis. Née en 1928 et morte d’une longue et douloureuse maladie en 2014, c’est une femme déterminée, travaillante et intelligente.

Écrivaine, poète, chanteuse, essayiste, actrice, professeure d’université, scénariste, productrice, documentariste et militante, elle est sortie du moule en côtoyant des personnes célèbres comme Barack Obama et Nelson Mandela. De plus, elle s’est battue contre le racisme durant toute sa vie en s’impliquant dans plusieurs mouvements comme celui contre l’apartheid en Afrique.

Maya Angelou a aussi écrit plusieurs romans bouleversants tels que Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage, Tant que je serai noire ou Lettre à ma fille, de magnifiques romans biographiques qui enchainent poésie et tournures de phrases qui ont insufflé aux États-Unis un vent de tristesse, et de, je l’espère, honte d’avoir fait subir toutes ces horreurs à des personnes qui ne le méritaient pas. 

Pour toutes ces choses incroyables qu’elle a accompli, on lui a remis bon nombre de prix comme la médaille de la liberté, des Grammy, le Mother Teresa award et d’autres tout aussi prestigieux. 

En conclusion, c’est une femme brave, brillante, généreuse et sensible qui m’a personnellement émue. 


Années 90

 

Mon choix surprendra peut-être plusieurs personnes, mais comme représentant des années 90, j’ai choisi Tupac Shakur.

Malgré des chansons aux paroles qui peuvent choquer, Tupac a tout de même été un porte-parole dénonçant les souffrances endurées par les Noirs. Dans ses chansons comme Mr President, Dear Mama ou Keep your head up, il parle de sujets actuels de l’époque. 

En effet, dans Mr President, il parle de l’horreur du racisme et de la pauvreté, souvent reliés et tous les deux vécus par Tupac. Dans Keep your head up, il défend les femmes et leurs droits. 

Mais celle qui reste gravée dans les mémoires est surtout Dear Mama, la chanson dans laquelle il remercie sa mère pour tout ce qu’elle a fait pour lui. 

Repoussant les barrières des tabous, il a écrit ce qu’il ressentait face à tout ce qui rend notre monde aussi horrible. Dans son cas la discrimination, la violence, les ghettos et les laissés pour compte. 

Donc, même s’il a commis plusieurs erreurs, il a aussi montré sa bienveillance et sa sagesse à travers la musique, une des manières de s’exprimer les plus répandues dans le monde. 


Années 2000

 

Ensuite, je vais parler d’une femme très connue et appréciée: Michelle Obama.

C’était la première Première Dame noire, ce qui est un grand pas dans l’histoire des États-Unis. 

Après le Watergate et le scandale Clinton, l’Amérique était humiliée et avait grand besoin d’un rafraichissement en ce qui concerne les présidents. Et Barack et Michelle Obama, charismatiques, souriants, tolérants et démocrates faisaient des candidats idéaux. 

 Mais elle ne se démarque pas seulement par cela. Michelle Obama s’est investie dans de nombreuses organisations telles que la Croix-Rouge, Joining Force; un organisme visant à aider les familles des militaires, Let Girl Learn; un programme faisant la promotion des études supérieures pour les filles. Elle s’efforce sans relâche de sensibiliser le public à propos de plusieurs sujets, notamment l’éducation et la santé des enfants. 

Par exemple, elle a lancé le mouvement #bringbackourgirls, un mouvement servant à dénoncer et plaindre l’enlèvement de 276 filles nigériennes. 

En plus de s’impliquer dans ces missions environnementales, elle a écrit un livre biographique sur sa vie. 

C’est donc pour cela que la considère comme une femme exemplaire de la société américaine. 


De nos jours…

À présent, une personne plus moderne, mais tout aussi appréciée que les précédents: Chadwick Boseman. 

Chadwick Boseman est un acteur né en 1976 et, malheureusement pour l’univers du cinéma mort en 2020 d’un cancer du côlon. Il a interprété plusieurs personnages formidables avec brio tels que la panthère noire ou Jackie Robinson, le premier joueur de baseball noir. Cet acteur était très apprécié de ses collègues comme Scarlett Johansson ou Chris Evans et sa mort a suscité beaucoup de tristesse autant chez Joe Biden, Mick Jagger ou tous les grands fans de Marvel. 

