Éditorial

Un programme quitte Armand-Corbeil 

Un déménagement ? 

L’année prochaine, il est très probable que le programme Arts-études quitte Armand-Corbeil. La surpopulation étudiante est certainement au cœur des principaux enjeux de cette décision.  Une nouvelle école est présentement en construction sur le Boulevard des entreprises à Terrebonne pour accueillir le programme Arts-études. Le directeur de cette nouvelle école secondaire se nomme Luc Lépine. 

  

Une école moderne 

La nouvelle école n’a toujours pas de nom, ni de plage horaire ni de code vestimentaire, mais on connaît déjà quelques éléments au sujet de son aménagement.  Elle sera composée de quatre étages, de deux gymnases doubles, d’un potager, de classes extérieures, d’une salle de musculation, de 19 salles de socialisation et d’une salle de jeu. De plus, l’auditorium sera composé de 400 sièges avec une passerelle sur le haut de la scène. Le programme d’art dramatique sera le seul programme de cette école. On peut effectivement dire que cette école est très moderne. 

L’opinion des élèves

L’opinion des élèves sur cette relocalisation est très partagée. Certains élèves sont très satisfaits, car il y aura plus d’espace pour circuler dans l’école et un meilleur budget sera consacré au programme. D’autres trouvent cela dommage de changer d’école, car Armand-Corbeil se situe près de leur maison ou bien car leurs amis sont ici ou encore parce ce qu’il y a beaucoup plus de services de restauration et de commerces autour de cette dernière. Pour cette raison, plusieurs pensent quitter le programme d’Arts-études pour rester à Armand-Corbeil. De plus, certains élèves qui ne sont pas dans le programme d’art dramatique prétendent qu’avec la baisse de la population étudiante “on se poussera un peu moins dans les corridors. Aussi, Elisabeth St-Gelais, étudiante de secondaire 4 en art dramatique, a fait une pétition pour que les étudiants de son niveau en Arts-études aient de la place pour rester à Armand-Corbeil l’année prochaine. Celle-ci a obtenu 622 signatures, particulièrement des élèves d’Arts-études, mais également des autres programmes ainsi que des autres écoles et du centre de services scolaire. 

 

Quoi qu’il en soit, il est clair que la relocalisation du programme d’art dramatique de l’école Armand-Corbeil ne laisse personne indifférent. 

 

 

Par Alice Gravel

La réforme du mode de scrutin, plus nécessaire que jamais

À la suite des dernières élections québécoises du 3 octobre 2022, la Coalition Avenir Québec l’a remporté avec une majorité écrasante gagnant 90 députés sur 125, vraiment? 

Les résultats

C’est quand même extraordinaire qu’à peine 8 minutes après la fermeture des bureaux de vote, les médias annoncent déjà que le prochain gouvernement allait être caquiste et majoritaire. La CAQ a remporté 40,98 % du vote populaire, soit 1 685 573 votes. Si vous connaissez vos mathématiques de base, vous savez que 40,98% n’est pas une majorité. Étrange… donc pourquoi est-ce un gouvernement majoritaire? En fait, ici au Québec, ce n’est pas le parti avec le plus grand de votes qui gagne, mais celui avec le plus grand nombre de députés élus à l’Assemblée nationale. Donc, même si la CAQ n’a pas une majorité en votes, elle a une très grosse majorité à l’Assemblée en faisant élire 90 députés sur 125. C’est assez rare qu’un parti gagne avec une majorité de votes: dans l’histoire du Québec, seulement 10 premiers ministres sur 37 ont réussi à avoir une majorité, le dernier étant Robert Bourassa en 1985.

Le Parti Libéral arrive deuxième avec 14,37% et 21 députés. Avec 14,37% ils sont l’opposition officielle, mais le PQ et QS on les deux plus que les libéraux (14,61 % et 15,43 %).

Donc pourquoi le parti libéral se retrouve-il dans l’opposition officielle?

Les votes du PLQ sont très concentrés dans certaines circonscriptions qui sont extrêmement libérales. Du coté des péquistes et des solidaires, leurs votes sont un peu plus éparpillés partout au Québec. C’est pour ça que ce mode de scrutin est extrêmement favorable aux libéraux et qu’ils ne veulent pas le réformer.

Ensemble, le PQ et QS ont 1 235 243 votes, mais à peine 14 députés, c’est complètement fou qu’avec le double du vote libéral, ils sont tous les deux loin du nombre de députés libéraux. C’est pour ça que c’est primordial de réformer notre système.  

Et comment ne pas parler des Conservateurs, qui ont eu 530 786 votes et aucun député? C’est le parti qui rejoint le moins mes valeurs, mais je trouve ça désolant que 530 786 Québécois se trouvent sans représentation à l’Assemblée nationale.  

L’hypocrisie de Legault 

En 2018, une des bases du programme électoral de la CAQ était la réforme du mode de scrutin, parce qu’ils savaient que ce n’était pas juste. Mais, bizarrement, quand ils remportent l’élection, l’intérêt disparait peu à peu. Pourquoi? Parce qu’ils savent que c’est plus avantageux pour eux, ils préfèrent le pouvoir à la démocratie.

Avant que l’équipe caquiste change d’idée, ils avaient proposé un mode de scrutin proportionnel et Radio-Canada a fait un test… Voici les résultats de cette élection si Legault avait tenu sa promesse. 

CAQ passe de 90 députés à 75.  

Québec Solidaire passe de 11 à 14 députés. 

PQ passe de 3 à 10 députés. 

Les libéraux de 21 députés à 16. 

Les conservateurs passent de 0 à 10 députés. 

