Cassandra Verge

Une rencontre touchante avec notre directeur

Lorsque l’on m’a demandé, le 20 septembre dernier, d’écrire au sujet du directeur de l’école, j’ai trouvé que c’était un gros défi. À vrai dire, en cinq ans d’études à l’école Armand-Corbeil, je n’avais jamais eu de discussion avec M. Robitaille. Il était pour moi un homme très accessible et sociable, mais je n’avais jamais eu le plaisir d’échanger avec cet homme.  La rencontre m’était très angoissante et c’est avec une grosse boule dans l’estomac que je suis allée rencontrer le directeur. De manière très accueillante, il m’a offert un caramel pour me mettre en confiance, il a dû sentir que j’étais un peu stressée.

Comme cette année scolaire est ma dernière, on m’a confié l’heureuse responsabilité d’en apprendre plus sur notre capitaine de bateau. Saviez-vous que notre directeur a tout d’abord été enseignant de mathématique?  Il m’a révélé avoir enseigné pendant environ quatre ans à JBM, une école secondaire de Repentigny en plus d’y avoir fait ses études au secondaire.  M. Robitaille m’a même appris qu’au secondaire, il s’est impliqué dans le conseil étudiant, ce qui lui a permis de développer son leadership ainsi que son plaisir d’organiser des évènements.

Il quitte son poste de directeur pour réorienter sa carrière vers de nouveaux défis. Notre directeur m’avoue qu’il va beaucoup s’ennuyer de ses élèves et de toute l’équipe du corps enseignant qui l’entoure.

Écoutez la discussion complète

 

Je vous invite également à lire ou relire l’article de La Presse sur la participation de notre directeur au marathon de Montréal.

https://www.lapresse.ca/suite/201807/12/01-5189255–cest-arrive-au-marathon-.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_5197344_article_POS3

« C’est arrivé au marathon »

 

 

Par Cassandra Verge

 

Le songe d’une nuit d’été

 

Le songe d’une nuit d’été, adaptation de Frédéric Bélanger

Le 11 avril dernier, j’ai eu la chance d’aller voir la célèbre pièce de Shakespeare, Le songe d’une nuit d’été. Cette œuvre, une adaptation de Frédéric Bélanger et Steve Gagnon, a été remaniée au langage et aux expressions des jeunes d’aujourd’hui. Seuls les noms des personnages sont restés intacts.  Un rêve, un éveil, une fête des sens, un hymne à l’amour naissant, la plus connue des comédies de Shakespeare fait se côtoyer le mystérieux, le merveilleux, l’attendrissant et le surnaturel. Jouée pour la première fois le 1er janvier 1604, Le Songe d’une nuit d’été raconte les mésaventures amoureuses de deux couples dont la vie devient illusion et théâtre, et ce, par les tours que leur jouent des êtres féériques sous les ordres de Titania et Obéron.

Une expérience de jeu intéressante

Lors de notre entrée en salle, trois acteurs se promenaient entre les rangées. Au théâtre, on les appelle les ouvreurs; ils sont des comédiens qui interagissent avec le public, et ce, tout au long de la représentation. En plus, ces trois personnages étaient en charge de la musique. Ensemble, ils formaient un orchestre alliant le chant, le piano électrique, la guitare, la guitare électrique et le violoncelle.

Court résumé de la pièce

J’ai beaucoup aimé la pièce Le songe d’une nuit d’été parce qu’elle était adaptée pour nous, les adolescents. Les expressions et le niveau de langage était québécois, ce qui aidait à la compréhension de la pièce. D’un autre côté, l’histoire était difficile à comprendre puisqu’il y avait beaucoup de personnages. L’auteur nous offre une cohabitation scénique entre les humains et les fées. En fait, je crois que c’est ce que j’ai le plus aimé: devoir être si concentré qu’on a l’impression que si l’on respire, on risque de manquer un bout important. C’était presque magique! Je me suis senti attirée par ce songe qui, selon moi, nous conseillait de prendre sa vie en main si l’on ne veut pas regretter de ne pas avoir atteint ses rêves. En gros, Le songe d’une nuit d’été raconte l’histoire de quatre protagonistes qui vivent dans un triangle amoureux. Hermia, la femme qui, physiquement, a tout pour elle, décide de quitter son fiancé fortuné pour un homme qui n’a rien à lui apporter, sinon son amour. Parallèlement à sa rivale, Helena, une femme un peu nunuche mais pas moins jolie, tente de séduire Démétrius, l’ex-fiancé d’Hermia, qui lui, ne veut rien savoir d’elle. S’ensuit alors un jeu de désir et de séduction entre les quatre personnages.