Durant sa vie trop courte, il a été une figure, un modèle pour plein de personnes.  C’est pourquoi je l’ai tout de suite vu comme un représentant idéal pour le mois des Noirs. 

 

 


 

Mon deuxième choix (encore un Américain) est Colin Kaepernic, un ancien joueur de football afro-américain. S’il ne pratique plus cette profession pour laquelle il était pourtant très doué, c’est parce que la NFL a décidé de le renvoyer suite à des actions qu’il a entreprises pour manifester son désarroi face à la maltraitance des Noirs aux États-Unis. 

Lors de l’hymne national, au lieu de se lever comme les autres, il s’est agenouillé. Ce geste, pourtant si petit, est devenu un symbole des protestations contre les violences policières injustifiées. Plusieurs joueurs imitent à présent Colin et s’agenouillent durant l’hymne, démontrant que les États-Unis ne devraient pas être si fiers de leur pays, mais plutôt considérer chaque être humain de leur beau système et briser l’agréable illusion d’égalité qu’ils nourrissent depuis tant d’années. 

Kaepernic a aussi donné un million de dollars à un organisme avec des convictions similaires aux siennes. 

Il a été récompensé par le prix Ambassadeur de la Conscience d’Amnesty International. 

Après le grand courage dont il a fait preuve, il a amplement mérité ce prix et je souhaite qu’un jour il recommence à jouer dans la NFL. 


Comme je n’ai choisi que des personnes américaines jusqu’à présent, j’enchaîne avec trois personnes canadiennes. 

Pour commencer, je vais parler de Dominique Anglade, une femme politique. Fille de George Anglade, un professeur, géographe et écrivain et de Mireille Neptune, une féministe et économiste, elle était vouée à un avenir prometteur.

Elle a suivi un parcours politique dans lequel elle est passée de la Coalition avenir Québec au Parti libéral. Cette décision a été prise car elle aurait eu des désaccords avec les autres membres en lien avec des sujets comme l’identité et l’immigration. 

En 2016, elle est élue ministre de l’économie, de la science et de l’innovation et est la première femme d’origine haïtienne à remplir ce rôle. 

Quatre ans plus tard, elle est élue cheffe du parti libéral, la première femme ministre de ce parti. 

C’est donc pour son travail acharné et le fait qu’elle ait été la première à faire plusieurs choses que je la mentionne dans mon article. 

 


 

Suivant la politique, place aux livres! Dany Laferrière est un auteur haïtien et canadien ayant écrit plusieurs romans parlant du traitement des Noirs avec ironie et finesse.

Ayant reçu un nombre astronomique de prix pour ses livres, je n’en nommerai que quelques-uns: le prix Médicis, le grand prix littéraire international Métropolis bleu, le prix de la personnalité de l’année de Radio-Canada, le prix des libraires du Québec, etc. Mature, intelligent et doté d’une belle plume, il a une place de choix dans mon article. 

En conclusion, son écriture admirable a su impressionner plus d’une personne, d’où les nombreux prix honorifiques. 

 


Pour terminer, la chanteuse Sarahmée est une personne défendant plusieurs causes telles que l’abolition du racisme (cela va de soi), le féminisme et l’homosexualité. 

Dernièrement, elle a sorti une nouvelle chanson, Ma peau, une chanson prônant l’acceptation de soi. Elle transmet à plusieurs personnes des valeurs essentielles et des pensées positives dans ses chansons rythmées.

Étant très populaire auprès du public, c’est un modèle pour plusieurs adolescents autant par ses paroles qui résonnent en chacun de nous que par sa personnalité dynamique et colorée. 

Donc, la chanteuse est pour moi une personne inspirante, avec un style original et un sourire contagieux. C’est pourquoi c’est la dernière, mais non la moindre, célébrité de mon article. 