Après avoir vu ces résultats, demandez-vous pourquoi la CAQ et les libéraux ne veulent rien savoir… 

 

Par Jacobo Pugliese

Sources: 

https://www.assnat.qc.ca/en/patrimoine/pm.html 

https://www.electionsquebec.qc.ca/  

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_g%C3%A9n%C3%A9rales_qu%C3%A9b%C3%A9coises_de_2022  

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2022-11-22/reforme-du-mode-de-scrutin/des-caquistes-auraient-travaille-fort-pour-que-le-projet-echoue.php  

 

 

Les coulisses de l’Halloween 2022

Cette année, l’Halloween a été mémorable. Ce n’était pas seulement une fête avec bonbons et costumes, mais un évènement qui a engendré de nombreux projets. Pour débuter, la décoration a été tout un défi! Madame Julie Brideau (directrice adjointe d’Armand-Corbeil) a eu l’idée de décorer l’école en grand d’une manière différente des années précédentes. Elle m’a demandé des thématiques originales pour construire des scènes horrifiantes dans toute l’école le lundi. Le mercredi à la quatrième période, nous étions en train de les installer. Vous avez donc compris que le conseil des élèves et d’autres élèves ont été très efficaces. C’est donc pour cela que j’aimerais remercier Delali Esther Kudadze, Nadine Terbouche, Laurianne Clement-Murray, Ève Turcotte, Malie Pelletier, Brandon Racicot, Marianne Leroux, Elody Desrosiers-Bisson, Morgan Rioux-Matte, Eliott Desjardins Gauthier, Mathieu Lessard, Nkola Makwa, Yohann Ruest, Elyane Martin, Lukas Alexander Poulin Lessard, Amorella Bernier, Mady-Floralys Kikangala Ebula Ya Buana, Alexie Poirier, Roman Lupasco et Alexis Samantha Mouandza.

Comme chaque année, nous avions prévu diverses activités intéressantes pour satisfaire tous les goûts. Nous avons eu la visite de voyantes qui lisaient l’avenir de nos jeunes. Il y avait du henné et du maquillage. Pour ceux qui préféraient les jeux de société, nous avions un jeu de Magic et un jeu de loup-garou. Pour les mordus de technologie, il y avait une console Nintendo Switch qui proposait Just Dance et un Mario Kart. Pour les plus dégourdis, on offrait du Basketball libre, du Spike Ball et du Volleyball libre. À l’Halloween, c’est toujours amusant d’écouter des histoires d’horreurs, donc nous avons proposé trois films et un match d’improvisation. Il y avait aussi un défilé de costumes, un bingo, un rallye d’Halloween et des pots du dégueu (des textures rebutantes remplissaient des pots cachés et le but était de trouver des objets à l’intérieur). Des activités, en voulez-vous? En voilà!

Au conseil des élèves, nous sommes très généreux. Bonbons distribués, grande joie nous a été donnée! C’est pour cela que toutes les activités ou presque avaient des prix. Mais où allez-vous chercher tous ces prix? me direz-vous. Figurez-vous que j’ai relancé mon projet de l’année dernière : « Les Commanditaires ». En résumé, nous allons voir des commerces aux alentours de l’école et nous leur demandons s’ils veulent participer à notre fête d’Halloween en nous donnant des prix. Cette année, Desjardins, Ben et coq, IGA, Yummys, Jean Coutu, Uniprix et les Galeries de Terrebonne ont généreusement contribué en donnant un montant total de 600$. Nous étions plus qu’heureux! C’est le double de la somme que nous avons reçue l’année d’avant. Nous avons donc pu remettre 48 prix de participation.

Ce fut une journée d’Halloween mouvementée et nous étions tous très fiers d’y participer pour que la tradition d’Armand-Corbeil puisse continuer cette année. Merci, chers élèves, pour votre participation. Grâce à vous, la frayeur d’Halloween reviendra l’année prochaine, enfin, je l’espère de tout cœur sanglant!

 

Marylou Thifault

Présidente du conseil des élèves

Les dangers du hockey 

Comme plusieurs d’entre vous devez le savoir, le hockey a un grand potentiel violent. Il y a eu plusieurs accidents dans le hockey au cours des 100 dernières années dont certains plus sérieux que d’autres. Je vais vous en expliquer quelques-uns dans ce texte ainsi que les moyens de se protéger contre ces incidents. 

 

Après avoir encaissé une mise en échec du défenseur Ben Chiarot, John Tavares a été frappé de plein fouet au visage par le genou de Corey Perry, qui n’a pu éviter la collision.

 

Récemment, nous pouvons regarder l’incident du capitaine des Maple Leafs de Toronto, John Tavares. Cet accident a eu lieu lors du premier match de la série face aux Canadiens de Montréal. En résumé, Ben Chiarot (joueur des Canadiens) a fait trébucher John Tavares et au même moment, Corey Perry (joueur des Canadiens) est arrivé à toute vitesse et a accidentellement heurté avec son genou, la tête de John Tavares. Le joueur des Maple Leafs a été coupé au visage par sa propre visière face au choc du genou de Perry. Il a été transporté en civière à l’hôpital le plus proche. Par la suite, une loi non écrite a été appliquée, c’est-à-dire un combat entre un joueur des Maple Leafs et Corey Perry pour venger John Tavares, malgré le fait que le geste était accidentel. Pour empêcher un autre conflit entre Toronto et Montréal, les deux joueurs auraient tout simplement pu éviter ce combat.  

Nick Foligno se bagarre avec après l’évènement qu’a accidentellement provoqué Corey Perry

 

Dans le hockey, il y a eu beaucoup d’autres blessures dont une qui a été extrêmement grave. En 2008, l’ancien joueur des Panthers de la Floride, Richard Zednik, a reçu une lame de patin dans la gorge et a failli en mourir. Le joueur Olli Jokinen (coéquipier de Richard Zednik) est tombé et sa jambe est allée jusqu’au cou de ce dernier lui coupant la carotide. Cette blessure grave aurait pu être évitée si le joueur avait porté un cache-cou conçu pour le hockey.  