Les fées

Au cours de la représentation, afin d’aider les personnages dans leur quête de trouver l’amour, on a rencontré Obéron, Titania et Puck, les trois êtres féériques les plus importants. Puck, le fidèle serviteur d’Obéron, était selon moi le personnage le plus divertissant de la pièce. Il était drôle, attachant et il avait un petit côté « drag queen » très prononcé. Contrairement à lui, Obéron était sérieux, à la limite sévère. On le connait sous le nom du roi des ténèbres et comme l’ex-mari de Titania, la reine des fées. Il y avait aussi les trois ouvreurs, qui jouaient les subordonnés de la reine. Ils étaient plus ou moins importants dans ces rôles, mais ils illustraient bien le principe de la hiérarchie. Ils devaient tout faire pour Titania, y compris lui servir de coussin.

La distribution

Pour la pièce, la distribution était très impressionnante. Tout d’abord, nous avions dans les rôles des personnages humains :

• Hermia était jouée par la comédienne Gabrielle Côté.
• Helena était jouée par la comédienne Karine Gonthier-Hyndman.
• Démétrius était joué par le comédien et adaptateur Steve Gagnon.
• Lysandre était joué par le comédien Hubert Lemire.

Par la suite, les acteurs des personnages féériques :
• Puck était interprété par le comédien Dany Boudreault.
• Titania était interprétée par la comédienne Maude Guérin.
• Obéron était interprété par le comédien Étienne Pilon.

En conclusion, je vous conseillerais d’aller voir cette pièce qui saura autant vous faire rire aux éclats que réfléchir. C’est la sortie parfaite pour oublier tous vos soucis. Une merveilleuse adaptation, vraiment!

 

Par Cassandra Verge

Céline Galipeau

 

En cette journée internationale de la femme, j’aimerais vous présenter quelqu’un qui est selon moi, l’exemple même de la femme accomplie professionnellement. Céline Galipeau est une journaliste québécoise qui est devenue, en janvier 2009, la première femme chef d’antenne de la télévision de Radio-Canada. Elle est une Québécoise originaire du Vietnam.

Biographie

Céline Galipeau (Céline Loan Galipeau) est née à Longueuil, en 1957, de l’union de Georges Galipeau, journaliste et diplomate canadien, et de Pham Thi Ngoc Lang, réfugiée de la guerre d’Indochine (1946-1954) et infirmière vietnamienne. Avec ses deux sœurs cadettes, elle a passé presque toute son enfance au Togo, au Sénégal, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie et en Jordanie, selon les affectations de son père.

Elle étudie en sciences politiques à l’université de Beir Zeit en Cisjordanie en 1976 et en littérature anglaise à l’université d’Amman en Jordanie en 1977. Elle revient à Montréal en 1978 et obtient en 1980 son baccalauréat en sciences politiques et en sociologie à McGill, entrepris à l’UQAM, puis termine en 1983 sa scolarité de maîtrise en sociologie et en sciences politiques.

Sa carrière journalistique commence en 1983 dans la presse privée. Elle anime des bulletins et écrit des articles, mais choisit ensuite de couvrir directement l’information sur le terrain.

Elle entre au service de Radio-Canada en 1984. Après avoir couvert l’actualité canadienne à Toronto, elle postule pour devenir correspondante à l’étranger et sera tour à tour en poste à LondresParisMoscou et Beijing. Elle fait des reportages sur la Guerre du Golfe, puis la guerre civile algérienne, la guerre de Tchétchénie et la guerre du Kosovo pendant les années 1990. Elle a réalisé de nombreux reportages sur la condition féminine, en particulier ceux portant sur la Quatrième Conférence Mondiale des Nations unies sur les femmes à Pékin en 1995 qui lui ont mérité le prix Amnesty International. Envoyée spéciale en Afghanistan, elle a dû porter le voile pour se renseigner sur la condition féminine dans le pays.

De retour au Canada en 2003, Céline Galipeau anime, à Montréal, l’édition du week-end du Téléjournal en alternance avec Bernard Derome, en semaine. En janvier 2009, elle a succédé à Bernard Derome comme présentatrice à plein temps du Téléjournal.

 

Par Cassandra Verge

Lynda Lemay

En ce jour important de la journée internationale des femmes, j’aimerais vous présenter une de mes chanteuses préférées: Lynda Lemay. Originaire de Portneuf, au Canada, cette auteure-compositrice-interprète est née le 25 juillet 1966.