 


Pour conclure, j’espère que vous avez aimé mon article et que toutes ces personnes ont provoqué en vous le désir de changer le monde ou tout simplement de ne laisser rien ni personne ébranler vos convictions les plus profondes. 

Par Raphaëlle Lacasse

 

Les favoris du mois

Ma découverte de cet été est le centre Tag E-Karting qu’Alexandre Tagliani a récemment ouvert au printemps dernier, à Ste-Thérèse. Cet endroit est un centre de karts électroniques, écologiques et sécuritaires. Pour vous donner mon honnête opinion, j’ai adoré mon expérience. La piste est sur deux étages, avec une pente qui est très à pic et qui vous donnera de grandes sensations fortes. Le fonctionnement des karts est simple, facile à comprendre et lorsqu’il y a un petit accrochage pendant la course, ils ralentissent automatiquement, ce qui est génial pour éviter les accidents.  En plus de la piste de karting, il y a également un restaurant, du laser tag, du lancer de haches, des quilles, et quelques autres activités.

Je vous conseille d’aller essayer cette activité.  Pour ma part, j’y suis allée deux fois et je compte y retourner puisque j’ai vraiment apprécié mes deux visites. 

https://www.tagekarting.com

 Anaïs Allard 

 


Étant donné les circonstances, donc la Covid-19, les activités pour les vacances ont grandement diminué. Mais nous pouvions toujours voyager au Québec, une belle province pleine de surprises!

Cet été, j’ai décidé de partir au Saguenay, je n’y étais jamais allée et j’étais bien surprise de la beauté de cet endroit. La place qui m’a vraiment marqué était un jeu d’évasion dans la ville de Jonquière, c’était l’Escaparium: un endroit extraordinaire. Pour commencer, l’extérieur de la bâtisse était tellement magnifique qu’il me donnait une air de conte de fée, puis les jeux d’évasion sont juste incroyables. Ils sont remplis de passages secrets et d’indices subtils, les décors sont tellement réalistes que c’est presque épeurant! Je recommande donc beaucoup ce jeu!! (Personnellement, j’ai joué à celui dans la prison!)

https://www.escaparium.ca/

Mya Burton

 


 

J’ai découvert l’hoverboardune sorte de planche à roulettes électrique. Les roues sont disposées comme les deux roues avant d’une automobile. Pour pouvoir avancervous devez jouer avec votre poids, c’est-à-dire que si vous voulez avancer, vous devez mettre plus de poids vers l’avant. Pour reculer, il faut mettre son poids vers l’arrière. La plupart du temps, les hoverboardpeuvent aller en moyenne de 10 à 20 km/h. C’est quand même assez impressionnant pour un petit engin électrique! Avec un hoverboard, vous ne pouvez pas vraiment faire de “tricks”. C’est un bon passe-temps. Le prix varie aux alentours de 200,00$. 

Sarah-Eve Charron

 


Les cristaux! Lorsque vous entendez le mot cristal, quelle est la première image qui vous vient en tête? Sûrement l’image d’une pierre précieuse cristallisée blanche. Savez-vous que ce minéral se retrouve dans les sols du Québec? Je l’ai découvert lors d’une excursion à la mine ‘’ Cristal du Lac’’ au Lac-Saint-Jean. Pour moi, ceci à été une découverte intéressante. Pour plus d’information, allez visiter le site:  

https://cristaldulac.com

Mathilde Godbout

 


 

Cet été, lors de mes journées plus tranquilles, j’ai découvert une série. Disponible sur Disney+, la série Dans un autre monde: les coulisses de la reine des neiges 2 est une série documentaire sur laquelle nous avons un accès privilégié au travail que font les réalisateurs, les designers, les comédiens, etc. Malgré que ce soit un film enfantin, il en reste que le travail derrière est réfléchi et impressionnant.  8 mois avant la première mondiale, le stress, les réflexions et les idées de dernière minute sont au rendez-vous. En 6 épisodes, vous vivrez des émotions et vous en apprendrez plus sur les productions de films!  