 

Richard Zednik frôle la mort dans un match face aux Sabres à Buffalo.

 

Quelques années auparavant, sur la même patinoire des Sabres de Buffalo, le gardien Clint Malarchuk a été coupé sévèrement aussi au cou et a bien failli y laisser sa vie. Ces images on fait le tour du monde. 

Malheureusement, des joueurs ont eu des destins plus dramatiques. David-Alexandre Beauregard et Pierre Mondou, en jouant, ont perdu un œil.  

 

Beauregard a été atteint dans l’œil par le bâton d’un joueur des Bisons de Granby

 

David-Alexandre Beauregard a été repêché en 1994 pour jouer avec les Sharks de San José, mais est renvoyé dans son club junior, le Laser de Saint-Hyacinthe. Il jouait donc dans une saison junior quand il a été victime d’un grave accident le 16 octobre 1994. Cette journée-là, son équipe affrontait les Bisons de Granby et le défenseur, Xavier Delisle, a tenté d’empêcher un tir, mais son bâton s’est retrouvé sous la visière de Beauregard. C’est ce qui a endommagé son œil. Malgré cette blessure grave, il revient au jeu. Il lui fallu, évidemment, réapprendre à jouer avec un seul œil. 

Pierre Mondou, en 1978-1979, remplaçait Doug Risebrough et il aida les Canadiens de Montréal à remporter une 4coupe Stanley consécutive. Il dut, quelques saisons plus tard, arrêter sa carrière en tant que joueur à cause d’une blessure à l’œil. Cette blessure a été causée par le défenseur des Whalers de Hartford, Ulf Samuelson, le 9 mars 1985. 

Dans la Ligue Nationale de Hockey, il y a chaque année des centaines de blessures, heureusement pas aussi terrifiantes que celles déjà mentionnées. 

J’ai posé des questions à un gardien de but, Sébastien Lessard, voici, ci-dessous, les questions posées ainsi que ce qu’il m’a répondu. 

 

JAC – Étant un joueur de hockey, as-tu déjà eu des blessures graves ? 

SÉBASTIEN – Oui, j’ai déjà subi une fracture de la rotule et du ligament droit. Je me suis fracturé l’épaule à 4 reprises en plus de me fracturer plusieurs doigts.  

JAC – Que penses-tu des dangers que peuvent représenter le hockey ? 

SÉBASTIEN – Tout sport comporte des dangers et des risques malgré le port d’équipements adéquats. Il faut donc rester prudent peu importe ce que tu fais dans ton équipe. 

JAC – Comment pourrions-nous éviter les blessures ? 

SÉBASTIEN – Avec la meilleure forme physique possible et un échauffement rigoureux avant chaque sport ne peut qu’aider. 

 

Plusieurs améliorations d’équipements ont été faites afin de protéger les joueurs au fil du temps. Elles ont permis d’éviter sans aucun doute des blessures sérieuses. Espérons que le hockey deviendra moins violent. 

Par Maria Lessard

 

 

L’état du monde

Cet article ne changera certainement pas les choses, mais je garde espoir que la plume soit réellement plus forte que l’épée; car je crains ne pouvoir me résoudre à faire quoi que ce soit d’autre pour me faire comprendre, partager mes convictions… Je suis en colère: oui, j’en ai ras-le-bol. Ras-le-bol du monde qui aujourd’hui perce petit à petit le mystère qu’englobe la vie, qui comprend et analyse sciences, possibilités et enjeux, qui semble omettre quelques détails qui, à mon avis, devraient être perçus comme étant importants, voire primordiaux. D’abord, expliquez-moi à quoi bon: pourquoi tenter de découvrir ce qu’est la vie? Ne faudrait-il pas apprendre à la respecter avant toute chose? Pardonnez-moi si cette déclaration vous choque, mais voyez l’étendue de la destruction humaine, ne serait-ce qu’au niveau environnemental : pollution, perte écologique, élimination d’habitats naturels; la liste est longue, et je tiens à le rappeler, l’Homme ravage bien plus que la planète, j’en ai bien peur…

La vie, le plus simplement défini, se décrit comme il s’en suit: époque marquée par la naissance et la mort. Est-ce faux? Absolument pas. Est-ce objectif? Cruellement trop. Alors qu’elle représente pour certains une marée d’arc-en-ciel, d’autres se battent avec la conviction que cet amas de couleur n’est qu’un mythe, une autre légende qui reste à prouver avec le temps. Si le monde est aujourd’hui injuste, c’est que nous lui donnons sa laideur en y marquant notre pouvoir, pouvoir qui, au final, s’avère possiblement dévastateur; autant pour l’univers en tant que tel que pour l’humanité en elle-même. Pourtant, nous retrouvons réconfort en nos valeurs, en ce que l’on croit important, ce que nous tenons à cœur… Comme quoi? L’égalité? Quelle égalité? Dites-moi, car il est sûr que plusieurs exemples me semblent pertinents, mais si l’on creuse, s’il y avait réellement égalité en tout et partout, existerait-il encore des régimes dictatoriaux? Je réessaie: la paix? Non, malheureusement, il y a la guerre. À la justice, le respect, l’amour, l’accomplissement de soi, le bonheur, la confiance et la fraternité, je réponds d’un mot simple: discrimination.

