Mal fonctionnels et mâles fonctionnels

Pour cette journée internationale du droit des femmes, nous aimerions défendre les femmes opprimées en vous parlant d’un danger potentiel envers les femmes cisgenres dans certains domaines : l’inclusion des trans avec les femmes cisgenre. En effet, elles peuvent poser une menace envers les femmes dans le sport et en prison. 

 

Femmes trans dans le sport 

Le record est de 508 livres pour le soulever de terre pour les femmes. Cette année, Anne Andres, une femme canadienne trans a pulvérisé le record mondial avec plus de 66 livres en plus ! C’est incroyable de voir à quel point la réalité biologique écrase les idées. Avant sa transition, elle participait à des compétitions nationales, mais n’était pas de calibre pour participer à des compétitions internationales. Imaginez, si elle avait été de calibre international quel aurait pu être le résultat. Il n’y a pas que dans les compétitions professionnelles que c’est injuste. Par exemple, j’ai demandé à deux sportives de l’école ce que ça serait de jouer avec des femmes trans. Une joueuse de volleyball m’a dit qu’elles frapperaient des balles plus fort et sauterait plus haut, donc ce serait impossible de jouer contre elles. Une joueuse de Basketball m’a dit que les femmes cisgenres de sa division ne sont pas capables de faire des « dunks » tandis que les trans oui.  

  

Peut-être que la personne trans, dans sa tête, peut se considérer comme une femme, mais dans les faits elle bénéficie d’une génétique masculine. Lors de la puberté, les hommes reçoivent une énorme quantité de testostérone ce qui amène à la fin une différence de la masse musculaire. En moyenne, les hommes ont 42 % plus de masse musculaire dans le haut du corps que les femmes et en moyenne 22 % de plus dans le bas du corps. Certains vont nous dire, ce n’est pas grave, car dans certains sports, il y a des catégories de poids, ce qui fait que c’est égal pour les femmes trans et les femmes cisgenres. C’est totalement faux, car même si on peut penser que les hommes ont cette quantité de masse musculaire de plus face aux femmes, c’est juste parce qu’ils sont plus grands. Eh bien, ce raisonnement peut sembler logique, mais il ne l’est pas, car dans la conception même de l’être humain, il n’y a pas que des différences de grandeur et de parties génitales. Le corps de la femme possède en moyenne une masse graisseuse de 10 % supérieur à celle de l’homme, ce qui fait que même avec les catégories de poids, la justice n’est pas faite.    

  

Dans la majorité des compétitions, les produits dopants qui sont remplis d’hormones masculines qui améliorent les capacités des sportifs sont interdits. Comme nous vivons dans une société qui se voile la face, on fait comme si nous ne voyons pas le problème. Imaginez-vous que pendant des années vous vous êtes entraînée pour être la meilleure dans votre sport, vous n’avez jamais consommé de produits dopants, vous vous êtes entraînée avec acharnement, vous avez grimpé les échelons pour devenir la meilleure et quand vous voyez finalement la lumière, vous êtes sur le point de prouver que vous êtes la meilleure du monde, vous êtes à une victoire d’accomplir votre rêve, une femme trans arrive et le brise avec une facilité déconcertante. Elle s’est moins entraînée que vous, elle a eu un bonus génétique qu’aucune autre femme cisgenre n’aurait pu obtenir sans recourir à des produits dopants, puis elle vous bat, et ce, à plate couture. Ne pensez-vous pas que ce sera horrible d’avoir ce sentiment ? En quoi cela est juste ? Ce sentiment, c’est celui de beaucoup de femmes athlètes professionnelles et la seule chose qu’on peut faire, c’est de les comprendre dans leur mécontentement et de se battre pour que ces pauvres femmes puissent avoir une justice. N’est-ce pas la raison du jour des droits de la femme et du féminisme en général ?               

 

Transition dans et entre les prisons 

Comme mentionné précédemment, les femmes trans ont des attributs biologiques et physiologiques qui leur donnent des avantages physiques comparés aux femmes cisgenres. Ces avantages peuvent mettre les femmes normales en dangers dans les prisons. En effet, les risques de violence physique, de viols et de crimes sexuels sont élevés avec les trans dans les centres de détention. Selon le Service correctionnel du Canada (SCC) et le Bureau de l’enquêteur correctionnel du Canada, 91 % des prisonnières trans ont été incarcérées pour des crimes violents, 41 % d’entre elles ont commis des homicides et 44 % ont commis des crimes sexuels comparés à 25 % pour la population carcérale totale. Il y a déjà eu des cas de viols sur des femmes cisgenres par ces gens dans des prisons canadiennes. Une étude non-teminée de Statistique Canada affirme que les femmes trans incarcérées dans des prisons pour femme ont commis plus de trois fois le nombre d’agressions sexuelles que les femmes cisgenres. Tout ce que nous venons de vous expliquer ne sont que les conséquences d’un problème bien plus vaste : l’abandon du bon sens au profit de l’idéologie du genre. Effectivement, une directive officielle du SCC permet depuis 2017 à tous les détenus d’être placés dans leur « type d’établissement préféré », selon ce « qui correspond le mieux à leur identité ou expression de genre », et ce, « peu importe leur sexe ou leur marqueur de genre/sexe dans les documents d’identification ». Aucune intervention chirurgicale transformative ni aucun examen psychologique n’est nécessaire ; la politique se base sur l’auto-déclaration du genre faite par le délinquant. Il est important de rappeler qu’une très grande majorité de ces détenus changent de genre juste avant leur incarcération ou pendant leur incarcération. C’est une évidence qu’une très grande partie de ces gens n’est pas réellement trans et cherche à changer de type de prison uniquement parce qu’ils veulent avoir accès aux meilleures conditions de vie fournis dans les prisons féminines. 

 

 

Nous n’encourageons nullement la violence, l’intimidation, l’ostracisation et la discrimination dans la société en général. Nous souhaitons seulement que l’inclusion des trans soit faite d’une autre manière afin de ne pas nuire aux femmes cisgenres en faisant des catégories pour les transgenres pour que ce soit équitable pour tous et de créer des prisons pour femmes trans pour que les femmes cisgenres restent en sécurité dans leurs prisons. Nous aimerions tout de même vous rappeler que les trans sont des êtres humains qui méritent d’être respectés. 

 

 

 

Xavier Yannakis et Alexandre Udin-Mariani 

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1 thought on “Mal fonctionnels et mâles fonctionnels

  1. Cet article est un symbole haineux contre les femmes trans. Cela suggère les injustices envers elles.

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