 

Biographie

 

C’est en 1974-75 que Lynda écrit sa première chanson intitulée Papa es-tu là? Elle continue de perfectionner son écriture  jusqu’en 1989, l’année où elle gagne le prix auteur-compositeur-interprète du Festival international de la chanson de Granby pour sa chanson La Veilleuse.

 

Son premier album, Nos Rêves, sort en 1990 au Canada. Quatre ans plus tard, son album récolte un double disque de platine. C’est un grand honneur de recevoir ce prix au moins une fois dans sa vie. En 1996, elle remporte le prix spécial et le prix du public du Tremplin de la chanson des Hauts-de-Seine. La même année, Charles Aznavour l’entend sur la scène du festival de Jazz de Montreux. Subjugué par son talent, il la prend sous son aile. Son troisième album, Lynda Lemay, est enregistré en France, et ses œuvres sont inscrites dans le prestigieux catalogue de l’éditeur Raoul Breton. Elle commence à se faire connaître en France avec La visite. À l’exemple de ce titre-ci, elle se moque de tous les travers de la vie quotidienne, avec des sujets humoristiques – Chéri, tu ronfles, Bande de dégonflés et J’veux pas d’chien – ou plus graves – J’ai battu ma fille, Chaque fois que le train passe, Des comme lui. Sa bonne connaissance des relations franco-québécoises lui inspire des productions remarquées comme Les Maudits Français ou Gros Colons. Elle décrit aussi les difficultés de la vie amoureuse avec tendresse – Un verre de n’importe quoi, Les filles seules – et avec émotion – J’veux bien t’aimer, Semblant de Rien. Elle consacre beaucoup de ses chansons à la famille telles que Ne t’en va pas, Je voudrais te prendre ou plus récemment Jumelle. Sur le même thème, le titre Le plus fort, c’est mon père, figurant sur son deuxième album sorti en 1994, reste sa chanson la plus emblématique.  Entre-temps, Lynda Lemay fait fureur en France où elle sort plusieurs disques comme Live (1999) ou encore Les lettres rouges sorti en 2002.

 

Durant l’année 2010, Lynda Lemay entame une grande tournée. Elle la commence en France de janvier à avril, puis la poursuit au Québec en juin et en septembre, avant de la terminer par un retour en France en novembre et décembre, avec une date en Belgique. Juste avant de poursuivre sa tournée québécoise, Lynda Lemay lance son douzième album intitulé Blessée, le 7 septembre. Il remporte un succès estimable et assez inattendu en France au vu de l’état du marché du disque. En 2011, Lynda Lemay sort son treizième album, Best of dans lequel on retrouve les succès qui ont fait connaitre la chanteuse, mais également quelques chansons inédites, comme la chanson Pas de mot avec laquelle Lynda fera la promotion de ce disque. En 2013, elle sort son album Feutres et Pastels suivi d’une grande tournée au Québec et en Europe, qui va durer 2 ans. En 2016, (2 octobre), elle célèbre ses 50 ans sur scène lors de son 60° passage à l’Olympia de Paris (un record pour un artiste étranger).

 

Ses récompenses

 

Lynda Lemay a gagné deux prix au Gala de l’ADISQ soit celui de l’interprète féminine de l’année en 1998 et celui de l’artiste québécois s’étant le plus illustré hors du Québec. Elle a aussi gagné le prix de l’artiste féminine de l’année en France. En 2004, elle reçoit le prix Monfort du rayonnement de la Francophonie sur la scène internationale. En 2012, Lynda Lemay est nommée Chevalier des Arts et des Lettres par le ministre de la culture Frédéric Mitterrand. Les insignes des arts et des lettres lui sont remises au terme de son concert à l’Olympia, le 30 janvier 2012, par Charles Aznavour mandaté par le ministre indisponible.

Vie personnelle

 

En 1997, la jeune femme a une petite fille, Jessie,  avec l’acteur, réalisateur et producteur canadien Patrick Huard. Elle divorce avant d’avoir une seconde fille, Ruby, avec Michael Weisinger.

 

Par Cassandra Verge

 

Les coups de foudre, ça existe?

Par Cassandra Verge

Les coups de foudre, ça existe?