Ce n’est un secret pour personne, le racisme, le sexisme, l’homophobie, la transphobie et autres «principes» qui s’attaquent à un groupe de personne précis sont des formes de haine qui inondent l’humanité de souffrance, d’incompréhension et de frontières. Parfois, on associe différences avec étiquettes, oui oui, des étiquettes… cette même idée qui est surtout reprise dans des films et des histoires qui finissent en disant qu’un simple mot n’a pas la force de décrire ou d’apprendre comment se comporter face à quelqu’un en vue de ses différences. J’avoue que cette morale soit touchante et en partie vraie, pourtant je me vois obligée d’être en désaccord. Je connais, moi, un mot qui a ce grand pouvoir. Il s’agit du terme «humain», car oui, si nous partons des bases, de l’essence même du respect, nous devrions traiter les autres comme nous aimerions nous-même être traités. Bien qu’il y ait des différences entre les uns et les autres, nous sommes reliés à celles-ci par nos points communs: le fait que chacun ressente des émotions, ou encore simplement que nous sommes tous différents, et que nous pouvons créer de cette diversité une force.

Si l’on se base sur la pyramide de Maslow, schéma représentant en ordre hiérarchique les besoins humains, tout revient aux mêmes constats, laissez-moi vous montrer en quoi:

Comme il est indiqué sur le schéma ci-dessus, on peut retrouver cinq niveaux de besoin à «combler»;

· Les besoins physiologiques, soient les besoins qui assurent la survie d’un être (manger, boire, dormir…);

· Besoin de sécurité, sentiment d’être protégé;

· Besoin d’appartenance, qui, en gros, représente la nécessité de créer des liens avec le monde qui nous entoure et les gens qui y vivent;

· Besoin d’estime, auquel on associe respect des autres, mais aussi de soi, et, pour terminer;

· L’accomplissement de soi, le besoin qui pointe la pyramide, celui qui dicte que le(s) rêve(s)et que notre mission sur Terre est accomplie.

Partant au pied de la pyramide, nous retrouvons les besoins primaires, puis, plus les échelons se superposent, plus ils deviennent secondaires et personnels, ils peuvent varier de forme et d’interprétation d’une personne à l’autre.

Cette représentation des besoins humains serait, selon M. François Morin, professeur d’éthique à l’école Armand-Corbeil, un système fiable sur lequel baser et repérer le minimum de l’égalité dont tous, quels qu’ils soient, devraient bénéficier: partout au pays comme aux quatre coins du globe. M. Morin stipule que les trois premiers étages de la pyramide seraient essentiels à combler pour pouvoir dire que le monde est réellement juste de ce côté, étant donné que l’estime et l’accomplissement sont des quêtes plus subjectives, et les changements d’une société, qu’elle soit juste ou non, ne peuvent malheureusement pas toujours aider à l’atteinte de ce type de but.

«On oublie parfois ce qu’est la beauté du miracle de la vie», a un jour dit François Morin; j’avoue être entièrement d’accord.

Presqu’un mois s’est écoulé entre la ligne que vous lisez à l’instant et celle juste au-dessus. Un mois entier durant lequel j’ai douté de mes capacités. Tout ce temps, je l’ai employé aux fins d’une grande remise en question à propos du message que je voulais porter, transmettre et exprimer, ainsi que ma manière de le promouvoir. Pourquoi ça? Simplement après une discussion avec mon professeur d’histoire et géographie, Martin Maisonneuve, portée sur un amalgame et une panoplie de sujets qui m’ont immensément bouleversée. Alors qu’au départ, je voulais pencher pour le drame de la situation avec un discours presque moralisateur, il m’a fait changer d’avis. Il a donné un nouveau souffle à mes intentions, car oui, je l’ai réalisé; avec causes et conséquences se doit d’apparaître solutions. Bien que lors de la discussion, je n’y avais point prêté d’attention particulière, il semblait accorder une importance singulière au fait qu’après l’indignation, vient la mobilisation. Il a, bien sûr, illustré ses propos à l’aide du fameux « sois le changement que tu veux voir dans le monde », et je crois, d’ailleurs, n’avoir jamais interprété cette phrase comme je l’ai fait ce jour-là. Jamais.

M. Maisonneuve me précisait que se mobiliser permet de contribuer à une cause pour laquelle nous voulons personnellement nous investir et que nos actions sont ce qui définissent notre futur, aussi individuel que commun; d’où le bénévolat. Il m’a appris, d’une certaine manière, qu’il faut savoir grimper des collines avant de s’attaquer aux montagnes, en me disant qu’il faut d’abord commencer par son propre quotidien, puis, petit à petit, aller plus loin, se dépasser au travers de nos habitudes et valeurs. Oui changement, oui égalité; mais d’abord réflexion, plan et actions. Ainsi, à tout combat pour nos valeurs, nous répondrons présents, oui, en tant que personne, mais d’abord en tant qu’être humain. Oui, c’est bien beau de se faire dire que nous pouvons apporter un changement dans le monde, mais il faut en premier lieu savoir comment faire et ça, c’est une autre histoire. Chacun peut faire quelque chose, mais pas sans volonté, sans conviction… pour changer le monde, j’ai appris qu’il fallait s’indigner, mais surtout se mobiliser. Réalisez vos rêves, soyez audacieux! Mais restez attentif à ce que vous faites et ce que vous voulez transmettre, car comme me l’a mentionné M. Maisonneuve, c’est dès qu’il y a un «eux» et un «nous» que l’on s’égare entre justice et vengeance.

Par Marianne Lachance

Tutoriel à la fin de la cruauté animale en laboratoire

Chers Canadiens et Canadiennes, n’êtes-vous pas fiers que votre pays ait été classé deuxième au monde d’après World Report, basé sur les critères suivants : aventures, citoyenneté, influence culturelle, entrepreneuriat, patrimoine, déménagement, ouverture aux affaires, pouvoir et qualité de vie? Cependant, votre fierté diminue-t-elle si nous vous informons que parmi les leaders mondiaux, le Canada est un des seuls qui autorise encore les tests cosmétiques sur les animaux? C’est scandaleux! Puisque vous êtes le futur de cette nation, laissez-nous vous présenter les raisons pour lesquelles cette pratique devrait être bannie et comment participer à ce changement en tant que consommateurs.

