Une situation alarmante dans la bande de Gaza
Cela fait des années que l’aide humanitaire est indispensable à Gaza en raison du blocus imposé par Israël. Ce territoire en est entièrement dépendant pour la survie des habitants qui y vivent. United Nations Relief and Works Agency for Palestine (UNWRA), une des institutions de l’ONU, est un organisme à but non lucratif qui se donne pour mission de fournir de l’aide humanitaire, de la protection et du soutien médical aux réfugiés palestiniens. Cet organisme soutient les plus de 2 millions d’habitants de la bande de Gaza et les autres 4 millions en Cisjordanie, au Liban et en Syrie. L’UNRWA est financé par les gouvernements du monde entier, dont celui du Canada. Aujourd’hui, l’ONU a décrété craindre une famine généralisée. De l’aide est parachutée ou envoyée par bateau depuis Chypre. Des camions d’aides humanitaires viennent pour soutenir la population. Malheureusement, cela ne suffit toujours pas et le nombre de morts s’élève maintenant à plus de 31 000. Il ne faut pas non plus oublier que l’acheminement de ces aides est difficile en raison de routes, du pilonnage et de l’opposition de certains radicaux.
Les statistiques sont tout à fait alarmantes. Plus d’un million de Palestiniens sont dans la phase 5 (situation catastrophique). Les 300 000 Palestiniens qui résident dans le nord de la bande de Gaza vivent en grande majorité sans eau, sans abri et sans électricité. À noter que cette zone, dévastée par les bombardements, est la plus inaccessible pour les camions d’aides humanitaires. Certains sont réduits à manger tout et n’importe quoi comme des feuilles d’arbres, par exemple. Ce génocide (tel que certifié par l’ONU) a causé 33 091 morts et dont 13 000 enfants en date du 6 avril. Rien que dans les quatre premiers mois, il y a plus d’enfants morts dans la bande de Gaza que dans tous les autres conflits sur la planète en quatre ans. Soyons clairs : 70 % de ce génocide représente des femmes et des enfants (très peu probable qu’ils fassent partie du Hamas). Les photos et les vidéos qu’on a de là-bas parlent d’elles-mêmes. Il ne faut pas chercher très loin pour trouver l’enfer.
En plus de manque d’eau, la population de Gaza a beaucoup de difficulté à chercher de la nourriture. Les usines d’eau potable et les centres de distillation sont privés de marché. Soit ils finissent par avoir un manque de carburant, soit ils ne peuvent pas actionner du tout parce qu’il n’y a pas d’électricité à Gaza. En plus du manque d’eau potable, la population de Gaza a beaucoup de difficulté à trouver de la nourriture.
MANQUE DE RESSOURCES
La production de nourriture à Gaza fait face à un arrêt virtuel. L’électricité, le carburant, la nourriture et l’eau sont maintenant une chose du passé. Gaza est privé de toute ressource essentielle par le blocage que fait Israël. Il est très difficile de trouver de la nourriture dans les ramassements de bâtiments écroulés de Gaza. Le système de classification de phase intégré mis en place il y a 20 ans estime que 677 000 personnes, soit 32 % de la population, sont dans des conditions catastrophiques et que 41 % est dans une phase d’urgence. 1,11 million de personnes sont privées de nourriture en Palestine et 32 personnes, dont 28 sont des enfants dans le nord de Gaza, restent. Le réseau hydraulique est arrêté par Israël. Tout tuyau emmenant de l’eau à Gaza est coupé, il n’y maintenant que quelques places où l’eau est présente dans la région. Même à ça, cette ressource essentielle pour le corps humain est contaminée résultant à la contraction de nombreuses maladies. Plus de 96 % de l’approvisionnement en eau de Gaza est « impropre à la consommation humaine » selon l’ONU.
« Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » (Albert Einstein)
Nous, à l’école Armand-Corbeil, nous avons le pouvoir de ne pas laisser faire. Le journal étudiant organisera une levée de fonds à laquelle tout un chacun aura la chance de participer. Il vous sera possible d’acheter des bracelets sur l’heure du midi. Chaque sou récolté ira à l’UNRWA. Grâce à nos efforts, vous pourrez déclarer en toute honnêteté : «J’ai contribué à sauver des vies».
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