Est-ce que l’un de vous s’est déjà demandé ce qu’est un coup de foudre? Je ne peux pas  vraiment vous l’expliquer mais je suis une des  victimes de cet incident du hasard. Mes parents se sont rencontrés le 9 mai 1997 dans une maison d’édition de Laval. C’était un vendredi et ma mère travaillait chez St-Hubert comme serveuse le midi et le soir.  Elle devait aller chercher un livre de cours qu’elle avait commandé par cette maison d’édition mais tardait à y aller par pure paresse.  Mon père travaillait à cet endroit. Il suffisait  d’une seconde pour que ces deux personnes ne se rencontrent jamais.

Leur histoire

Ce midi-là, Angélique Goupil est entrée dans la maison d’édition afin d’aller chercher le livre requis pour son cours de comptabilité. Il faut aussi savoir qu’elle avait déjà travaillé à cet endroit l’été précédent.  Arrivée à l’entreprise, la jeune étudiante se rendit au comptoir pour récupérer ses bouquins.  Comme la réception était anormalement vide, elle alla vers le fond de la salle et tomba sur un beau jeune homme, qui lui offrit son aide, qu’elle refusa, partit rapidement. Angélique voulant dire bonjour à ses anciennes collègues, se rendit dans l’entrepôt où elle retrouva encore le beau spécimen en question. Il était celui qui deviendra, plus tard, mon père.  Dans l’entrepôt, Angélique rencontra une ancienne collègue qui lui fit entrer en contact avec Daniel.  Cette dernière dût partir et laissa les deux futurs amoureux discuter ensemble plusieurs minutes.  Daniel Verge, mon géniteur, grand timide, ne pense même pas à appeler ma mère ou d’aller la voir chez St-Hubert.  Elle fut dans l’obligation de faire les pas et de demander à une collègue de lui demander son intérêt. Suite à quelques échanges, les deux adultes conviennent d’un premier rendez-vous, une semaine plus tard.  C’est ce qui, pour moi, est un coup de foudre, un vrai coup du destin, c’est exactement ça. Une rencontre que l’on n’oubliera jamais.

Leurs accomplissements

Ma mère tomba enceinte alors qu’elle était encore aux études. Elle a écrit son examen des comptables agréés enceinte.  Le 11 février 2000, leur premier enfant, nommé Antoine, naît durant une grosse tempête de neige. Il était un vrai petit garnement plein de vie qui aimait tester les limites. Peu de temps après, maman retombe enceinte. C’est le 8 mars 2002 que je décide de pointer le bout de mon nez. Je suis un bébé assez différent de mon frère. Lui et moi sommes presque des opposés. Il est bruyant et turbulent alors que je suis silencieuse et calme. La vie est routinière et ordonnée lorsque maman nous annonce qu’elle est de nouveau enceinte et demande à mon frère et moi quel sexe de bébé nous préférerions. Comme j’avais seulement 5 ans, l’idée d’avoir une sœur me remplissait de joie. Une poupée vivante rien que pour moi! Antoine voulait aussi une fille car, du haut de ses sept ans, il a répondu:

« Elle va être tellement mignonne. »

La surprise était très grande car mon père était opéré pour ne plus avoir d’enfant. Seulement, nous souhaitions ardemment ce bébé. Voilà comment nous sommes passé de deux à trois enfants grâce au destin, le même qui a réuni mes parents, je suppose.

Voilà presque 21 ans que mes parents sont tombés amoureux, comme quoi, les coups de foudre existent.

Celle dont j’ai toujours rêvé

Cassandra Verge, critique littéraire

Résumé du livre

Ce roman écrit par Meredith Russo raconte l’histoire d’Andrew, un garçon pas comme les autres dont le rêve le plus cher est de changer de sexe; à partir de ce moment, il s’appellera Amanda. Pour moi, ce livre est un chef d’œuvre rempli de sensibilité et de réalisme.  Tout au fil du livre, on découvre les problèmes d’intégration que rencontrent les  jeunes comme lui. Au début de l’histoire, Amanda débarque dans une nouvelle ville pour habiter chez son père. Dès lors, on peut ressentir la tension palpable entre les deux êtres. Alors, s’installe un respect mutuel qui pourra survivre à toutes les épreuves.

La transition

Andrew/Amanda arrive dans un nouveau patelin où tous se connaissent depuis l’enfance. La transition ayant été effectuée ailleurs, personne ne se doute qu’Amanda ait déjà été d’un autre sexe.  La plupart des gens qu’elle côtoie la juge selon son physique plutôt que sa personnalité. Pour eux, la jeune fille n’est personne d’autre que la nouvelle super sexy qui fait tourner toutes les têtes des joueurs de football. Le seul hic est la  barrière qu’elle érige tout autour d’elle et dont personne ne peut traverser. Le stratagème fonctionne jusqu’à l’arrivée de Grant et Bee qui bouleverseront toutes ses certitudes, au niveau social comme au niveau personnel.