En premier lieu, comprenez que l’expérimentation animale, ce n’est pas tout rose, c’est carrément de la cruauté injustifiée puisque ce n’est pas obligatoire. En effet, si on détermine qu’un produit risque d’entrer en contact avec les yeux, ce qui est le cas pour la majorité des produits, on le teste alors en appliquant une quantité de ce dernier directement dans les yeux du cobaye, sans anesthésie locale. Le lapin est souvent la principale victime de cette procédure, car il est incapable de sécréter des larmes, ce qui rend l’expulsion du produit impossible. Les blessures infligées aux bêtes peuvent aller de l’irritation de l’œil à la perforation du globe oculaire et les captifs peuvent même souffrir de traumatismes.

 

 

De plus, bien évidemment, nous savons tous que les animaux n’ont pas moins de valeur ni d’importance que les humains. Il n’est donc pas justifiable d’utiliser ces pauvres bêtes pour « protéger » et sécuriser les humains, surtout que les tests sur les animaux ne sont même pas obligatoires. Chaque année, presque 200 millions d’animaux sont utilisés en laboratoire, ce qui est énorme, mais environ 1,77 million en meurent pour le plaisir des scientifiques. Plusieurs sont récupérés durant différentes procédures et sont ensuite torturés à répétition. En lisant ce passage, nous pouvons tous trouver ce qui cloche.  Cette procédure n’est aucunement éthique et doit cesser au plus vite comme dans certains pays dont la Norvège, le Brésil et l’Inde où les tests sur les animaux sont maintenant interdits. Malheureusement, trop de pays ne sont pas encore rendus à ce stade et pratiquent toujours la cruauté gratuite envers ces petits êtres.

En conclusion, il est d’une très grande importance d’ouvrir les yeux du plus grand nombre de gens possible face aux vérités de ce sujet. Toutes ces conséquences sont présentes dû au manque de sens éthique d’une grande partie de la société et des scientifiques faisant les tests sur les animaux. En effet, mettre au courant plus de personnes face à ce sujet pourrait sauver des milliers d’animaux innocents. Nous vous posons alors la question, voulez-vous aider ces pauvres animaux ?

Par Emma Garreffa-Grimard et Auralie Goudreault

 

 

https://www.assistancescolaire.com/enseignant/elementaire/ressources/base-documentaire-en-sciences/comparaison-des-caryotypes-de-l-homme-et-du-chimpanze-t_t102i01

https://plus.lapresse.ca/screens/4284-489c-52d96190-a2d7-5a4cac1c606d__7C___0.html

https://www.spca.com/les-tests-cosmetiques-sur-les-animaux/

Richard Turere : un modèle de persévérance et de générosité

Comment résumer la vie d’un homme comme Richard Turere ? On commence par des faits.

Dès l’âge de 6 ans, Richard Turere est responsable des vaches de son père et il y découvre un problème dévastateur. Les vaches sont tuées par les lions du parc national environnant, mais c’est un problème sérieux pour les lions également puisque les fermiers ont l’habitude de tirer sur ceux-ci par vengeance. Richard entreprend de régler le tout et très vite ! Après trois essais inopérants, il crée une invention innovatrice et futuriste. Les lumières à lions sont des lumières qui s’allument en alternance et cela crée l’impression que quelqu’un surveille les vaches. C’est à ce moment qu’intervient Paula Kahumbu, une militante de National Geographic. Elle est convaincue que son idée mérite d’être partagée et l’a invité à donner une conférence TED devant des milliers de personnes.

Quelques mois plus tard, Richard répète son discours dans les coulisses d’une des plus grandes scènes scientifiques du monde. Sa conférence attire l’attention des journalistes et des médias sociaux. Elle est décrite comme ingénieuse et très astucieuse. Celle-ci connait un succès foudroyant et elle se démarque intelligemment des autres conférences. Pour son avenir, il est audacieux et il désire devenir ingénieur ou pilote. À l’exception de ses réussites sportives et scientifiques, il est très ambitieux et perfectionniste puisqu’il travaille toujours sur son invention pour la rendre la plus fructueuse possible.

 

Voici l’histoire que les élèves du PEI secondaire 1 ont apprise et étudiée. D’ailleurs, notre école a adopté un boma (une ferme) au Kenya, c’est-à-dire qu’elle a payé l’installation des lumières à lions. En tout, ils ont récolté 185 $ et l’ont envoyé au Kenya. Ce projet a été approuvé par la direction de notre école. Tous les élèves participants ont contribué en offrant le montant de leur choix.

Richard, maintenant âgé 21 ans, et ses amis installent généreusement les lumières à lions partout dans les fermes du Kenya. Ces gestes ont pour but de limiter les incidents survenus entre les vaches et les prédateurs. Chaque don est directement donné pour l’installation et la fabrication des lumières à lions. Un petit geste pour un grand changement!

De plus, madame Reshetnikova a élaboré un projet d’écriture pour ses différentes classes d’anglais. Deux options s’offrent à ceux-ci. Ils peuvent s’inscrire sur le site web Global PenFriends et interagissent avec d’autres adolescents d’Afrique. Lorsqu’une solide confiance s’est établie, les deux camarades s’échangent leurs cordonnées respectives. L’élève écrit alors une carte postale et la fait parvenir à son destinataire. La deuxième option est plus facile et plus rapide à faire. Madame Olha a trouvé Richard et a communiqué avec lui durant quelque temps par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Ses élèves ont alors rédigé une courte carte postale et l’ont illustrée. Par la suite, celles-ci ont été évaluées par l’enseignante d’anglais. Les cartes ont ensuite pris le chemin de la poste (direction l’adresse de Richard). On croise les doigts pour obtenir une réponse de sa part !

