Le secret des troncs d’arbres d’Armand-Corbeil

Bonjour, aujourd’hui, ma collègue Laurence Binette et moi, Milena Kuczynki allons percer un mystère qui reste dans le côté sombre d’Armand-Corbeil. Depuis quelques années, les élèves ont des questions sur des choses inexplicables que les professeurs, le directeur et les TES n’osent pas leur dire. Des détails qui ne peuvent pas être révélés au grand jour et des évènements qui restent dans le passé. 

Il y a eu un incident qui a marqué l’histoire de l’école, mais dont personne ne veut parler. Chaque jour, vous marchez dans les couloirs et peut-être passez-vous devant un des deux troncs d’arbres accrochés sur les murs de ce magnifique établissement. Un se cache au deuxième étage et l’autre est plus visible et se retrouve au rez-de-chaussée. Après quelques recherches et de nombreux témoignages, on connaît maintenant la raison pour laquelle ils se retrouvent ici, à Armand-Corbeil. Tout a commencé en 1970, lors de la première journée d’école, à l’ouverture du bâtiment. Les élèves pensaient que c’était une journée normale, mais c’était tout le contraire. Cette journée-là, tout se passait comme prévu, les élèves se rendaient à leur classe et les constructeurs finissaient les derniers détails avant de se rendre à leur foyer. Pendant la pause du diner, les constructeurs se sont rendu dans le champ, qui est maintenant le stationnement et la cour d’école, pour installer les rebords en métal du toit situés en haut des briques. Le bâtisseur installait le dernier bord en métal avec sa grue lorsqu’il a accroché le plus vieil arbre du terrain et l’a fait tomber sur l’école. Le chêne a fait quelques dommages. Comme le toit n’était pas assez stable, il s’est effondré et plusieurs fenêtres se sont cassées. Heureusement, aucun élève ou professeur n’a été blessé, mais quelques témoignages nous ont confirmé que plusieurs personnes ont reçu des branches et des feuilles sur elles. Ensuite, les personnes qui se trouvaient dans l’école ont dû être évacuées pour ne pas empirer la situation en se blessant ou même en étant tuées par l’effondrement du bâtiment. Après une semaine de rénovation, l’école a pu rouvrir et les cours ont pu reprendre.  

Après avoir questionné les anciens élèves, plusieurs nous ont dit que les enseignants leur avaient fait signer un contrat de ne plus parler de cet incident. Plusieurs journalistes n’arrêtaient pas de leur faire des menaces pour qu’ils puissent avoir des réponses à leurs interrogations.  

Pour finir, l’ancien directeur a décidé de couper un bout du tronc pour garder en souvenir cet évènement qui a marqué l’école pour un long bout. Finalement, cet incident restera gravé dans l’obscurité d’Armand-Corbeil. 

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