Mon opinion

Je ne crois sincèrement pas que ce roman a changé ma vision de la vie. Ce n’était pas le premier livre que je lisais sur le sujet, mais il est de loin celui qui m’a fait le plus réfléchir sur l’état de la société actuelle. Il est évident que nous sommes, en majorité, intolérants aux autres que ce soit par nos paroles, notre façon d’agir ou même nos blagues. Sans s’en rendre compte, il se peut que l’on blesse quelqu’un et il ne faut pas avoir peur de s’excuser. Je crois qu’il serait important d’en parler, mais surtout de lire toutes les œuvres que nos auteurs québécois s’efforcent de publier pour sensibiliser les gens autour de nous. S’il vous plait, faites attention à votre entourage. Il pourrait vous suffire d’une phrase pour détruire à jamais la vie de quelqu’un. Pensez-y.

 

Les Pairs-Aidants, un mystère pour tous

Cassandra Verge, journaliste

Principalement formés d’élèves de quatrième et de cinquième secondaire, les Pairs-Aidants se réunissent pour suivre une formation de connaissance de soi et de résolution de conflits. Ce groupe se rejoint les midis des jours 1, 7, et 16 dans le local A-117. Habituellement, une rencontre commence par une séance de 20 minutes de méditation pour se recentrer sur soi-même, avant de commencer à traiter des cas problématiques. Au sein de notre cohorte, nous avons trois pairs aidants seniors, ce qui signifie que ce sont les plus vieux, les plus expérimentés du groupe. Ensuite, il y a les juniors, ceux qu’on peut qualifier de nouveaux.  Jean Vallières, enseignant d’éthique et culture religieuse en secondaire 2 et 4, parraine la rencontre. Quelques fois, des membres de l’organisme Tel-Jeunes viennent adresser une formation aux apprentis, pendant une bonne partie d’un après-midi, afin de leur expliquer les diverses façons de maitriser un conflit ou un problème.

 

Pourquoi s’engager dans les Pairs-Aidants?

Premièrement, cette formation nous suit toute notre vie. Nous pouvons l’insérer dans notre curriculum vitae et c’est un plus pour obtenir un emploi. De plus, je trouve que ce comité ressort du lot: on fait de la méditation, ce qui nous permet d’avoir une meilleure concentration lors de notre quatrième période.

 

Ce qu’offrent les Pairs-Aidants

L’organisation des Pairs-Aidants a été créée pour venir en aide aux gens qui en ont besoin. Que ce soit parce que tu t’es chicané avec ton ami ou encore parce que tu as besoin de parler à quelqu’un de la séparation de tes parents, les membres sont là pour toi. Ils ont une formation spéciale pour t’aider. Il y a plusieurs façons de joindre les Pairs-Aidants. La première, et la plus facile pour ceux qui ont Facebook, tu tapes « les Pairs-Aidants » dans ton moteur de recherche et tu écris ton message. Quelqu’un te répondra le plus rapidement possible. Sinon, tu peux appeler Tel-Jeunes au 1-800-263-2266.

 

N’hésite pas à communiquer avec les Pairs-Aidants si tu en as besoin. C’est simple, gratuit et absolument confidentiel.

 

 

 

Connaissons-nous vraiment nos profs? Qui est Karine Chabot?

Cassandra Verge, journaliste

Karine Chabot est une personne naturellement souriante et très sympathique.

Saviez-vous qu’initialement, elle rêvait de devenir technicienne en éducation spécialisée?

Ce qui l’a fait changer d’avis?

 