Naya Hamama  


Le lac Louise est un endroit que j’ai eu la chance d’admirer cet été lors d’une randonnée. Au début, on n’y voyait pas grand-chose à cause du brouillard qui persistait à cacher le lac. Mais une fois notre randonnée terminée, l’eau miroitante de cette merveille naturelle était à couper le souffle. Le soleil se reflétait dans l’eau, faisant ressortir sa couleur. Ce bleu qui a l’air artificiel tire en fait sa couleur des montagnes qui l’entourent. En effet, le bleu turquoise du lac est dû aux glaciers qui se trouvent au sommet des montagnes. C’est donc grâce à l’eau qui en découle que le lac Louise est un endroit que plusieurs personnes rêvent de contempler. En conclusion, c’est un endroit magnifique qu’on ne voit qu’une fois dans sa vie et je ne suis pas dithyrambique! 

Raphaëlle Lacasse 


Un album simplement explosif 

Humanity Hour 1; ainsi se prénomme l’un des rares albums musicaux dont toutes les pièces me plaisent. Produit par le groupe Scorpions, spécialisé dans le hard rock avec quelques nuances de métal, cet album confirme un génie que je ne saurais qualifier et une sensibilité dont la robustesse redonne confiance et nous rattache à l’idée que l’humanité n’est pas qu’une catastrophe, et que malgré ses incessants caprices, elle détient une bonté si pure et magnifique. Les changements de tonalité enrichissent immensément l’écoute et donnent à leur chansons une certaine imprévisibilité particulièrement intéressante. Je conseille vivement l’écoute de Humanity Hour 1, autant pour ses mélodies incroyablement surprenantes que pour ses textes qui nous transportent dans le merveilleux univers de Scorpions. 

Marianne Lachance

 


PIZZERIA POLINA  : Je suis certaine que la plupart d’entre vous raffolez de la pizza, comme moi. Cette pizzeria se situe sur la rue Saint-Louis proche du Château Frontenac à Québec.  Ils offrent des produits végétariens, végans et sans gluten! Évidemment, leur spécialité est la pizza, mais ils offrent plein d’autres repas intéressants,  par exemple de la salade, des pâtes, du veau parmigiana, etc. Je vous garantis que c’est un restaurant à ne pas manquer lors de votre séjour à Québec. C’est un restaurant intimiste à des prix abordables. Tous les produits sont faits maison et en plus, nous pouvons repartir avec un pot de sauce pour un bon repas de famille à la maison. C’est un incontournable à Québec. Je vous le suggère fois mille. Bon appétit!  

Léa Laverdière


Une Via Ferrata : Avez-vous déjà fait de l’escalade? Si vous avez adoré ça, vous aimerez encore plus faire une Via Ferrata. Celle-ci consiste à faire de l’escalade, mais de façon extrême. Vous êtes accroché à une falaise! Lors de cette aventure, vous êtes au-dessus du vide, dans mon cas, j’étais au-dessus de la rivière Batiscan. Sur les parois rocheuses, il y a des câbles (appelés aussi lignes de vie) et des supports de métal pour vos mains ainsi que vos pieds. Cette activité est considérée comme étant très intense et dangereuse. Il ne faut pas avoir le vertige. La Via Ferrata demande une très bonne forme physique et il faut avoir une bonne endurance au niveau des bras.

Maria Lessard


  

La mine Capelton: Cet été, j’ai découvert la Mine Capelton à North Hatley, au Québec. Cette mine a été ouverte en 1867 pour son cuivre et sa chalcopyrite, une pierre précieuse, et fermée en 1907. Depuis 1995, cette mine est devenue une place touristique à visiter avec ses 24 niveaux d’une profondeur d’environ de 1500 mètres, mais nous ne pouvons visiter que 3 niveaux à cause que les autres étages sont remplis d’eaux acides. Ceci est une belle activité à faire en famille pour découvrir cette mine et trouver ses trésors cachés comme des vieux outils, des roues, des vieux enclos pour les ânes, etc. 