Quoi garder de la pandémie

La pandémie a changé nos vies de plus de façons dont on n’aurait jamais pu penser. À cause de celle-ci, nous avons changé nos habitudes de vie et, dans certains cas, notre façon de vivre. Ce que nous n’avions pas réalisé, c’est que cette pandémie nous forcerait à adopter certaines habitudes de vie que nous aurions dû avoir depuis plusieurs années. Puisque la pandémie nous a ouvert les yeux, je crois grandement que certaines de ces habitudes devraient rester présentes dans notre quotidien une fois le virus battu  

 

Le port de masque  

Aussi simple que cela puisse sembler, le port de masque a énormément aidé à contrer la propagation du virus durant la pandémie. Si cet accessoire a tant aidé durant la pandémie, pourquoi ne pas le grader à porter de main lorsque nous soupçonnons être malade? Si, dans le futur proche, dès que notre nez commence à couler ou à être bouché, nous commençons à porter un masque en public, les chances de contaminer quelqu’un avec peu importe ce que nous avons seront réduites. Même pour les maladies aussi banales que le rhume, cela serait bénéfique. Le rhume est quelque chose de très peu dangereux pour les humains en bonne santé, mais est quelque chose de très énervant à attraper. Je suis certaine que si quelqu’un avait la chance de ne pas l’attraper, il la prendrait. Dans le cas de maladies qui peuvent s’avérer plus graves, porter un masque lorsque nous sommes malades serait extrêmement bénéfique pour ceux qui nous entourent. Si tout le monde faisait cette action si simple, le nombre de personnes ayant la grippe, par exemple, serait réduit et par le fait même, les chances de décéder de cette maladie seraient plus minimes. 

 

Mesures sanitaires  

Lorsque nous entrons dans un bâtiment public, se laver les mains ou se mettre du désinfectant est désormais la première action que nous posons. Cette habitude peut sembler banale et même inutile si nous l’adoptons en temps normal, mais elle peut être beaucoup plus utile que nous le pensons. Lorsqu’on y réfléchit, plusieurs personnes ont touché à notre environnement, lorsque nous sommes en public, et on ne sait pas où toutes ces personnes sont allées ou leurs conditions de vie. On ne sait pas si ces personnes ont des maladies qui peuvent être transmissibles par le toucher. Pour vous permettre de mieux comprendre, prenons l’exemple des paniers d’épicerie. En temps normal, ceux-ci ne sont pas désinfectés après chaque utilisation et servent à plusieurs personnes à chaque jour. On n’a aucune idée de qui sont les précédents utilisateurs de ce panier et s’ils sont malades. Les risques d’attraper ce qu’ils ont, même si les chances sont beaucoup plus minces que si on avait un lien direct avec la personne, sont toujours présents. Se mettre du désinfectant avant d’entrer dans un lieu public diminuerait ces risques. Cela peut paraître extrême, mais on ne peut jamais être trop sûr lorsqu’on parle de notre santé.  

 

Isolement et distanciation  

Pour contaminer quelqu’un, il faut être entré en contact avec des personnes. C’est pourquoi l’isolement et la distanciation physique sont deux mesures qui ont été encouragées par les gouvernements. Respecter ces mesures post-pandémie pourrait s’avérer bénéfique. Si nous sommes malades, surtout si nous avons quelque chose qui est extrêmement contagieux ou qui peut causer le décès de quelqu’un, éviter les gros rassemblements, s’isoler le plus possible et se distancier des autres peuvent toutes êtres des méthodes efficaces pour éviter de transmettre ce que nous avons aux autres. Bien sûr, s’isoler si nous avons un simple rhume peut être extrême; dans ce cas, se distancier des autres suffirait. Pour ceux qui pensent que se distancier pour un rhume est intense, il faut seulement se rappeler qu’on ne sait jamais les conditions de vie des autres. Nous risquons de contaminer quelqu’un qui est en présence permanente d’une personne âgée, par exemple, qui possède une santé très fragile. De plus, lorsque nous respectons ces mesures, nous n’entrons pas en contact avec quelqu’un d’autre qui est malade. Donc, non seulement nous protégeons les autres, mais nous empêchons que notre condition de santé s’empire. Intégrer une ou plusieurs de ces trois actions à notre vie pour la période de temps où nous sommes malades peut s’avérer bénéfique.  

 

L’école en ligne  

Pour certaines personnes, aller à l’école en présentiel est la meilleure option pour eux, mais pour d’autres, faire l’école en ligne s’avère plus avantageux. Puisque la majorité des écoles ont développé des méthodes efficaces d’éducation en ligne durant la pandémie, continuer l’éducation en ligne ou se servir de l’électronique pour faciliter l’éducation ne devrait pas être quelque chose d’extrême à demander. Si nous prenons l’exemple de notre école, l’école secondaire Armand-Corbeil, nous avons commencé à utiliser Teams pour mieux faciliter notre apprentissage. Cette plateforme permet une meilleure flexibilité dans la remise des travaux puisque les enseignants peuvent fixer la date et l’heure de remise comme ils le souhaitent. Remettre un travail un jour après le cours et permettre des délais aux élèves sont possibles et plus simples que jamais. Pour ce qui en est des cégeps et des universités, garder les cours en ligne pourrait être très avantageux pour les étudiants. Les cours en ligne pourraient rendre l’obtention d’une éducation moins coûteuse. Puisque les cours sont en ligne, les élèves n’auront pas à payer pour la salle de classe et pour le transport. Les tarifs de stationnement peuvent parfois être très coûteux et le transport en autobus peut parfois être très long. De plus, garder l’option des cours en ligne faciliterait une éducation internationale. Que l’université soit située en Europe, en Australie ou aux États-Unis, une éducation dans son université de rêve serait plus simple à accéder. C’est sûr que les cours en ligne ne peuvent pas être offerts dans tous les domaines puisque certains d’entre eux requièrent des cours en présentiel pour bien comprendre comment réaliser les tâches impliquées dans le métier relié au programme, mais pour les cours où c’est possible, les cours en ligne pour s’avérer très avantageux. 