Karine ne voulait pas passer sa vie à sortir les élèves de leurs classes parce qu’ils sont trop turbulents. Elle savait par contre qu’elle voulait travailler auprès des enfants. Cette jeune enseignante a commencé sa carrière à l’école secondaire l’Odyssée. Son premier contrat a été un cours d’économie familiale. Elle a adoré donner ce cours où l’on apprenait à coudre, à faire à manger, à établir un budget et toutes sortes d’activités qui aidaient les jeunes à commencer leur vie d’adulte du bon pied. Karine a trouvé très enrichissant d’enseigner ce cours qui ne se donne plus aujourd’hui. Dès sa deuxième année d’enseignement, la jeune femme a trouvé un poste où elle a eu sa permanence. En entrevue, je lui ai demandé pourquoi elle avait choisi d’enseigner le français au secondaire, à quoi elle a répondu que les élèves sont plus matures qu’au primaire, qu’elle aimait discuter avec eux, car ils pouvaient avoir de franches discussions sur toutes sortes de sujets. Karine m’a aussi avoué avoir peur de ne pas être assez maternelle pour les enfants du primaire. Aujourd’hui, cette enseignante est très satisfaite de son choix de carrière, car elle aime sa relation avec ses élèves, elle tente de partager ses valeurs et son amour du métier. Par contre, comme dans tous les métiers, il y a des inconvénients, des défis. Ceux de Karine sont parfois qu’elle tente par tous les moyens d’aider des élèves qui ne veulent pas se faire aider. Évidemment, elle souhaite que tous ses élèves améliorent leurs notes et tentent de faire le meilleur d’eux-mêmes; ce qui n’est pas toujours le cas.

 

Mon opinion 

Pour moi, Karine est un très bon professeur puisqu’elle est attentive aux besoins de ses nombreux élèves. Elle est toujours souriante en classe et elle nous permet souvent de travailler en équipe. Cette enseignante prend soin de choisir des romans obligatoires qui intéresseront aussi bien les grands lecteurs comme moi que les gens qui ne lisent rien d’autre que des publications Facebook. Elle a plusieurs jours de récupération par semaine, ce qui nous permet de rattraper notre retard ou d’enfin comprendre ce qui n’était qu’un grand vide intersidéral dans l’espace de notre cerveau. J’aime cette personne parce qu’elle est franche et sincère avec ses élèves, qu’elle ose faire des plaisanteries avec eux au sujet de leur style de musique ou encore de leurs choix de mots dans une situation d’écriture. Parfois, on pourrait la prendre pour une des nôtres tant son niveau d’adaptation est élevé. En quelques mots, je trouve que Karine Chabot est une très bonne prof de français et c’est pourquoi je veux que tout le monde la connaisse.

 

La série Cherub

Cassandra Verge, journaliste

 

La série Cherub est l’un de mes coups de cœur le plus récent. Cette série de livres d’action a été écrite par Robert Muchamore au début des années 2000. Les livres peuvent compter entre 300 et 400 pages. En résumé, c’est un groupe d’enfants agents secrets âgés entre 10 et 17 ans formés pour infiltrer les réseaux criminels les plus dangereux. Le gouvernement britannique les paie pour effectuer le travail d’infiltration qu’aucun adulte ne serait capable d’accomplir, car les criminels seraient plus portés à avoir des soupçons sur eux que sur une bande d’enfants. Il est important de savoir que tous les agents de Cherub sont orphelins, mais qu’ensemble, ils forment une très grande famille unie.

Au fil des tomes, on rencontre le personnage principal, James Choke, un brillant mathématicien aimant récolter les punitions et les suspensions. Ce jeune garçon a vécu avec sa mère, son beau-père et sa demi-sœur en plein centre de l’Angleterre jusqu’au jour où James et sa sœur, Lauren, deviennent orphelins. S’ensuit alors une suite d’évènements des plus invraisemblables. Arrivés à Cherub, les deux enfants ont l’impression de vivre dans un rêve tellement la vie là-bas est géniale. Ils rencontrent des tas d’autres gens qui, comme eux, sont devenus seuls du jour au lendemain.

J’ai beaucoup aimé cette série à cause de l’originalité de l’histoire. Je n’ai pas souvent lu de roman où le personnage principal est un espion. J’ai aussi aimé qu’il y ait une part de vérité dans chaque livre. Par exemple, dans un des tomes, James et sa sœur sont appelés à infiltrer une secte dont le gourou est un homme très mesquin et manipulateur. J’ai aimé le lire, mais certaines parties du livre m’ont effrayée. J’ai trouvé ça très réaliste. Je trouve seulement ça dommage que certaines personnes profitent des faiblesses des autres pour leur propre bien. Pourtant, de telles sectes existent encore dans le monde entier, que ce soit dans les pays développés ou sous-développés. J’aime beaucoup la façon d’écrire de Robert Muchamore : il utilise un vocabulaire varié, mais pas trop complexe à comprendre pour les lecteurs moins expérimentés. Je recommanderais cet auteur à tous les passionnés d’action et même à ceux qui n’aiment pas trop ce type de livres.

Enfin, pour ceux qui sont intéressés à lire cette suite de livres absolument fantastique, elle est disponible à la bibliothèque de l’école.

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