Sylia Lessard

 


 

Vous voulez vous plonger dans la peau d’un prisonnier du 19e siècle? Je sais exactement l’activité qui vous plairaJ’ai moi-même fait cette découverte cet été lors de mon court voyage à Trois-Rivières. Cette vieille prison vous ouvre ses portes sur la réalité que vivaient ses occupants. Passant par des cellules comportant plusieurs lits et des couvertures au cachot situé à l’endroit le plus froid de la prison (soit au sous-sol, où la vermine a fait son nid), du bureau du gouverneur de la prison à la cuisine, vous verrez tout. C’est une expérience très enrichissante qui m’a donné froid dans le dos. Sachant que des centaines de personnes ont vécu ou séjourné dans cet endroit insalubre me pousse à me questionner : est-il justifiable de faire vivre des criminels dans des conditions de vie inacceptables parce qu’ils ont commis un ou des crimes?

Anne-Sophie Michel


Cet été, j’ai découvert un endroit formidable avec ma famille à Montréal. Il s’agit du Mont-Royal. Au sommet de la montagneon retrouve un belvedère qui donne sur une vue incroyable! Il y a aussi un petit lac qui se nomme lLac aux castors, où on peut aller pique-niquer en toute tranquillité , en admirant les canards et les petits poissons . Une belle découverte! 

Chloé Rodrigue

 

 

 

 

 

 

 

 

Femmes fortes

Vous-êtes vous déjà demandé ce qui changeait un mode de pensée défectueux? Comment nous les femmes avons obtenu nos droits, et ceux-ci égaux à ceux des hommes? Comment nous avons changé une société patriarcale? C’est parce que certaines personnes se sont levées et pas uniquement pour aller scander dans les rues en brandissant une pancarte. Parce que c’est honorable de penser que nous, êtres humains, sommes égaux. Mais c’est héroïque de se battre contre ce qui est injuste.

Des millions d’injustices ont été commises, mais peu de personnes ont trouvé le courage de s’y opposer avec férocité. Toutefois avant d’aller plus loin, je vous préviens….

Si…

– Vous détestez les femmes;

– Vous êtes sexiste;

– Vous êtes convaincu que l’homme a plus de droits que la femme;

cet article n’est définitivement PAS fait pour vous!

Sinon, j’espère que vous aimerez cet article.  Bonne lecture!

Étant donné qu’il existe énormément de femmes courageuses, je ne pourrai malheureusement pas toutes les nommer, seulement certaines seront nommées dans cet article.

Olympe de Gouges

Cette pionnière a vu le jour en 1748 à Montauban en France. Malheureusement, elle meurt en 1793, âgée seulement de 45 ans. Sa mort n’était pas naturelle, bien au contraire. On l’a guillotinée à Paris. Pourquoi? Pour la simple raison qu’elle voulait revendiquer l’égalité des droits entre tous et toutes. Pour elle, le genre ou la couleur n’importait pas le moins du monde. Selon elle, une femme était tout aussi capable de remplir les tâches qu’un homme devait remplir. Grâce à ses efforts acharnés, elle réussit à ce que les femmes soient admises dans une cérémonie à caractère national, la fête de la loi du 3 juin 1792 et ensuite à la commémoration de la prise de Bastille. De plus, elle continue à se battre en écrivant des pièces de théâtre comme ‘’Nécessité du divorce’’, une pièce servant à implanter l’idée qu’un couple ait le droit de se séparer. Elle a aussi écrit ‘’Le couvent ou les voeux forcés’’. C’était une auteure dramatique, une journaliste, une philosophe, une écrivaine, une féministe et une femme politique.

Elle a été exécutée, car elle ne protestait pas seulement contre l’égalité des femmes, mais contre l’esclavagisme et pour l’assainissement des hôpitaux et des maternités.

 

Rosa Parks

Cette femme extraordinaire naît le 4 février à Tuskegee en Alabama. C’est un symbole de la lutte contre le racisme. Étant donné qu’elle était afro-américaine, elle a dû subir le racisme aux États-Unis. Elle a montré son courage et sa détermination pour la première fois le 1er décembre 1955 à Montgomery (Alabama) dans un autobus, lorsqu’elle s’était opposée à l’infériorité des Noirs. Elle s’y révolte en ne concédant pas sa place à un passager blanc. Par la suite, grâce au soutien de Martin Luther King (pasteur), ils lancent une campagne de protestation et de boycott de la compagnie de bus Montgomery. Ce mouvement dure 380 jours, donc un peu plus d’un an.