Les aspects positifs de la pandémie sont difficiles à trouver, mais ils sont présents. On ne peut pas nier que l’aventure que nous avons vécue au courant de la dernière année a apporté du changement dans nos vies et parfois pour le meilleur. Ce que nous avons vécu nous a rapprochés en tant que société et nous a démontré que peu importe ce qui se passe dans le monde, il y aura toujours du positif. Peu importe à quel point voir le bon côté des choses peut s’avérer être difficile, si nous décidons de tourner notre vision des choses vers une optique plus positive que négative, il nous sera plus facile d’apprécier les petits bonheurs de la vie.

 

Éliza Nadeau

 

 

 

L’ALIMENTATION DES MACHINES AUX DÉPENS DE L’ÊTRE HUMAIN

Dans le cadre de notre cours de monde contemporain, nous devions choisir une mauvaise exploitation d’une ressource et s’informer sur cette dernière. Nous avons choisi la mauvaise exploitation du maïs dans la production de l’éthanol. Pour orienter nos recherches, nous avons composé une question et des hypothèsesur la tolérance et les conséquences de cette utilisation. Notre question était la suivante : « Quels sont les conséquences de l’utilisation du maïs dans la production de l’éthanol et pourquoi cette pratique est-elle tolérée par le gouvernement américain? » et voici ce que nous avons trouvé.  

Selon nous, une des majeures conséquences de l’utilisation du maïs dans la production de l’éthanol est la réduction des terres allouées pour l’exploitation agricole qui sert à nourrir la population. Plus les terres sont utilisées pour aider à la production de l’éthanol, moins elles sont disponibles pour cultiver des produits qui vont nourrir la population. De plus, les profits plus élevés engendrés par les bioénergies entrainent les entreprises à délaisser l’alimentation pour se lancer dans une industrie plus profiteuse. Cette diminution d’agriculteurs dans l’industrie de l’alimentation entraine une réduction de la production de maïs. Ceci fait en sorte qu’à la place de consommer des produits locaux, la population américaine doit acheter et consommer des produits importés qui coûtent plus cher. Nous pensons aussi que le gouvernement américain tolère une telle pratique puisque celle-ci engendre beaucoup de profit et aide à faire rouler l’économie américaine plus que l’industrie de l’agriculture. De plus, elle amènerait l’éthanol vers la bioénergie qui est une forme d’énergie plus écologique que celle utilisée auparavant.

 

 

 

La mauvaise utilisation du maïs entraîne plusieurs conséquences économiques, mais aussi alimentaires. Cette conséquence au niveau de l’alimentation peut être traduite par la baisse de la quantité de maïs disponible pour la consommation. De plus, les conséquences de l’utilisation de maïs dans l’industrie des agrocarburants vont jusqu’à toucher les éleveurs. En effet, selon une pétition déposée par l’Association nationale des producteurs de porcs et de multiples autres associations d’éleveurs, « l‘utilisation obligatoire de maïs pour les combustibles renouvelables réduit l’approvisionnement de maïs et accroît son prix, si bien que les producteurs de bétail et de volaille devront diminuer la taille de leurs troupeaux, provoquant l’arrêt de l’activité pour certains et le chômage »

1Donc, la mauvaise exploitation de cette ressource naturelle touche non seulement l’alimentation de la population, mais aussi les emplois et l’économie de cette dernière.  Cette situation est majoritairement tolérée puisqu’elle apporte plusieurs avantages sur le plan économique du pays, surtout pour les agriculteurs. En effet, ces derniers ont une garantie de faire des profits en vendant leur maïs aux producteurs d’éthano, ce qui n’était pas le cas avec les éleveurs. Grâce à l’achat d’actions de Pro-Éthanol, une débouchée pour la récolte est garantie. Cette sûreté apportée aux agriculteurs devient donc très intéressante dans ce milieu imprévisible. Cette sûreté s’ajouterait au fait que « la culture de maïs pour l’éthanol ne nécessite aucun investissement supplémentaire en machinerie pour les producteurs de maïs-grain »

2. De plus, le gouvernement américain souhaitait atteindre un objectif de production de 132 milliards de litres d’éthanol pour 2017. L’utilisation du maïs dans la production d’agrocarburant permettrait donc au gouvernement d’atteindre cet objectif. Dans le but d’encourager cette méthode de production, le gouvernement américain a mis en place plusieurs politiques nationales de subvention telles que la « Volumetric Ethanol Excise Tax Credit » et la « Small Ethanol Producer Tax Credit »

3. Ces politiques font en sorte que les agriculteurs de maïs et les producteurs d’éthanol soient financés, souvent par des remises d’argent sur leurs taxes, pour leurs rôles dans le cycle de la production d’éthanol. Celles-ci coûtent beaucoup aux Américains. En effet, toutes ces subventions atteindraient un montant de près de 8 milliards de dollars américains en 2064 

 

 

Pour remédier à cette mauvaise exploitation, le gouvernement américain pourrait réserver certaines terres agricoles pour l’exploitation alimentaire uniquement. En effet, il pourrait faire en sorte que le maïs produit sur ces terres ne puisse pas être utilisé pour produire de l’éthanol, mais seulement pour nourrir la population et les bêtes comme les vaches. Si le gouvernement américain adoptait cette solution, les éleveurs n’auraient pas besoin de diminuer et de rationner leurs bêtes, la population n’aurait plus besoin de s’appauvrir en achetant du maïs importé des autres pays, une quantité encore importante serait disponible pour produire de l’éthanol et un équilibre qui rendrait le prix du maïs plus abordable serait restauré. Un équilibre aiderait aussi à arrêter la hausse des prix des aliments qui entrainent avec eux une hausse de l’inflation du pays.   

