Changement de climat, changement de faune

 

Comme nous avons pu le constater dernièrement, notamment avec les catastrophes naturelles inhabituelles, le climat a un énorme impact sur la vie qui nous entoure, que ce soit sur nos vies, celles de la flore ou de la faune. D’ailleurs, des changement commencent à se faire ressentir dans le comportement de ceux qui composent la faune mais toujours pour le bien collectif…

Rat des champs, rat des villes

Plusieurs espèces commencent à se manifester dans les villes alors que même dans leur habitat naturel, il est difficile et rare de les voir. Les coyotes, les renards roux, les hiboux des marais et plusieurs autres sont de plus en plus présents dans les villes, à Montréal en particulier. Ces animaux, qui n’ont pas tous une aussi grande capacité d’adaptation, changent radicalement d’habitat. Cependant, cela n’est ni positif pour eux ni positif pour nous. De leur côté, vivre en ville signifie laisser tomber leur instinct animal, soit la chasse, pour se faire nourrir par les humains. Si cette perte de leurs comportements naturels est un signe d’abandon partiel de leur nature, c’est aussi un signe que des incidents sont inévitablement à venir. Souvent, lorsque les animaux abandonnent leurs instincts de la sorte, ils deviennent imprudents. Ainsi, un jour, surtout comme dans les rues passantes de Montréal où on ne s’attend pas à voir un animal sauvage traverser la rue, l’animal en question peut se faire heurter par un véhicule, comme il est arrivé au renard du Refuge Pageau, qui a dû être amputé d’une patte. Pour nous, la venue d’espèces de nature sauvage risque d’entraîner des problèmes, comme cela a déjà été le cas avec les coyotes.

La mairesse de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville et porte-parole du dossier coyote Émilie Thuillier a présenté, le lundi 10 décembre 2018, au Jardin botanique, le plan de gestion de la présence du coyote en milieu urbain de la Ville de Montréal.

Une situation troublante

Est-il normal de retrouver de tels animaux en ville? Absolument pas. Leur place est dans la nature, dans les forêts, dans leur habitat naturel. Nous rendons-nous compte des effets de nos actions sur l’environnement? Apparemment pas. Et ce ne sont pas les preuves qui manquent. Il faut comprendre que nos actions ont poussé des animaux à changer de nature, de comportements. Oui, nous avons poussé des espèces à devoir abandonner leur caractère pour qu’elles aient une chance de survivre aux catastrophes climatiques qui arrivent par notre faute. Inquiétant, troublant, oui. Normal? Pas le moins du monde.

Se réveiller

Combien de lois naturelles devront nous défaire, transgresser, mettre de côté pour notre beau profit? Combien de tonnes de plastique, combien de vies, combien d’années? Il faut se rendre compte de l’ampleur de nos gestes. Ici, tout de suite, maintenant. Avant que la couche d’ozone soit du passé et que pour nos enfants et petits-enfants, les animaux à l’état sauvage, ça n’existe plus. Pour ma part, je voudrais remercier Marie-Élaine Mauffette, de la clinique vétérinaire Grande-Allée, qui m’a montré le titre du journal sur la table et m’a permis de m’ouvrir les yeux. J’espère en avoir fait autant avec vous.

Par Amélia Gélineau

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