Un an après le 1er décembre 1955, la Cour suprême des États-Unis décide d’abolir les lois ségrégationnistes dans les bus, en affirmant qu’elles étaient anticonstitutionnelles. Bref, les Blancs n’étaient pas privilégiés par rapport aux Noirs, dans les autobus.

 

 

Meaza Ashenafi

Cette femme d’origine éthiopienne est née en 1964. Elle est avocate, spécialiste du droit des femmes (droits revendiqués par les femmes), fondatrice de l’association éthiopienne des femmes juristes et de la banque Enat. Elle a fait ses études en droit à l’université d’Addis-Abeba. C’est la seule fille sur cinquante hommes. Dans la promotion 1986, c’est l’unique femme à sortir de l’université avec un diplôme en droit.

De 1989 à 1992, elle est juge à la Haute Cour où elle s’occupe d’affaires criminelles. Elle cesse de travailler en tant que juge lorsqu’elle envoie un homme en prison pour un an, sans avoir connaissance de sa situation: huit enfants et un petit salaire. Elle décide de rédiger la première constitution de l’Éthiopie, portant sur les droits des femmes et des enfants. Elle crée beaucoup d’autres organisations visant souvent à protéger les droits des femmes ou des enfants.

Elle a refait des études en 2005 à l’université du Connecticut et a été diplômée en relations internationales en droits des femmes.

 

Emily Brontë

Emily Brontë est une célèbre auteure anglaise, ayant révolutionné la littérature. Son unique roman: Les hauts de Hurlevent avait une avance incroyable sur son époque. Il a été nommé par William Somerset Maugham dans son essai Ten novels and theirs authors. Ce romancier considère que le roman de Brontë est parmi les dix meilleurs romans. On dit d’elle que c’est une romancière et poétesse britannique, mais à mon sens, c’est une femme courageuse qui a défié les interdits et les tabous de son époque, et c’est pourquoi je tenais à la mentionner brièvement.

Malheureusement, elle n’a vécu que 30 ans. Elle est morte de la tuberculose le 19 décembre 1848.

 

Thérèse Casgrain

Thérèse Casgrain est une féministe, un réformatrice et une femme politique québécoise. Elle a énormément contribué au droit de vote des femmes et à la possibilité de se présenter comme candidat à des élections en étant une femme. C’est la première femme qui dirige un parti politique.

Lorsqu’elle était plus jeune, elle désirait de tout coeur aller à l’université, mais son père n’était pas chaud à cette idée. Il était d’avis qu’elle gagnerait plus à apprendre à gérer une maison, étant donné qu’elle deviendrait un jour une épouse, et qu’elle devait honorer sa famille.

À partir de 1921, elle dirige le Comité provincial pour le suffrage féminin. En 1922, elle est membre d’une délégation du CPSF. Elle sera plus tard élue présidente de ce groupe. Elle continue de travailler à la sueur de son front pour le droit de vote des femmes.

 

 

Irma Levasseur

C’est la quatrième femme médecin québécoise. De plus, c’est une des fondatrices du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et de l’Hôpital Enfants-Jésus.

Elle étudie la médecine aux États-Unis et obtient son diplôme en 1900. Elle revient au bercail, mais ne peut pratiquer la médecine au Québec. Elle décide donc de s’en aller pratiquer son art qu’est la médecine à New York. Elle retente le coup en revenant au Québec, et tente d’obtenir une licence des médecins et chirurgiens de la province de Québec. Elle finit par acquérir son droit de pratique et c’est ainsi qu’elle devient la quatrième femme à pratiquer la médecine au Québec.