 

 

En conclusion, nos nombreuses recherches confirment notre hypothèse qui était que l’utilisation du maïs dans la production de l’éthanol cause une diminution du ratio de maïs disponible pour le secteur de l’alimentation. Cette diminution, causé par la hausse de la demande, entraine la hausse du prix du maïs. En effet, nos recherches nous ont démontré que cette mauvaise utilisation entraine non seulement un problème économique au niveau des éleveurs, mais aussi un manque au niveau de l’alimentation de la population. De plus, la tolérance du gouvernement et de sa population par rapport à la production de cet éthanol peut être expliquée par le profit tiré par cette activité. En effet, le montant auquel le gouvernement américain était prêt à se soumettre pour cette production est très élevé. La bioénergie a aussi été mentionnée, mais pas assez pour être un facteur significatif expliquant la tolérance de la population américaine. Les avantages donnés aux agriculteurs étaient cependant beaucoup plus significatifs et pourraient expliquer pourquoi les principaux concernés toléraient cette pratique. Finalement, la réservation de terres destinées à la cultivation du maïs pour l’alimentation uniquement permettrait de diminuer les différents impacts négatifs et permettrait de voir cette pratique comme révolutionnaire. 

 

 

Éliza Nadeau et Léa Mongeau 

La navette spatiale Challenger et la pensée de groupe

En 1986, 73 secondes après le décollage, la navette Challenger a explosé, causant la mort des sept membres de l’équipage, George JavisChrista McAuliffe, Ronald McNair, Ellison Onizuka, Judith Resnik, Francis Cobee et le capitaine Michael Smith. La Commission Rogers, qui a inspecté la cause de l’incident, a trouvé que c’était à cause de plusieurs facteurs, dont le décollage en hiver qui a fait perdre l’élasticité des joints toriques. Il semble que l’accident pouvait avoir été évité si la NASA ne l’avait pas négligé. 

 

 

La question est, pourquoi ont-ils négligé toutes les erreurs? Cela pourrait être résolu en regardant de plus près la pensée de groupe. Il peut être aussi connu sous le nom de biais de conformisme, dans lequel les personnes ont tendance à approuver des opinions qui sont contre les leurs, simplement pour éviter de créer des tensions et un manque de consensus entre eux. 

https://www.youtube.com/watch?v=vNcWu9X_M6A

Cela peut donc mener à une décision irrationnelle ou immorale, pouvant la rendre dangereuse. Iriving Lester Janis a été le premier à utiliser le mot « pensée de groupe » et a publié quelques livres à propos de cela, comme « Victims of Goupthink » (Victimes de la pensée de groupe) et « Groupthink : Psychological Studies of Policy Descision and Fiascoes » (Pensée de groupe: études psychologiques des décisions politiques et des fiasco). 

 

Il a aussi décrit la pensée de groupe comme suit:

« J’utilise le terme de pensée de groupe comme un moyen rapide et facile de faire référence au mode de pensée dans lequel les personnes s’engagent lorsque la recherche de la concurrence devient si dominante dans un endogroupe cohésif qu’elle tend à passer outre l’évaluation réaliste des autres modes d’action. La pensée de groupe est un terme du même ordre que les mots du vocabulaire novlangue que George Orwell a utilisé dans son monde consternant de 1984. Dans ce contexte, la pensée de groupe prend une connotation désagréable. Une telle connotation est exactement voulue, car le terme fait référence à une détérioration de l’efficacité mentale, des tests de réalité et des jugements moraux à la suite de pressions de groupe. » 

 

Et a continué avec : 

« Le principe fondamental de la pensée de groupe, que j’offre dans l’esprit de la loi de Parkinson, est le suivant: « Plus il y a d’amabilité et d’esprit de corps parmi les membres d’un endogroupe politique, plus grand est le danger que la pensée critique indépendante soit remplacée par la pensée de groupe, qui est susceptible d’entraîner des actions irrationnelles et déshumanisantes dirigées contre des groupes externes «  » 

 

Les gestionnaires de la NASA ont voulu offrir du divertissement pour les Américains, et puisque que le Challenger avait des complications, ils ont été forcés de retarder le décollage d’une semaine. Pour eux, cela voulait dire également de retarder le divertissement. Ils ont fini par ignorer leurs ingénieurs qui les avertissaient des dangers que pouvait avoir un décollage en basse température. La Commission Rogers a beaucoup critiqué la décision qu’ils ont pris : 

 

« [Ces] échecs dans la communication […] ont abouti au fait que la décision de lancer le 51-L était basée sur des informations incomplètes et parfois trompeuses. Un conflit entre les données d’ingénierie et les choix de gestion ainsi que la structure de gestion de la NASA, ont permis que les problèmes de sécurité internes au vol passent outre les décisions de personnes chargées du vol. » 

William Rogers, à droite, président de la commission présidentielle enquêtant sur l’accident de la navette Challenger, devant le sous-comité sénatorial des sciences, de la technologie et de l’espace sur Capitol Hill à Washington.

 À la suite de cet accident, La NASA a décidé de s’appliquer dans les neuf recommandations de la Commission pour améliorer la sécurité de la programmation d’une navette spatiale. Les calendriers de décollage trop chargés ont été remplacés par ceux plus réalistes, et ils ont commencé à préférer de lancer des satellites au moyen de lanceurs plutôt que des navettes. Toujours en respectant les recommandations de la Commission, ils instaurèrent un « Bureau de sécurité, de fiabilité et de l’assurance qualité », qui rapportera ses comptes directement à l’administrateur de la NASA. Néanmoins, tous ces changements n’étaient ni profonds, ni durables, et le même accident se répéta avec la navette spatiale Columbia, semant le doute quant à la gestion de la sécurité au sein de la NASA. 

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