Aujourd’hui, on aborde souvent le sujet de protéger l’environnement.

Mais est-ce que c’est le cas ?

Il existe tout plein d’exemples pour démontrer qu’il reste un long chemin devant nous avant que nous soyons capables de dire que l’environnement et l’humanité s’entendent à ravir. Cet article va aborder le sujet du Willow Project, des conséquences pour l’environnement qu’il entraîne ainsi que des bénéfices récoltés par les États-Unis.

Qu’est-ce que le Willow Project ?

Quelles sont les conséquences pour l’environnement ?

Tout d’abord, il s’agit d’un projet très controversé d’extraction pétrolière massive au nord-ouest de l’état de l’Alaska. Les extractions se feront dans la zone de NPR-A considérée comme étant un des lieux les plus propices pour l’exploitation pétrolière dans l’ensemble des États-Unis. Il a pour objectif final de recueillir 576 millions de barils d’ici 30 ans. Le projet, mené par la multinationale Conocophillips, rapporterait 7 milliards de dollars à en croire le Ministère américain de l’Intérieur. Trois sites de forage ont été entérinés pour un total présumé de 219 puits d’extraction. Ce plan, déjà au goût du jour sous l’administration de Trump, avait été interrompu en 2021. Il a été relancé par Biden au grand désarroi des ONG et d’une partie de la population. Le projet cause des polémiques en raison de l’impact catastrophique qu’il aura sur la planète. Les opposants de cette démarche la qualifient de “vraie bombe climatique”. Le Willow Project causera indirectement l’émission de 239 millions de tonnes de CO2, le principal gaz à effet de serre. Cela correspond à l’émission de 64 centrales à charbon pendant un an ou encore à 4 % de toute l’émission américaine sur une année. Les habitants de l’Alaska s’inquiètent d’une détérioration de la qualité de l’air (occasionnant de graves problèmes de santé aux poumons) et d’une mise à mal de la biodiversité déjà présente. Cette zone constitue l’habitat d’espèces menacées (voir même en danger critique) d’extinction tels que : 

 

· L’ours polaire (population estimée à 26 000 spécimens dans le monde);

· Des dizaines de milliers de caribous ;

· Une grande quantité de canards migrateurs.

 

Il ne faut pas oublier le risque de catastrophe occasionné par un déversement de pétrole (marée noire) qui a le pouvoir de tuer un écosystème à lui seul. 

 

Les bénéfices pour le gouvernement 

 

Ce projet permettra aux États-Unis d’obtenir une indépendance énergétique après la crise provoquée par la guerre en Ukraine. Ce plan leur rapportera entre 8 et 17 milliards de dollars. En effet, cette spéculation prend en considération la difficulté financière en Alaska ou plusieurs de leurs revenus viennent de l’industrie pétrolière. Cela favorisera 2800 emplois en cours de ce projet dont 300 seront permanents. Devant le mécontentement, le gouvernement américain a répliqué que sur les 5 puits de pétrole demandé par l’entreprise, seuls 3 ont été autorisés. Les écologistes ont pris ce revirement de situation comme une trahison de la part du gouvernement Biden, car ce dernier avait certifié qu’il n’y aurait plus de forage sur les terres fédérales. Il l’avait promis dans son mandat de président et a manqué à sa parole. Malgré une pétition ayant récolté 3.2 millions de signatures faite en ligne, le projet a tout de même été approuvé. Pour se justifier, le gouvernement fédéral fait miroiter des bénéfices économiques tels que la création de 2800 emplois.

Ce projet contribuera aux États-Unis, mais à quel prix ?

Ces hommes âgés et malades bientôt au bout de leur vie font des décisions absurdes pour leur propre but personnel sans prendre en compte notre futur, ainsi que celui de notre planète. Est-ce que c’est de l’égoïsme ?

Ou bien la peur des Américains de perdre leur puissance ?

Cette décision a fait une vague d’opposition sur les réseaux sociaux parmi les jeunes qui seront les dirigeants à l’avenir. Ce plan sera l’enjeu principal des prochaines générations qui devront sérieusement prendre en compte les conséquences du réchauffement climatique et l’extinction des espèces animales pour les décennies suivantes. Les États-Unis ont des objectifs d’être neutre en carbone d’ici à 2050, mais vu la tournure que prennent les événements, il n’est clair que les É.-U. ne sont pas près de se libérer de l’influence du pétrole. En revanche, tout un chacun a le pouvoir de faire pencher la balance en faveur de ses valeurs. Il ne faut pas demeurer passif lorsque de tels plans nuisent à notre avenir en tant que jeune génération. Nous avons une voix qui nous permet d’être entendus et d’avoir un impact. Restez à l’affût du monde qui vous entoure et n’hésitez pas à faire valoir vos principes (de manière respectueuse et légale) par des pétitions, des manifestations/marches pacifistes ou simplement en étant conscient des bonnes choses à faire pour préserver notre planète.

Contrairement à ce que l’on peut penser de prime abord, les protestations ont malgré tout porté fruit, car qui sait jusqu’à quel point le gouvernement se serait arrêté dans cette folie si personne n’avait réagi ?

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