 

 

Ruth Bader Ginsburg

Cette femme faisait partie de la Cour Suprême des États-Unis jusqu’au 18 septembre 2020. Ce jour est celui de sa mort. C’était une femme extraordinaire, avec énormément de courage, d’intelligence et de persévérance. Elle était complètement opposée à Trump et représentait un obstacle face à sa réélection. Elle était une avocate, juriste, universitaire et juge américaine. Tous ses efforts ont été récompensés, car c’était la deuxième femme nommée à la plus haute juridiction fédérale. Elle a reçu une médaille d’or de l’American Academy of Achievement en 1995, un Jefferson Awards for Public Service, catégorie prix du sénateur John Heinz pour services exceptionnels par un élu ou nommé, en 2011, un prix des quatre libertés de Roosevelt dans la catégorie médaille de la liberté, en 2015, une médaille Brandeis, en 2016 et un prix Genesis dans la catégorie accomplissements d’une vie, en 2018.

Bref, c’est une femme qui a énormément donné pour la cause des femmes. Elle a travaillé d’arrache-pied pour réussir à se tailler une place dans un monde autrefois dominé par les hommes. J’espère qu’on se souviendra d’elle dans plusieurs centaines d’années.

 

En conclusion, j’espère qu’on se souviendra de toutes ces femmes qui se sont battues pour les générations futures. Que ce soit pour le racisme, le sexisme, elles n’ont jamais arrêté d’essayer de rendre ce monde plus juste, plus libre et moins porté à rentrer tout le monde dans des cases qui vont finir par brimer la personne que nous sommes, de peur de choquer. Je les remercie infiniment de s’être défendues bec et ongles pour rendre la race humaine moins conservatrice.

Merci à Olympe de Gouges d’être allée si loin dans sa conception de ce que pourrait être la société qu’elle y a laissé la vie.

Merci à Rosa Parks d’avoir refusé de se lever.

Merci à Meaza Ashenafi d’avoir eu une détermination de fer.

Merci à Emily Brontë d’avoir osé.

Merci à Thérèse Casgrain d’avoir défié ceux qui tentaient de l’arrêter.

Merci à Irma Levasseur d’avoir ignoré les barrières de l’époque.

Merci à Ruth Bader Gingsburg d’avoir persévéré.

Enfin, merci à toutes pour leur immense courage.

 

Par Raphaëlle Lacasse

L’enfance de Donald Trump

Donald Trump est issu de l’union entre Fred Trump et Mary MacLeod et naît le 20 janvier 1946 à New York City. C’est un homme controversé, misogyne et raciste. Voici d’ailleurs plusieurs commentaires qui le prouvent :

«C’est une truie. Elle parle comme un chauffeur routier 

Commentaire proféré en 2006 visant l’actrice Rosie O’Donnell. 

« Regardez-moi cette tête. Qui voterait pour ça? » 

Commentaire visant son ex-rivale aux primaires républicaines, Carly Fiorina.

Trump et ses parents en 1992

Son père était agent immobilier et entrepreneur. Il a amassé une grosse somme d’argent en construisant des appartements abordables dans le Queenoù il habitait d’ailleurs avec sa famille,  à Staten Island et à Brooklyn. Mais revenons-en à son fils.

Trump est complètement à gauche

Enfant, Trump débordait d’énergie ce qui déplaisait à ses parents. Ils l’ont donc envoyé à l’école militaire, espérant qu’il ait « une bonne correction ». Ils avaient espéré que leur fils canaliserait son énergie pour en faire quelque chose d’utile.  

Toutefois un détail me titille dans le « ils » …  

Fred Trump était probablement le modèle de son fils, car celui-ci est à son image. En effet, le père est tout aussi raciste et sexiste que son enfant. Donc, je ne pense pas que la mère de Donald, Mary MacLeod, avait son mot à dire. Elle devait être effacée, se contraignant aux choix de son mari. 

Mais revenons-en à l’école militaire. Donald Trump a appris pendant ces cinq ans plein de choses, dont l’intimidation. Pendant ces années, il a effectivement brutalisé ses camarades. Suivait-il l’exemple de ses « enseignants » qui l’ont un jour giflé? Plusieurs compagnons de classe ont dénoncé des années plus tard que Trump les plaquait et les forçait à s’impliquer dans des bagarres.  

Cet ancien président narcissique n’a toutefois pas eu une enfance si facile. Lorsqu’il était jeune, sa mère a eu une maladie. Alors qu’il n’était qu’un bambin, sa mère souffrait d’une grave maladie.  Certains pensent, hypothétiquement parlant, que vient de là son irrespectueux comportement envers les femmes. Sa nièce, Mary Trump, a émis cette hypothèse dans un documentaire : 

« Donald, qui se trouvait alors à un point crucial de son développement infantile, a essentiellement été abandonné par sa mère. Il n’est peut-être pas capable de faire pleinement confiance aux femmes. Il peine à établir des liens profonds avec elles, si ça ne lui est pas carrément impossible, car il n’a jamais réussi à le faire avec sa mère. » 

 Un témoignage troublant, qui révèle la nature réelle de la relation mère-fils que partageaient ces êtres complexes. Ce fils est d’ailleurs incapable de raconter comment sa mère lui témoignait son amour. Plusieurs personnalités dont Mary Trump semblent penser que Trump et sa mère avaient une relation froide. Il n’était pas proche de sa mère, il lui en voulait, en quelque sorte. 

 

Marc Fisher, coauteur du livre, Trump revealed, affirme que cette relation considérablement influencé les relations de Trump avec ses conquêtes 

Mais, il n’y avait pas que sa mère qui ait façonné ce personnage. Fred Trump était un homme strict et exigent, bref, le genre de père qui, à cette époque, lisait le journal en fumant un cigare ou pestait contre l’évolution du droit de vote des femmes. L’influence de son père joue un rôle dans la personnalité de Trump. Leur père s’adressait à ses fils en les poussant à se dépasser, à être un tueur. Ces mots terrifiants ne font pas référence à des meurtres, mais à la compétition. Éliminer les autres, être le meilleur, voilà l’éducation malsaine que Trump et ses frères recevaient chaque jour. Mary Trump a d’ailleurs confié lors d’un reportage que son père, Fred Trump Junior avait subi énormément de pression de son père. De plus, Fred Junior, n’ayant pas envie de reprendre l’entreprise de son père, avait été donc humilié toute sa vie par celui-ci.  

 

Maintenant, avançons un peu dans le temps. Donald Trump, à 25 ans, désirait surpasser son père en popularité et argent. Il a donc trouvé un moyen pour qu’on le remarque, pour qu’on se souvienne de lui. C’est donc pour cette raison qu’il a entretenu des relations amicales avec l’avocat Roy Cohn. Cet avocat notoire a eu un impact positif sur la carrière de Trump. Ils ont collaboré en rénovant entièrement l’hôtel Commodore. Il arnaque tout le monde en prétendant être meilleur qu’il ne l’était véritablement. Malheureusement, son stratagème fonctionne et il arrive à ses fins. Sa carrière monte par la suite en flèche. Depuis sa défaite, le 3 novembre dernier, il s’humilie superbement en tentant de récupérer son poste. Et si son désir de réaliser le rêve américain, d’être l’homme le plus riche au monde cachait en réalité une vulnérabilité bien enfouie causée par la pression colossale que son père lui faisait subir? Ses nombreux commentaires désagréables tout autant répugnants et injustes les uns que les autres cacheraient donc quelque chose de plus tendre, voire humain? Certains diront : peut-être, mais ça lui donnerait un peu trop de crédit!  

En 1978 lors de la construction de l’hôtel Commodore.

Après tout, qui pourrait croire qu’un cœur de pierre dissimulerait une âme fragile? Aujourd’hui, il refuse de lâcher prise, d’admettre sa cuisante défaite. D’autant plus cuisante, lorsqu’on se dit que plusieurs présidents ont réussi à obtenir deux mandats. C’est un coup dur pour l’orgueil.  

Pour finir, j’espère que Donald John Trump saura un jour tirer sa révérence (comme les autres présidents avant lui) en toute paix, sagesse, humilité et peut-être même avec une once de culpabilité pour les actions regrettables qu’il a commises.  

 

Par Raphaëlle Lacasse

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